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La Newsletter 13/08 de l'AALEME

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La Newsletter 13/08 de l'AALEME

Mali : décès du sergent-chef Harold Vormezeele

19/02/2013

Né le 24 juillet 1979 en Belgique, le sergent-chef Harold VORMEZEELE aura servi la France durant près de 14 ans.

A 19 ans, le 24 février 1999, il s’engage pour cinq ans à la légion étrangère en qualité d’engagé volontaire. A l’issue de sa formation initiale au 4e régiment étranger de Castelnaudary, il intègre le 22 juillet 1999 le 2e régiment étranger de parachutistes en qualité de grenadier voltigeur.

A compter du 19 août 2000, il est amené, au sein du même régiment, à exercer les responsabilités d’opérateur radiographiste. Légionnaire sérieux et motivé, il se révèle compétent et efficace, se montrant particulièrement rigoureux dans l’exécution des missions confiées. Le 1er février 2002, il est élevé à la distinction de légionnaire de première classe.

Nommé au grade de caporal, énergique et déterminé, il se distingue par son remarquable investissement et son excellente condition physique. Manifestant un fort potentiel, il intègre alors la section des commandos parachutistes puis est naturellement orienté vers le corps des sous-officiers et est nommé au grade de sergent le 1er juillet 2005. Il se perfectionne alors dans le domaine de la troisième dimension et obtient son brevet supérieur de technicien de l’armée de Terre (BSTAT). Son profond attachement à la France lui fait déposer un dossier de naturalisation qu’il obtient le 7 mai 2010. Il est promu au grade de sergent-chef le 1erjuillet de la même année.

Faisant preuve depuis toujours d’un remarquable dévouement à son métier et d’une disponibilité sans faille, le sergent-chef VORMEZEELE a effectué plusieurs missions extérieures : la Bosnie-Herzégovine en 2000, le Gabon en 2001, Djibouti en 2001 et 2011, la Nouvelle-Calédonie en 2003, la République de Côte d’Ivoire en 2006, la République Centrafricaine en 2007 et l’Afghanistan en 2008, 2010 et 2011.

Le 23 janvier 2013, dans le cadre du « GUEPARD », il est projeté en République de Côte d’Ivoire. Dans la nuit du 27 au 28 janvier, lors de l’opération « SERVAL », il saute en parachute avec son unité sur la ville de Tombouctou au Mali. Commando parachutiste compétent et particulièrement expérimenté, il se révèle une fois de plus à la hauteur dans cette situation de crise.

Le 19 février, peu avant 11h00, des éléments français constitués d’une section de commandos parachutistes, renforcée d’un contrôleur aérien avancé et d’une patrouille blindée en mission de reconnaissance dans le massif de l’Adrar à une cinquantaine de kms au sud de Tessalit, ont été pris à partie par des groupes terroristes. Au cours de cet accrochage, le sergent-chef VORMEZEELE, sous-officier du groupe de commandos parachutistes du 2e REP de Calvi, a été mortellement touché. Il est le second soldat français à trouver la mort au combat depuis le lancement de l’opération Serval au Mali.

Le sergent-chef VORMEZEELE était titulaire de quatre citations dont trois avec attribution de la croix de la valeur militaire et d’une avec attribution de la médaille d’or de la défense nationale.

Le sergent-chef VORMEZEELE était par ailleurs titulaire de la médaille commémorative française avec agrafes « ex-Yougoslavie » et « Afghanistan », de la médaille d’outre-mer avec agrafes « République de Côte d’Ivoire » et « République Centrafricaine », de la Croix du combattant et de la médaille de la défense nationale - échelon or.

Agé de 33 ans, il a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.

L’armée de Terre, profondément unie dans la peine, partage le deuil de ses proches et de ses camarades de combat.

Droits : Armée de Terre 2013

Camerone 2013

AG de l'AALE de Béziers

Chères anciens et amis,

L’assemblée générale de notre amicale aura lieu le dimanche 17 mars 2012 à la salle Montmorency de Béziers( salle de réunion)

Déroulement de cette journée

09h45 Accueil des participants ( règlement des cotisations 2013). 18€, vous pouvez aussi le faire par courrier...


10h15 Ouverture de l’assemblée générale

Rapports d’activités et financier

Élection du bureau

Question diverses

11h00 Accueils des autorités

Rapport moral du président

Prise de parole des autorités

11h45 Pot de cohésion

Nous comptons sur votre présence pour cette manifestation annuelle d’importance

Claude Stekelorom

Claude Stekelorom - A.A.L.E du Biterrois - 82 Mail de la Courondelle - 34500 Béziers

Tel : 06.32.51.94.28 – Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

Association de soutien à l’armée française

18, rue de VEZELAY
75008 PARIS
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www.asafrance.fr

« Ne pas subir »

(Maréchal Jean de Lattre de Tassigny)

Lettre de l’ASAF 13/02

« Mali : bon sens et clairvoyance ! »

 

 

Les opérations de guerre qui se déroulent au Mali ont pour premier mérite d’arracher certains de nos responsables politiques aux délices de l’idéologie pour les ramener aux dures réalités.
Souhaitons que cet engagement militaire prévisible éclaire les membres de la commission du Livre blanc et les conduise à rejeter certaines conceptions a priori qui avaient valeur de dogme chez nombre d’entre eux. Les faits sont têtus.

Politique

Malgré ses déclarations initiales, le président de la République a accepté d’engager dans l’urgence, en première ligne et au sol les forces françaises sans attendre les forces africaines. L’ennemi composé de deux colonnes de 100 pick up qui allaient s’emparer de Bamako a contraint la France à agir. Il ne pouvait en être autrement.
Quel président français aurait pu laisser les djihadistes islamistes capturer 6 000 otages de nationalité française dans le sud Mali ? La décision du président de la République s’est imposée. Elle a balayé du même coup la doctrine non interventionniste.

Armée

Elle a montré toutes les qualités qu’on est en droit d’attendre d’une armée d’excellence : disponibilité immédiate de l’ensemble des composantes Terre, Mer, Air et organismes interarmées, loyauté absolue d’une armée professionnelle envers le pouvoir politique, aptitude remarquable des états-majors à combiner des forces de natures très différentes et des moyens logistiques étrangers à plus de 5 000 km de la métropole, à les engager offensivement et par surprise afin de prendre l’ascendant sur l’adversaire et de le contraindre à se replier. Les Français peuvent être fiers de leur armée qui demeure plus que jamais une référence pour la Nation.

Commandement

Cet engagement valide une nouvelle fois la chaîne de décision très courte entre le président de la République, chef des armées, et son conseiller militaire, le chef d’état-major des armées ; le premier conduit la guerre, le second les opérations.
La force d’une armée repose sur sa cohérence et sa cohésion. Toutes deux sont liées à l’unité du commandement qui permet de tirer le meilleur parti des ressources humaines et des moyens techniques alloués par le budget de la Défense.
La distinction entre forces de combat et de soutien n’existe qu’en communication politique, mais elle est un non-sens dans les opérations. Comment mener une attaque aérienne sans mécaniciens au sol et sans ravitaillement en vol ? Comment conduire un raid blindé sans livraison préalable de carburant, d’eau et de munitions? Comment combattre dans la durée sans relève par des unités acheminées de métropole grâce aux bâtiments de projection et de commandement (BPC) et aux avions gros porteurs ? Combat et soutien ne font qu’un et doivent être dans la même main.

L’action militaire exige l’unité de commandement tant dans sa conception que dans sa conduite et son soutien. L’accroissement récent des prérogatives du chef d’état-major des armées, qui renforce l’efficacité dans la préparation et l’emploi des forces, se justifie pleinement aujourd’hui. Aussi est-il nécessaire que le ministre de la Défense le valide contre l’avis de certains membres de son cabinet qui voudraient le remettre en cause.

Ministre

Il n’appartient en principe pas au ministre de la Défense de s’impliquer directement dans le déroulement des opérations. Il doit veiller en revanche à ce que notre armée dispose demain des ressources financières suffisantes pour maintenir ses capacités et combler les lacunes constatées. N’oublions pas que l’armée qui fait actuellement la guerre au Mali s’est construite au cours des 15 dernières années. Il revient donc au ministre et à ses collaborateurs de préparer celle de demain.

Les armées africaines

Les militaires français savent qu’il faut des années et non quelques semaines pour construire ou reconstruire une armée. En Europe, nos cadres sont les plus à même de faire ce travail de formation. Il s’agit là d’un investissement indispensable mais de long terme qui implique aussi de disposer de bases permettant à nos unités de s’entraîner avec les forces africaines.
La France conserve sur ce continent une très bonne expertise et y bénéficie, quoi qu’en pensent certains idéologues, d’une excellente image. Les pays d’Afrique francophone savent ce qu’ils doivent à la France et vérifient chaque jour que notre pays est bien plus respectueux de leur identité que la Chine ou les Etats-Unis.

L’Europe

Les pays européens, à de rares exceptions, ne souhaitent pas s’engager militairement au Mali. D’ailleurs la plupart de leurs unités ne connaissent ni l’Afrique ni les Africains.
C’est l’occasion de s’interroger sur le concept de défense européenne car nul doute que l’armée française, agissant seule sur le terrain, est infiniment plus efficace qu’une coalition.
En revanche, l’Europe devrait disposer de capacités aériennes de projection stratégique (avions gros porteurs) que chaque nation peut difficilement s’offrir. Elle pourrait aussi financer cette opération de stabilisation du Sahel, qui participe directement à sa sécurité et à celle de ses ressortissants.

A l’heure où des choix essentiels vont être faits pour notre défense, l’opération SERVAL est venue rappeler opportunément que notre sécurité et nos intérêts se jouent maintenant dans cette région du monde. Le terrorisme islamiste, les problèmes migratoires liés au sous-développement économique de peuples dont la démographie explose et notre approvisionnement en matières premières stratégiques constituent des défis prioritaires à relever. Ils exigent des capacités militaires complètes et cohérentes si notre pays veut demeurer indépendant et conserver son influence dans le monde.

Rédaction de l’ASAF - (www.asafrance.fr)

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Le lourd tribut à la guerre des légionnaires de Calvi

Publié le jeudi 21 février 2013

« Près de 250 légionnaires du 2e Rep de Calvi se trouvent sur le front au Mali, où le 1er

sergent-chef Harold Vormezeele a été tué mardi. Depuis 1948, date de la création du

régiment, environ 2 000 hommes ont perdu la vie », indique le commandant en second

Charles-Henri De Besombes. Denis Derond

Le commandant en second du 2e Rep, Charles-Henri De Besombes, revient sur la mort du sergent-chef Harold Vormezeele, tué mardi lors de combats menés contre des groupes terroristes au Mali

Indochine, Algérie, Sarajevo, Afghanistan, Côte d'Ivoire notamment, et aujourd'hui le Mali : le 2e Régiment étranger de parachutistes (2e Rep) de Calvi a participé à des conflits auxquels la France a participé au fil des décennies. « Toujours en première ligne », assure le commandant en second du 2e Rep Charles-Henri De Besombes.

Et depuis sa création en 1948, près de 2 000 légionnaires de ce régiment sont morts au combat et 36 000 pour la légion étrangère dans sa totalité, assure-t-on auprès du 2e Rep.

Prochainement, au camp Raffalli, un nouveau nom viendra s'ajouter à la centaine d'inscriptions dorées gravées dans la pierre du « Mémorial des légionnaires parachutismes morts pour la France ».

Celui du 1er sergent-chef Harold Vormezeele, de nationalité belge, naturalisé français en 2010, et tué à 33 ans lors de combats menés contre des groupes terroristes à 50 kilomètres au sud de Tessalit, précise le ministère de la Défense.

« De par notre action d'infanterie (…), de parachutisme, notre mission est tournée vers l'intervention et dès le début nous sommes en première ligne », explique le commandant en second 2e Rep, au camp Raffalli. Le 2e Rep, qui est une « formation combattante » et « rattaché aux forces terrestres », possède la caractéristique d'être affecté à des missions d'urgence. Aujourd'hui le Mali, où 4 000 soldats français sont déployés aux côtés des forces africaines, ou encore récemment en République centrafricaine avec 150 légionnaires qui étaient jusqu'alors affectés pour une mission au Gabon.

Dans le cas du Mali, l'armée française a pu avancer relativement aisément depuis le 8 février avec les forces africaines. Dorénavant, le « dispositif » s'étend de Bamako à Tessalit, au nord du Mali.

Cérémonie lundi prochain à Calvi

Néanmoins, dans cette partie du territoire, les combats se durcissent selon le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, cité par les médias nationaux. « On savait que, pour aller jusqu'au bout (...), il fallait s'attaquer à ce réduit et à cette portion difficile du territoire malien, l'Adrar des Ifoghas (nord-est) où est mort le légionnaire », a reconnu le ministre.

Le sous-officier de la section de commandos parachutistes du 2e Rep, Harold Vormezeele, est justement mort dans cette zone. Un terrain, par définition, à risque pour les militaires. « La forme de l'engagement varie selon les missions et, certes, le danger est toujours présent », souligne le commandant en second Charles-Henri De Besombes.

Après la mort de cinq légionnaires du 2e Rep en Afghanistan, le sergent-chef Harold Vormezeele est la dernière victime au sein du régiment. Hier, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé qu'un « hommage solennel » lui serait rendu.

Vendredi, la mémoire de ce deuxième soldat français tué au Mali devrait être honorée aux Invalides à Paris selon certaines sources.

Par ailleurs, la cérémonie d'honneur militaire a été annoncée lundi prochain au camp Raffalli de Calvi, en présence « de hautes autorités politiques », selon des sources concordantes ne voulant pas donner plus de détails.

Déjà, le ministre de la Défense a rendu hommage, dans un communiqué, à ce légionnaire « tombé en accomplissant la mission qui lui avait été donnée, pour défendre sur le sol malien notre sécurité et notre liberté ».

Le général Dary passe en revue (critique) l’opération française au Mali

16 février 2013

Faut-il que l'Onu intervienne ? Les Américains jouent-ils un double-jeu ? Va-t-on vers un enlisement ? Le général Bruno Dary invité de l’Assemblée organisée par Marianne à Nice parle sans détour de la présence des troupes françaises en terres maliennes. C'est que notre homme, ancien gouverneur militaire de Paris, vient tout juste de prendre sa retraite de la grande muette.

Le général Bruno Dary à Nice le vendredi 15 février - DR

Les articles couvrant l'Assemblée de Marianne sont rédigés par les étudiants de l'Ecole de journalisme de Nice (EDJ)

  • L’intervention de l’Onu
Les Nations unies pourraient envoyer 6 000 casques bleus au Mali d’ici quelques semaines. « Je préfère largement laisser la MISMA (1) intervenir au Mali car c’est aux forces internes africaines de reprendre la situation en main ». Pour le général Dary, la question ne fait aucun doute : l’Onu a mieux à faire dans le monde que d’opérer dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Pourquoi pas, en revanche, créer une passerelle logistique entre les deux organisations. Mais rien de plus. Les forces de l’Onu ont un rôle de « maintien de la paix », sûrement pas d’« intervention armée », rappelle-t-il.
  • L’enlisement
Il semble inévitable, aux yeux du général. Aussi faut-il rapidement que l’armée française passe le relai aux forces africaines. Mais la récente attaque d’un commando islamiste et les attentats-suicides qui ont eu lieu à Gao obligent l’état-major à la prudence… Reste que si le risque d’enlisement est bel et bien réel, la situation n’a rien de comparable à ce qu’il a pu observer, dit-il, « au Liban ou en Afghanistan ».

  • Un conflit sans images
Selon l’officier, le gouvernement a réagi de la bonne manière. La volonté d’éloigner les journalistes et de faire de cette guerre un conflit sans couverture médiatique ne l’étonne pas. « Les Français doivent savoir ce qu’il se passe, mais certaines zones sont trop dangereuses pour les journalistes. Il y a des limites de sécurité à ne pas franchir et un nécessaire besoin de discrétion. » Car, selon lui, l’armée doit éviter de trop dévoiler ses intentions et doit, au contraire, jouer un maximum sur l’effet de surprise pour parvenir à ses fins.
  • Le « double jeu » américain
Les récentes félicitations de John Kerry sur l’intervention française peuvent surprendre, sachant qu’Amadou Sanogo, auteur du coup d’état malien en mars 2012 a été formé par l’US Army, elle même. Sur ce point, l’avis du général est bien tranché : « Cette proximité ne me choque pas. La France, se souvient-il, a aussi déstabilisée des régions, comme en Lybie avec Kadhafi. Les Américains ne sont pas les seuls. Comme eux, nous avons formé des Africains qui ont commis des coups d’Etats ».

Aurélien Tardieu - EDJ

(1) Mission internationale de soutien au Mali sous conduite Africaine

Mémoire d'un Sous-Officier. 1905

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Jean-Pax Meffret - Camerone

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