Publié le jeudi 28 février 2013
"L'escadron du Rif vient d'écrire avec succès et panache une nouvelle page de sa glorieuse histoire sur la terre africaine", dit en préambule le colonel Jean-Christophe Béchon, commandant le 1er REC dans son "ordre du jour". Un discours de félicitations permettant au quartier Labouche de "retrouver" un peloton parti en Afrique à l'automne dernier.
D'abord stationné au Tchad, pendant trois mois, il fut envoyé au Mali le 11 janvier et y resta, avec des éléments de l'escadron de commandement et de logistique, jusqu'au 24 février, dans le cadre de l'opération Serval. Hier, "quatre officiers, onze sous officiers, 44 brigadiers et légionnaires", commandés par le capitaine Durteste étaient rassemblés sur la place d'armes.
"Nous ne choisissons ni l'ennemi, nie lieu, ni le moment de notre engagement"
Ils étaient entourés par la majeure partie des hommes du régiment, le 2e escadron étant en manœuvre, un de ses escadrons se trouvant par ailleurs sur le bateau "Tonnerre" pour un mois et demi.
Hier, le colonel Béchon a déclaré que "cette mission nous rappelle que nous ne choisissons ni l'ennemi, nie lieu, ni le moment de notre engagement. L'essentiel est d'être prêt et de se préparer sans relâche". Et d'ajouter : "L'escadron s'est également distingué lors des opérations de projections opératives et tactiques, montrant une grande maîtrise des procédures interarmées, avec l'Armée de l'air en particulier ".
"Des permissions qui sont bien méritées"
Et le 1er REC devrait - le chef de corps insiste sur l'utilisation du conditionnel - repartir au Mali : le 1er et le 4e escadrons rejoignant ainsi les autres forces françaises en mai. Par ailleurs, l'État-Major du régiment et une partie du 5e escadron "devraient" aussi aller à Abidjan en juin. Idem pour le 2e, en juillet.
Mais d'ici là, il y aura eu ce matin la visite du chef d'État-Major de l'Armée de terre, le général Bertrand Ract-Madoux, puis le 30 avril la célébration des 150 ans de Camerone et surtout comme le disait le colonel Béchon "des permissions bien méritées".
Tristan Jaureguy