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Légionnaire toujours...

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2018




Cheyenne Carron : « La Légion est une institution d’exception ! »

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https://www.bvoltaire.fr/

Mercredi dernier sortait le dernier film de Cheyenne Carron, Jeunesse aux cœurs ardents. Ce film, qui raconte la relation entre un jeune en quête d’idéal et un ancien combattant, veut rendre hommage à nos anciens combattants d’Indochine, d’Algérie, à nos soldats de façon générale et, plus particulièrement, à la Légion étrangère. Au micro de Boulevard Voltaire, Cheyenne Carron.

On peut voir ce très beau film actuellement à Paris au cinéma Le Balzac ou bien en le commandant directement en cliquant ici.

Vous sortez votre onzième réalisation, Jeunesse aux coeurs ardents.
Comment est né ce projet ?

J’avais envie de parler de la Légion depuis très longtemps. La Légion évoque des souvenirs de mon adolescence, de ma jeunesse et d’un idéal que j’avais quand j’avais 16, 17 ans.
Arrivée à Paris, je me suis engagée sur d’autres films. J’ai atterri un jour dans l’immeuble de Pierre Schoendoerffer et j’ai découvert son cinéma. Un jour, je me suis dit que le temps était venu de faire ce film. Il rend hommage aux soldats en général, et aux anciens combattants de la guerre d’Indochine et d’Algérie en particulier et parle d’un engagement dans la Légion étrangère.

Votre film parle de la relation entre un jeune en quête d’idéal et un ancien combattant.
Vous dîtes dans le film : « sans héros, la jeunesse est condamnée à mourir de froid ».
L’époque est-elle favorable aux héros
?

Je pense que la jeunesse est en quête d’idéaux. Si on fait l’effort d’aller fouiller dans le passé, nous avons une Histoire militaire et plus largement une Histoire des hommes en Europe assez exceptionnelle. Elle peut servir de socle et de support d’inspiration pour beaucoup de jeunes, mais le relais n’est pas toujours fait à l’école ou dans les médias. On nous parle peu de nos héros. Même dans le domaine du cinéma, peu de films mettent en avant les héros de notre Histoire. Prenons l’exemple des Cadets de Saumur ou la bataille de Camerone, pour revenir à la Légion. Il n’y a pas de film sur ces sujets. Il y aurait pourtant beaucoup à faire.
Même s’il est difficile de parler pour toute une jeunesse, je pense que cette jeunesse peut se transcender, se fortifier et s’exalter si on lui permet d’entrevoir des héros qui ont marqué l’Histoire et auxquelles ils peuvent s’identifier.
En France, les héros ne manquent pas.

La Légion étrangère est-elle une belle source d’héroïsme pour la jeunesse ?

La Légion, c’est l’héroïsme, bien sûr. C’est les batailles gagnées ou perdues avec panache. Mais ce n’est pas que cela, c’est aussi des valeurs, un code d’honneur, un idéal de solidarité entre hommes, une tenue face au monde et dans le combat. La Légion est une institution d’exception.
Il n’y a pas que le mythe. Il en faut évidemment pour pouvoir se transformer et avoir les modèles, mais c’est aussi une réalité.

Comment avez-vous réussi à convaincre les véritables anciens combattants de devenir acteurs dans votre film ?

Plutôt que d’être acteurs, je dirais qu’ils ont plutôt incarné leur propre rôle au service d’une histoire que je racontais.
Cela s’est fait assez naturellement. J’ai d’abord rencontré des responsables d’associations d’anciens combattants, notamment le Général Pinard Legry de l’association l’ASAF et la fédération Maginot, Les gueules cassées, etc.
J’avais déjà des films a montré qui parlaient de mon cinéma pour les mettre en confiance.
Ayant le soutien de la Légion étrangère, c’était beaucoup plus simple.
Parce qu’ils ont cru en mon projet, ces hommes m’ont soutenu et m’ont ouvert les portes de leurs connaissances. Le Général Pinard Legry m’a en particulier beaucoup soutenue tout au long du film. Il m’a permis de rencontrer des anciens.
À chaque fois, je leur racontais mes motivations et l’histoire de ce film.
Dès lors, je pense au Général Gausserès, patron de la FSALE. C’est un homme remarquable qui m’a ouvert beaucoup de portes. Il m’a ramené beaucoup d’anciens de la Légion, car il savait que le film allait leur rendre hommage. Ils ont donc accepté de travailler avec moi. Bosser avec eux a été formidable pour moi.

Où peut-on voir votre film ?

Pour ceux qui vivent à Paris et qui souhaitent le voir en salle, il est projeté au Balzac.
Il est vrai que faire du cinéma hors système me ferme beaucoup de salles en France.
En revanche, ils peuvent l’acheter sur mon site.


“Jeunesse aux coeurs ardents” de Cheyenne Carron. Un hommage aux soldats français

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https://metamag.fr/

17 mars 2018 Gilbert Robinet

 


Ne vous y trompez pas : Cheyenne-Marie Carron n’est pas une débutante. Peut-être n’a-t-elle pas fait toutes les guerres comme la Lili du chanteur Philippe Chatel, pour autant, la réalisation de chacun de ses films fut un véritable combat. Jeunesse aux cœurs ardents est son neuvième long métrage et pour en arriver là, depuis que, installée dans un minuscule studio à Paris, elle constata qu’elle avait pour voisin Pierre Schoendoerffer, elle a du s’astreindre à une discipline de fer et consentir bien des sacrifices.

Ostracisée par les milieux officiels de la profession qui lui reprochent un cinéma trop engagé et ne lui fournissent aucune aide, Cheyenne est une combattante, une insoumise qui se saisit, en effet, de sujets difficiles mais toujours traités avec cœur, intelligence et honnêteté. Animée par de profondes convictions acquises à travers une vie personnelle atypique dont le sillon transparait toujours dans ses films comme une cicatrice, elle dit en images, avec spontanéité, ce qu’elle pense. Et ce qu’elle dit, en effet, n’est pas toujours dans l’air du temps.

Dans ce nouveau film, David a 20 ans. Il habite chez ses parents qui sont des bourgeois cultivés et sans histoires. Il ne se sent aucun point commun avec son père ingénieur avec lequel il lui est impossible de communiquer. Il suit avec aisance, mais sans passion, des études de philosophie. Mais malgré ce confort et cette facilité, ou à cause d’eux, David ne trouve pas sa place dans la société qui est la sienne. Il s’ennuie et, sans doute pour se prouver qu’il existe, il fréquente une bande de petits loubards qui commettent des « casses » à leur portée, c’est-à-dire médiocres, consistant à braquer les personnes qui retirent de l’argent aux distributeurs automatiques de billets, afin de, au nom d’un idéal un peu naïf, « prendre aux riches pour donner aux pauvres ».

Un jour, leur victime est un ancien militaire ayant servi dans la Légion étrangère et ayant fait la guerre d’Algérie. Henri, « le capitaine », refuse de baisser les yeux comme le lui ordonne un complice de David. C’est là l’acte fondateur de ce qui, petit à petit, provoquera chez David une admiration, voire une fascination, pour cet homme âgé dont la vie consiste à défendre des valeurs fort éloignées de son monde à lui en même temps que l’honneur et la mémoire de ses anciens soldats.

David se rapproche de plus en plus de cet homme étrange, méfiant et bourru, en qui il rêve de trouver un père de substitution. Henri, quant à lui, est à son tour apprivoisé par ce gamin chez qui il soupçonne une recherche d’idéal et d’absolu identiques à ceux qui étaient les siens quand il décida d’entrer dans l’armée.

Cheyenne Carron est une cinéaste. Son film est beau, harmonieux, fluide. L’esthétisme de certaines images comme la Cour d’Honneur des Invalides vide, au petit matin, le tombeau du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe, une cérémonie militaire à l’intérieur du Fort de Nogent, fief de la Légion étrangère et même la façade de l’hôpital militaire de Percy leur donne une véritable puissance évocatrice.

Quant aux acteurs, parmi lesquels on trouve plus d’amateurs, dont certains jouent leur propre rôle, que de professionnels, ils sont remarquables de justesse. Le naturel d’Arnaud Jouan, vrai comédien, qui interprète David, est impressionnant. Il est parfaitement dans son rôle puisque, de son propre aveu donné lors d’une interview, il a, au cours du tournage, éprouvé les mêmes sentiments que le personnage : Avoir eu l’occasion de rencontrer d’anciens légionnaires a particulièrement fait évoluer mon regard sur les valeurs de l’armée et l’engagement des soldats. L’histoire du film m’a vraiment parlé.

Henri, lui, c’est André Thiéblemont, un véritable ancien officier de Légion. Dans le film, c’est un taiseux et ses silences sont souvent plus évocateurs que ses rares paroles. Ses yeux bleus parlent pour lui, mais c’est avant tout une « gueule » impressionnante et dont la vérité crue des expressions nous émeut.

Quant aux seconds rôles, ils sont tenus par de vraies personnalités comme un véritable sous-officier blessé en Afghanistan ou d’anciens légionnaires parmi lesquels un ancien de Diên Biên Phu. Tout cela, vous l’aurez compris, c’est du lourd, du solide ; j’allais dire : ce n’est pas du cinéma.

Le thème principal du film est, je crois, commun à tous les films de Cheyenne, même si celle-ci n’en est pas forcément consciente : c’est celui de la conversion, c’est-à-dire de la capacité à changer quelque chose en autre chose ou quelqu’un en quelqu’un d’autre si possible meilleur. Ecoutons-la plutôt : A travers cette histoire, j’aimerais montrer à quel point ce qui peut sauver un jeune, c’est de tendre vers un idéal au-delà de lui, loin du confort et de la facilité, et s’engager pour quelque chose qui transcende. Comme dans son film l’Apôtre, en 2014, où un jeune musulman destiné à devenir imam se convertissait au catholicisme, David, le petit loubard, se convertira en un soldat d’élite. Mais il pratique aussi d’autres conversions : celle d’un père pour un autre, Henri, celle d’une famille pour une autre, la Légion.

Mais on trouve bien d’autres thèmes dans ce film comme, par exemple, celui de la transmission des valeurs et des traditions, symbolisée par le don d’un clairon porteur d’un pavillon en tissu où est inscrite la devise de la Légion étrangère: Honneur et fidélité. Cette scène poignante, au cours de laquelle il est bien difficile de contenir son émotion, est sans doute l’acmé du film. L’honneur et la fidélité, en particulier à la parole donnée, sont aussi deux références permanentes qui traversent cette histoire d’hommes.

Une histoire qui est un peu longue. Les sujets abordés sont nombreux et certains d’entre eux, comme la colonisation qui fait l’objet d’une opposition entre de jeunes maghrébins issus de l’immigration (remarquablement interprétés eux-aussi), pourraient à eux seuls faire l’objet d’un film. Mais Cheyenne est si passionnée, en particulier par les lignes de force qui fracturent son pays d’adoption, qu’elle voudrait, comme Camus, les saisir toutes : Je sais très bien que j’ai tort, qu’il y a des limites à se donner. A cette condition, l’on crée. Mais il n’y a pas de limites pour aimer et que m’importe de mal étreindre si je peux tout embrasser. (A. Camus- L’Envers et l’endroit).

De même, certaines séquences pourraient être plus courtes, mais là encore Cheyenne a tellement à cœur de nous faire partager ses sentiments qu’elle procède par démonstration plutôt que par simple suggestion en oubliant peut-être parfois que: L’art ne reproduit pas le visible, il le rend visible (Paul Klee).

Cela dit, l’art est aussi un moyen de provoquer des émotions. Or, pendant le tournage de la scène de la remise du clairon, l’un des anciens légionnaires présents a réellement pleuré. Dès lors, tout n’est-il pas dit ? Quand, de surcroit, ce qui est devenu très rare aujourd’hui, un film vante la solidarité, la fraternité, l’entraide, l’humilité et le service du drapeau à travers la caméra d’une jeune femme qui admire la Légion étrangère, on ne peut dire que…..merci Cheyenne !


Jeunesse aux cœurs ardents, un film à contre-courant

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https://lincorrect.org/

On peut dire beaucoup de choses de ce film. Mais les premiers mots qui chuchotent à notre oreille sont liberté, courage et sincérité. Cheyenne-Marie Carron est une grande cinéaste, de celles qui conjuguent la fougue avec la délicatesse. Autodidacte et prolifique, déjà neufs films dans sa besace, Cheyenne navigue dans des eaux hostiles, s’octroyant seule le droit d’imprégner les salles obscures de son regard chrétien et de son âme. Avec Jeunesse aux cœurs ardents, la réalisatrice de L’Apôtre revient avec un nouveau sujet terriblement d’actualité : la jeunesse dépouillée de modèles. Le film est une histoire d’hommes. Henri, ancien légionnaire, a les yeux d’Hélie Denoix de Saint-Marc et la même volonté de transmettre. David est un enfant de bourgeois de gauche, aimé mais déshérité d’idéaux. Par cette rencontre, la réalisatrice nous parle du passé pour réparer le présent et construire l’avenir.

 

Lire aussi : L’Apparition, un cinéma en quête de sens

 

C’est d’ailleurs dans ses moments d’intimité virile que le film trouve une candeur magnifique. Comme deux bêtes blessées, ils s’apprivoisent. C’est délicatement mené et sincèrement touchant. On y cause sens de l’honneur, fraternité, fidélité et patriotisme, des mots qui font aboyer les gauchistes et croasser les révisionnistes. Emportée par sa rage de réparer les injustices, Cheyenne-Marie Carron leste malheureusement son film de longueurs inutiles et de bavardages superflus. Des élans toujours bienveillants mais contre-productifs d’autant plus qu’elle saisit comme personne des silences qui valent mille paroles ou une simple main tendue qui se passe d’exégèse. C’est peut-être la limite de la scénariste, réalisatrice et productrice, celle de porter, à chaque fois seule, un film sur ses épaules.

 

Arthur de Watrigant

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Un légionnaire du 2e REP de Calvi sauve un enfant de la noyade dans la rivière de la Figarella

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https://www.corsenetinfos.corsica/

Rédigé par Jean-Paul-Lottier le Jeudi 15 Mars 2018

Mercredi en fin d'après-midi, un légionnaire du 2e Régiment Etranger de Parachutistes de Calvi qui effectuait une course d'orientation a proximité du Camp Raffalli a sauvé de la noyade un enfant âgé d'une dizaine d'année qui était sur le point de se faire emporter par les courants assez violents de la rivière de la Figarella, C'est un camarade de jeu, âgé lui aussi de 10 ans, qui a donné l'alerte

Un légionnaire du 2e REP de Calvi sauve un enfant de la noyade dans la rivière de la Figarella

Les faits se sont déroulés ce mercredi 14 mars 2018  dans l'après-midi mais n'ont été dévoilés que jeudi.
Un légionnaire du 2e REP effectuait une course d’orientation dans la région de la Figarella, aux abords du camp Raffalli.
Vers 17h30, alors qu’il cherchait une balise à proximité de la rivière, il entendait une voix appeler à l’aide.  
Aussitôt Il se précipitait  dans la direction des cris et trouvait sur la berge de la Figarella un enfant d’une dizaine d’années, paniqué, qui lui désignait un deuxième enfant, sensiblement du même âge, en train de se faire emporter par le courant avec son vélo.
Le légionnaire se jetait immédiatement à l’eau pour porter secours à l’enfant.
Après quelques minutes d’effort, il parvenait à le ramener sur la berge et rassurait les deux adolescents.  
Son intervention a été précieuse pour ces jeunes gens qui n’avaient pas mesuré la force du courant et que leurs parents ont retrouvé sains et saufs.
Le légionnaire quant à lui, après s’être assuré que tout le monde allait bien, a repris sa course d’orientation.  
Un acte de bravoure qui méritait d'être souligné.


L'armée française dans l'enfer de la jungle en Guyane : document inédit ce lundi soir sur C8.

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https://www.leblogtvnews.com/

Publié par François 26/02/2018

L'armée française dans l'enfer de la jungle en Guyane : document inédit ce lundi soir sur C8.

Crédit photo © Ligne de Front.

 

La Guyane, un bout de France à 7 000 kilomètres de la Métropole. Un territoire recouvert à plus de 90% par la forêt amazonienne.

Dans ce milieu hostile pour l'homme, les militaires des Troupes de Marine françaises et de la Légion étrangère doivent savoir survivre et se déplacer car ils ont une mission de premier plan : faire régner la loi dans une jungle devenue le nouveau Far West. Ils traquent des chercheurs d'or clandestins qui viennent piller les réserves en or de la France et ils détruisent leurs mines illégales.

Environ 10 000 orpailleurs brésiliens ou surinamais déboisent illégalement la forêt, creusent la terre et la polluent en déversant des milliers de litres de mercure pour traiter le précieux métal. Une catastrophe écologique. Leur trafic est évalué à plusieurs centaines de millions d'euros chaque année.

Les militaires sont également à la poursuite d'une bande armée qui rançonne et terrorise les chasseurs d'or. Avant de partir en mission, les soldats français passent par le Centre d'Entraînement en Forêt Equatoriale en Guyane. Pluies diluviennes, animaux dangereux, humidité à 90% et épreuves physiques redoutables, c'est l'une des formations les plus exigeantes de la planète.

L'équipe de ce document inédit diffusé le lundi 26 février en première partie de soirée sur C8 a suivi 18 légionnaires en stage. Pendant deux semaines, ils vont apprendre à vivre dans des conditions extrêmes et s'entraîner au combat en jungle.

Un documentaire réalisé par Julien Ferrat et Raphaël Pellegrino et produit par Ligne de Front.


Accident mortel de "Wingsuit" : L'adjudant Serge Leroy sera inhumé à Calvi

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https://www.corsenetinfos.corsica/

Rédigé par Jean-Paul-Lottier le Mercredi 21 Février 2018

 

Ainsi que nous l'avons révélé ce mercredi matin, un militaire du 2e REP de Calvi, qui se trouvait en permission, s'est tué mardi dans la secteur du Capu Ortu près de Piana alors qu'il s'adonnait à sa passion, le base jump. Dans un communiqué publié sur son site, le 2e REP de Calvi a divulgué son identité. Il s'agit de l'adjudant Serge Leroy, 43 ans, 14 ans de service au sein de la Légion. Il était père de deux enfants. Sa dépouille sera inhumée au carré militaire de Calvi

Accident mortel de "Wingsuit" : L'adjudant Serge Leroy sera inhumé à Calvi

Le communiqué officiel paru sur le site internet du 2e Regiment Etranger de Parachutistes:
"" Le colonel Jean de Monicault, commandant le 2e Régiment Etranger de Parachutistes, a le regret d'annoncer le décès de l'Adjudant Serge Leroy, survenu accidentellement le mardi 20 février lors d'une permission de longue durée, alors qu'il s'adonnait à sa passion le "Wingsuit".
Agé de 43 ans, l'adjudant Serge Leroy avait rejoint le 2e REP en 2003.
Il exerçait en tant qu'adjudant d'unité de la compagnie d'appui.
Sous-officier supérieur particulièrement doué et apprécié, il avait participé à plusieurs opérations extérieures: Tchad en 2015, Afghanistan en 2008 et République de Côte d'Ivoire en 2004.
Titulaire d'une citation, il était promis à un très bel avenir.
Sa dépouille sera inhumée au Carré Militaire de Calvi".


Nicolas Roumiantzoff, un héros méconnu et si atypique

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https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/

15.02.2018

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La vie du légionnaire Nicolas Roumiantzoff (pour lire sa biographie, cliquer ici) a de quoi surprendre et ravir, surtout quand on apprend que ce saint-Cyrien, qui a choisi la Légion, terminé sa carrière en 1962 comme général de brigade avec 22 citations, est aussi comte et fils d’un général d’infanterie du tsar Nicolas II.

Nicolas Pierre Roumiantzoff, le fils du "Roum" vient de publier aux éditions du cherche midi un livre passionnant sur la vie de son père. Le livre est intitulé Le Roum. Le spahi du général de Gaulle (272 pages, 19,50 €). Le fils, avec bonheur, y retrace l'itinéraire ("véritable épopée") de ce père "atypique, anti-conventionnel et strict", passionné par "la guerre et les femmes".

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Mort en 1988, le "Roum" méritait bien ce livre-hommage. A lire avec délectation.


La Saint Valentin en 1945: mon arrière-grand-mère raconte

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https://blogs.mediapart.fr/

14 févr. 2018

 

La Saint Valentin après la guerre, pour mon arrière-grand-mère alsacienne, ce n’était pas facile. Son amoureux était en prison, car allemand. Voici comment ils se retrouvèrent.

Quand j’ai demandé à ma grand-mère de me raconter l’après-guerre, elle me parla de cette histoire d’amour incroyable que je souhaite partager aujourd’hui en ce jour de fête - l'histoire d'une française et d'un allemand qui s'aimaient en 1945.

Au lendemain de la capitulation de l'Allemagne, la mère de ma grand-mère Marie Joséphine Baas ne savait toujours pas où se trouvait son homme – un certain Wilhelm Friedrich Zirbus. Fuyant l’Allemagne nazie, cet allemand avait rejoint la légion étrangère en 1938 - et devint Guillaume Fréderic Zirbus de son nom francisé.

Manque de chance, lorsqu’il revint voir mon arrière-grand-mère à Strasbourg pour l’épouser en 1942, sa volonté d’acquérir la nationalité française mécontenta les autorités nazis qui le jetèrent en prison, pour trahison. Il resta des années en détention sans pouvoir écrire à sa femme, sans qu’elle puisse savoir où il se trouvait ou s’il était en vie. C’est donc une femme déterminée à retrouver son mari qui, en 1945, décida de le rechercher coute que coute, en se rendant à chaque commissariat de Strasbourg pour trouver trace de son Guillaume bien-aimé.

Or il fallait un courage immense pour oser rechercher son mari allemand en France libérée. A chaque fois que Marie, mon arrière-grand-mère, demandait des informations aux autorités françaises elle se faisait elle-même suspecter d’avoir collaboré avec l’occupant, puis interpeller et menacer. Elle échappa à la tondeuse et autres humiliations d’après guerre grâce au fait que son fils avait servit quinze ans dans l’armée française. Elle trouva le nom de son mari un an plus tard. Il n’avait pas été envoyé dans un camp ou au champ de bataille comme elle l'avait redouté, il se trouvait simplement à quelques lieux de Strasbourg, toujours en prison cependant…

Marie comprit alors que Guillaume était toujours détenu en 1946. A la fin de la guerre les détenus avaient été libérés, mais pas Guillaume – quand les forces françaises virent un allemand en prison, un « boch », ils le gardèrent en prison. Wilhelm ou Guillaume avait donc passé cinq ans en détention, pour les nazis parce qu’il voulait s’appeler Guillaume et pour les français parce qu’il s’appelait Wilhelm.

Guillaume et mon arrière-grand-mère Marie purent enfin célébrer leur amour en 1947, cinq ans de séparation plus tard.

Joyeuse Saint Valentin à toutes et à tous, vive l’Amour… et vive l’Europe.

Schams El Ghoneimi


Papiers d'identité de Marie Joséphine Baas, mon arrière grand-mère © Schams El Ghoneimi

Papiers d'identité de Marie Joséphine Baas, mon arrière grand-mère © Schams El Ghoneimi


Légion étrangère : de l'engagement au combat

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https://video.lefigaro.fr/

Publiée le 14/02/2018

À l'occasion du 50e anniversaire de la présence des légionnaires parachutistes à Calvi, en Corse, ce documentaire plonge au cœur du camp Raffalli et de ses pensionnaires, dont les territoires d'interventions, les spécificités, les secrets et le code d'honneur en font le corps le plus convoité de l'Armée française. Pour cette immersion de plusieurs mois, Cécile de Ménibus a choisi l'action. Du recrutement au premier saut en parachute, cette enquête révèle les coulisses de ce prestigieux corps d'armée à l'étrange pouvoir d'attraction. Plus de 10000 jeunes tentent leur chance chaque année. Mais la sélection est sévère pour obtenir le droit de porter le fameux képi blanc


L'Indochine en guerre vue par un légionnaire hongrois

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https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/

10.02.2018

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Michael Kaponya est né en 1930 à Budapest. Il s'est engagé dans la Légion étrangère qu'il quittée avec le grade de caporal chef, en 1953. Après un bref séjour parisien, il a pris la direction des Etats-Unis en 1955. Cinq ans plus tard, il devenait citoyen américain.

Fin 2017, il a publié chez Epée Edition, un petit livre de souvenirs sur son engagement dans la Légion étrangère et son expérience en Indochine (163 pages, 19,90 €, traduit de l'anglais par Jean Aurimond).

Michael Kaponya et sa mère (qui était veuve) ont quitté le Hongrie en novembre 1944, pour Passau en Allemagne. Puis Munich où il repris les cours au collège.

Dans l'Europe en ruines de l'après-guerre, le jeune homme a décidé de tenter sa chance en s'engageant dans la Légion. Il a alors rejoint la zone française et signé un contrat de 5 ans, le 12 novembre 1948 (matricule 61808).

Affecté au 4e REI de Fez, il a pris la route pour l'Indo en juin 1949, au sein du Renfort E-49. Une fois sur place, il s'est retrouvé affecté au 3e bataillon, de la 13e DBLE.

La suite du témoignage relate la vie et les combats du jeune légionnaire qui est rentré en France en août 1952, après ses trois années en Indo. A Marseille, Michael a ensuite été affecté au BSLE (bureau des statistiques de la Légion étrangère) chargé d'étudier le profil des candidats de la Légion.

Il a quitté la LE en novembre 1953 et décidé de rejoindre sa mère aux USA, après avoir hésité à signer un nouveau contrat.


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