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Razzia des clubs Tarra Maré et du 2e REP de Calvi aux championnats de France de Jiu-Jitsu brésilien à Paris

Corse Net Infos - Pure player corse

Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Lundi 10 Avril 2017

Lors des championnats de France de Jiu-Jitsu brésilien qui se sont déroulés le week-end dernier, Halle Carpentier à Paris, le club Tarra Maré de Calvi et la section Jiu-Jitsu du 2e Régiment Entranger de Parachutistes, entraînés par Sylvain Pelloux-Prayer, se sont distingués en obtenant 8 médailles, dont 2 titres de champion de France

Razzia des clubs Tarra Maré et du 2e REP de Calvi aux championnats de France de Jiu-Jitsu brésilien à Paris

8 compétiteurs du club Tarra Maré de Calvi et de la section jiu-jitsu du 2e Régiment Etranger de Parachutistes de Calvi, tous les deux entrainés par Sylvain Pelloux-Prayer, ont participé )à ces championnats de France de jiu-jitsu brésilien qui se sont déroulés le week-end dernier, à la Halle Carpentier à Paris

Le jiu-jitsu brésilien est un art martial cousin du judo, dont l’objectif est de contrôler son adversaire au sol puis de le soumettre par clé de bras, jambe, poignet ou étranglement. Près de 1000 participants de tout l’hexagone, Guyane et Réunion étaient présents sur les tatamis de la Halle Carpentier à Paris. Le premier jour était consacré au championnat « GI » c’est-à-dire avec le port du kimono. Le second jour a vu s’affronter les combattants « NO GI » dans une tenue plus proche de la lutte n’autorisant pas la saisie des vêtements.

Tournoi « Gi »

Les premiers à combattre samedi étaient les ceintures blanches master. En -64kg, Pélissier François, du club Tarra maré, remportait de belle manière son premier combat contre Youri Hugolini de Stenay en enchainant les points au sol. Il gagna également la demi-finale par abandon contre le combattant de Nancy. La finale l’opposait à Antohy Pageot qui fut rapide pour le projeter et dominer par un contrôle en « montée » c’est-à-dire à cheval sur l’adversaire. François perdit sur clé de bras mais ramène une belle seconde place à la Corse dans une catégorie de neuf combattants.

En -82kg, l’ajaccien Philippe Monso accédait à la demi-finale après un premier combat bien géré tout en domination sur son adversaire. Le parisien Sébastien Duru ne lui laissa pas le temps d’en faire autant en le projetant par ramassage de jambe puis en le contrôlant par différentes positions jusqu’à la fin du combat. Une belle troisième place tout de même pour Philippe Monso qui effectuait sa première saison en jiu-jitsu.

Chez les ceintures bleus, Marie Laure Siméoni concourrait en master -64 kg. Un seul combat pour la calvaise qui mit d’entrée de jeu un gros pressing debout à sa concurrente Sarah Lelarge. Celle-ci amena le combat au sol ou Marie Laure réussit à passer « la garde » c’est-à-dire les jambes de son adversaire et à la contrôler sur différentes positions dominantes jusqu’à la fin du combat. Marie Laure, unique féminine de la section de Balagne, devenait donc championne de France de jiu-jitsu !

En master – 76kg, le légionnaire Rafal Boguszewski joua de malchance en affrontant dès le premier tour le favori du tournoi. Malgré un combat équilibré sur des tentatives de contrôle et une avance aux points jusqu’à la fin du combat, Boguszeswski s’incline face au futur champion de France et ne put accéder au podium.

En ceintures noires, l’élite du jiu-jitsu français s’était donné rendez-vous. Raphael Outeiro, membre également du deuxième REP de Calvi, réalisa un combat acharné face au Parisien Julien Fouche sans parvenir toutefois à le renverser. Fouche gagna le combat mais ce fut une bonne expérience pour Raphael qui réalise ses premières compétitions en ceinture noire.

Enfin en Master -82kg, Sylvain Pelloux-Prayer, entraineur des sections calvaises, fit un retour gagnant au plus haut niveau. Dominant en demi-finale le Parisien Soufiane Hammoud, il résista à une belle tentative de clé de cheville puis attaqua sur la même clé, obligeant son adversaire à abandonner. En finale, Sylvain rencontra une farouche résistance face au strasbourgeois Salah Mezhoud. A égalité de points à la fin du combat, le calvais ne gagne que d’un petit avantage mais ramène de cette façon le deuxième titre de champion de France à la délégation Corse.

Tournoi « no Gi »
Le dimanche, l’équipe de Balagne avait choisi de présenter les combattants n’ayant pu se rendre aux qualifications en kimono du mois d’octobre.

En intermédiaire -67 kg, Marc Dominé fit un beau retour à la compétition en accédant aux demi-finales qu’il perd sur une clé de cheville imposée par le normand Baptiste Thibault. Médaille de bronze donc pour le postier de Calenzana.

En -79kg, Rafal Boguzsewski fait encore parler sa malchance en tombant sur le meilleur combattant toutes catégories du tournoi, le lutteur Oulloubi Alikhanov, ce dernier ne laissant aucune chance au légionnaire d’avancer dans le classement.

Mathieu Annibalianno ne parvenait pas non plus à renouveler son exploit de l’Open de France et dût se soumettre sur clé de bras dès son premier combat.

En intermédiaire master – 85kg, Basan Outnasanov, légionnaire déjà sacré champion de France en kimono la saison passée, s’attaquait à une catégorie particulièrement relevée de vingt et un combattants. Aucun adversaire ne fut facile pour Basan qui luta et projeta tous ses opposants jusqu’à la demi-finale. Mais son opposant, bien que dominé dans le travail debout, parvint à amener le combat au sol et à placer une clé de bras dans les dernières minutes de combat. Déception pour le Calvais de ne pas accéder cette fois à la finale. Basan Outnasanov réalisa tout de même un parcours exemplaire en combattant de nouveau pour le titre toute catégories ou il termine troisième derrière des adversaires professionnels tous du niveau international.

Le tournoi s’achevait pour l’équipe de Balagne par le beau parcours en NO GI de Raphael Outeiro. Vainqueur de son premier combat, il accédait à la finale des avancés -67 kg ou il résista particulièrement bien à son adversaire Mathias Coliné, troisième européen de sa catégorie. Le légionnaire dût abandonner sur clé d’épaule juste avant la fin après un combat très convaincant.

Un bilan exceptionnel
Les deux sections de jiu-jitsu de Balagne, seuls Corses à participer aux championnats de Jiu-jitsu sur le continent, ont une nouvelle fois brillé : huit médailles sur deux jours dont deux titres de champion de France et deux titres de vice-champion de France. L’entraineur du club Tarra Maré et de la section Jiu-jitsu du 2 REP exprime sa satisfaction :

« Nous parvenons malgré notre très faible effectif de pratiquant, une vingtaine en tout sur les deux sections, à faire entendre la voie de la Corse sur le jiu-jitsu français. Nous espérons maintenant faire d’avantage connaitre ce bel art martial du futur à tous les Corses… » soulignait Sylvain Pelloux.

Résultats

Gi
Master ceinture blanche -64 kg : Pelissier François médaille d’argent

Master ceinture blanche -82kg : Philippe Monso médaille de bronze

Master ceinture bleu féminine : Marie Laure Siméoni médaille d’or

Master ceinture noire -82kg : Sylvain Pelloux-Prayer médaille d’or


No Gi

Senior intermédiaire -67kg : Marc Dominé médaille de bronze

Sénior intermédiaire -85kg : Basan Outnasanov médaille de bronze

Sénior intermédiaire toutes catégories : Basan outnasanov médaille de bronze

Sénior avancé -67kg : Raphael Outeiro Médaille d’argent.

L'art russe dans toute sa splendeur

Actualités

Publié le 12/04/2017

 

Les artistes Nika Abidov et Polina Izmailova accompagnées de la conseillère municipale Nicole Cathala.

Les artistes Nika Abidov et Polina Izmailova accompagnées de la conseillère municipale Nicole Cathala.

 

La magnifique galerie Paul-Sibra accueille actuellement une superbe exposition de peinture de l'artiste russe Polina Izmailova. Cette artiste est l'épouse d'un légionnaire de Castelnaudary.

À travers différents portraits d'hommes et de femmes, des peintures sur le Christ et la Vierge, puis avec toute une série de natures mortes, on est impressionné par la puissance de cette peinture.

Il est à noter l'incroyable nostalgie des paysages russes qui sont peints par Polina. Le visiteur est marqué par cette nostalgie, où l'éloignement avec la famille et des lieux est saisissant. De véritables photographies de souvenirs d'enfance et de paysages aux couleurs des quatre saisons. La rigueur de l'hiver, les couleurs chaudes d'un automne finissant et les peintures vivifiantes de l'été et du printemps nous font voyager dans le pays natal de Polina. Polina qui est une véritable artiste accomplie, puisqu'elle a écrit deux romans, et sept recueils de poèmes. Une autre épouse de légionnaire, Nika Abidov, violoncelliste, est venue jouer pour le vernissage. Une expérience unique que de voyager au son, en direct d'un violon, devant de magnifiques toiles. Une illustration musicale à renouveler.

L'exposition est actuellement à la galerie jusqu'au 16 avril.

La Dépêche du Midi

La belle et la bête de course

https://www.lalsace.fr/

le 12/04/2017 par Fabien Rouschop

Driss et Caroline El Himer le jurent : ils ne parlent pour ainsi dire jamais de course à pied à la maison. Et pourtant, leur quotidien, chez eux à Geudertheim, tourne majoritairement autour de ce sport qui fait d’eux l’un des couples les plus prolifiques de la discipline en Alsace.Photos  L’Alsace/ Jean-Marc Loos

Driss et Caroline El Himer le jurent : ils ne parlent pour ainsi dire jamais de course à pied à la maison. Et pourtant, leur quotidien, chez eux à Geudertheim, tourne majoritairement autour de ce sport qui fait d’eux l’un des couples les plus prolifiques de la discipline en Alsace.Photos L’Alsace/ Jean-Marc Loos

C’est un samedi après-midi comme un autre pour la famille El Himer. Caroline prépare l’une ou l’autre pâtisserie en cuisine, Driss va bientôt s’en aller diriger un entraînement à Brumath, Jade (7 ans) est à son cours de clarinette et Maude (6 ans) fredonne un air de la Reine des Neiges dans sa chambre. Dehors, un beau soleil printanier inonde la magnifique bâtisse construite il y a quatre ans dans ce nouveau quartier de Geudertheim, coquet petit village de 2500 habitants au nord de Strasbourg.

Rien ne semble pouvoir troubler le calme apparent. Et pourtant, le quotidien des El Himer s’accélère bien plus souvent qu’à son tour, jusqu’à atteindre chaque dimanche une vitesse moyenne de 16 à 20 km/h, quand maman et papa chaussent leurs baskets et trustent les podiums des courses de la région. Pour Driss, c’est désormais un hobby après avoir été un vrai métier qui l’a vu revêtir le maillot de l’équipe de France à 27 reprises, être l’un des tout meilleurs spécialistes mondiaux de cross-country entre 1998 et 2010 et participer aux Jeux Olympiques d’Athènes sur marathon en 2004. Pour Caroline, cette passion a ressuscité il y a trois-quatre ans pour bien vite se muer en véritable razzia : depuis 2014, Madame El Himer a accumulé la bagatelle de 36 victoires sur route, renouant le fil d’un sport qui ne la comblait pas plus que ça du temps où elle s’appelait encore Caroline Gross.

« Raciste ou pas raciste, je dis bonjour à tout le monde »

C’est pourtant bien au détour d’un cross, la discipline qu’elle aime le moins, qu’elle va tomber sous le charme de son futur époux. Nous sommes à Chartres, le 7 mars 1998. La blondinette de Geudertheim, grande et fine comme les asperges qui poussent à deux pas de sa maison, se retrouve dans le même hôtel qu’un beau brun de 23 ans, soldat de la légion étrangère arrivé un an et demi plus tôt de son Maroc natal. Driss ne parle quasiment pas un mot de français, « mais c’est lui qui m’a draguée ! » , jure Caroline.

Le lendemain, elle remportera le titre de championne de France juniors par équipes avec les demoiselles de l’Unitas Brumath, avant que son légionnaire ne décroche à la surprise générale la première de ses huit couronnes nationales Élite, à la faveur d’une naturalisation express opérée quelques jours auparavant.

« Il m’a offert son bouquet de vainqueur et à partir de là, il n’a pas arrêté de m’appeler, se remémore-t-elle. On a caché notre relation jusqu’en 2001-2002. Puis, en 2003, on a emménagé ensemble à Brumath, juste après son record sur marathon à Paris (2h06’48’’) . »« Jusque-là, je venais une à deux fois par mois à Strasbourg, rappelle Driss, alors basé au 1er Régiment étranger à Aubagne. À chaque fois, c’était avion, hôtel et resto. J’étais célibataire, je gagnais plutôt bien ma vie grâce à l’athlé, donc j’utilisais mon argent pour voir Caroline dès que je le pouvais. »

L’étonnement, pour ne pas dire la désapprobation, a pris le relais quand le couple mixte s’est affiché au grand jour. « Un musulman, Marocain d’origine, parlant mal le français, soldat de la légion étrangère et dont le boulot était de courir, ça faisait beaucoup pour le milieu d’où je venais, soupire la Geudertheimoise de 35 ans. Jusqu’au lycée, j’avais surtout été confrontée aux idées d’extrême-droite. Au début de notre relation, ça a été dur, et ça l’est encore parfois aujourd’hui. » Car Driss a beau faire partie du paysage local depuis bientôt quinze ans et être Français depuis encore plus longtemps, le contexte arabo/islamophobe post-attentats et le racisme ordinaire lui rappellent régulièrement ses origines. Encore récemment, on lui a déboulonné l’une des roues de sa Twingo pendant qu’il s’entraînait et même vertement invité à rentrer chez lui au milieu d’un footing en forêt…

Pas du genre à s’apitoyer, le gamin de Tiflet, à 50 kilomètres de Rabat, prend les choses avec philosophie. « Raciste ou pas raciste, je dis bonjour à tout le monde, ça fait partie de mon éducation, indique-t-il posément. Et puis, je n’ai rien à me reprocher… » Caroline, elle, s’est réconciliée avec la société grâce au Théâtre national de Strasbourg, où elle fait carrière depuis 2003 dans les ressources humaines. « Je m’occupe notamment des contrats des intermittents. Je me suis très vite sentie à l’aise dans ce milieu où on se fiche pas mal que tu sois blanc, noir, arabe ou gay. »

« Driss, plus t’es nul, plus tu l’intéresses »

Pour ne rien gâcher, son emploi du temps lui permet de s’entraîner entre midi et deux, après l’avoir longtemps fait en poussant la charrette dans laquelle ses deux petites filles s’endormaient au bout de quelques centaines de mètres. « Cette charrette, c’est le seul élément de la petite enfance de Maude et Jade que j’ai gardé, sourit la fille du maire de Geudertheim, tellement mordue qu’elle se cache parfois pour aller s’entraîner, de peur de se faire gronder par son coach de mari. Driss était très souvent absent à l’époque, alors ces sorties avec les filles, c’était un moyen pour moi de m’évader, de respirer. Je n’allais quand même pas payer une nourrice pour que ‘‘madame’’ aille courir… Et puis, en 2012, l’envie de faire de la compétition est revenue, après huit ans de pause. La charrette m’avait renforcée physiquement. Alors quand j’ai fait le 10 km des Courses de Strasbourg 2013 en 50 minutes en poussant les filles, je me suis dit que ça pouvait valoir 40 minutes toute seule. » Trois ans plus tard, Caroline El Himer a porté son record à 35’41’’ lors des Foulées de Rosenau et compte bien l’améliorer ce samedi au même endroit.

Driss, parrain de l’épreuve frontalière, sera là aussi, mais « à la cool ». Désormais bien plus intéressé par l’avenir de ceux qu’il entraîne que le sien, l’international tricolore se contente de quatre petites sorties par semaine. « Aujourd’hui, c’est au feeling, mais bon, quand on passe de 12-13 séances hebdomadaires à quasiment plus rien, on le sent, indique-t-il malicieusement. À mon âge (43 ans) , c’est surtout la récupération qui est difficile. Mais bon, tout ça ne me manque pas, surtout pas le monde du haut niveau, tellement hypocrite et ingrat. Mon petit plaisir à moi, c’est juste de réussir encore à courir un 10 km en 30 minutes et à battre des petits jeunes de temps en temps. »

Parallèlement, son auto-entreprise de coaching a vu près de 230 adultes faire appel à ses services, entre deux groupes à Strasbourg, trois à Mommenheim et un dernier, exclusivement féminin, à Eckwersheim. Sans compter les cours individuels et ces quelques amis qui lui ont demandé de les préparer au prochain marathon de Berlin. Soit un temps plein « de 40 heures par semaine » , entièrement dédié à des coureurs amateurs. « Driss, plus t’es nul, plus tu l’intéresses » , résume Caroline.

« On passe pour les fous du village »

« Entre les filles, le boulot et les entraînements, on est au taquet du matin au soir, constate le natif de Khezazna. On passe un peu pour les fous du village à courir partout tout le temps. Mais on n’a rien sans rien. » Tant pis pour le jardin qui n’en est toujours pas un derrière la maison et tant pis pour ces retrouvailles devant la télé, le soir vers 22 h, qui les voient généralement sombrer au bout d’un petit quart d’heure… « Cela dit, on a toujours fait passer la famille avant, affirme Caroline, dont la progéniture se voit pour l’instant plus sur le podium de « The Voice » que celui des courses de Schirmeck. On est bien organisé, on cuisine tous les jours, on reçoit nos amis, on se fait inviter et on ne se refuse rien. Bref, on ne vit pas que pour la course à pied… »

La preuve, l’autre dimanche, ils sont allés courir un 10 km à Paris - Caroline a fini 1re féminine, Driss 2e masculin - avant d’emmener Jade et Maude à Disneyland. « Dans ce cas-là, il faut prendre un peu sur soi pour faire la queue pendant 50 minutes alors que t’as les jambes en compote… (rires) Quand on est rentrés, on était rincés. » Et, comme chaque fin de dimanche ou presque, les deux gazelles de Geudertheim se sont regardées : « Dis, c’est toi qui fais les pâtes ce soir ? »

Guy Perrier, la disparition d’un capitaine d’industrie

https://www.estrepublicain.fr/

Le 04/04/2017

Directeur du centre de production d’Automobiles Peugeot à Sochaux de 1987 à 1990, Guy Perrier, capitaine d’industrie et historien, s’est éteint à l’âge de 92 ans.

Guy Perrier, directeur du site de PSA Sochaux de 1987 à 1990. Archives ER

Après avoir dirigé le site d’Automobiles Peugeot à Mulhouse de 1979 à 1987, Guy Perrier poursuit et achève sa carrière à l’âge de 75 ans à la direction de Sochaux.

Cet ancien officier parachutiste de la Légion étrangère et homme de caractère arrive dans le Pays de Montbéliard à la fin des années 1980. Sa mission est d’assurer la réussite du lancement de la 605. La nouvelle voiture haut de gamme fabriquée à Sochaux.

En 1989 démarre à Mulhouse une grève générale, qui gagne le groupe tout entier. Un conflit sur fond de revendications salariales alimenté par la publication dans le Canard Enchaîné de la feuille de paie de Jacques Calvet, alors président de PSA Peugeot Citroën.

Lors de cette page d’histoire mouvementée Guy Perrier veillera, avec l’assurance de l’homme entré dans la Résistance à l’âge de 15 ans, à ce que ce conflit, l’un des plus longs jamais vus chez le Lion, n’entraîne pas de drames comme en juin 1968 à Sochaux.

Guy Perrier quitte le monde de l’industrie pour se consacrer à l’une de ses grandes passions : l’Histoire contemporaine.

Dès 1997, il consacre un livre à Pierre Brossolette : « le visionnaire de la Résistance ». Puis, il publie en 1999 un ouvrage consacré au Colonel Passy et les services spéciaux de la France. Suivent plusieurs ouvrages dont un consacré au général Leclerc. En 2013, Guy Perrier publie une ultime étude intitulée « Françaises sous l’uniforme : 1852-1993 », consacrée à «douze résistantes, qui ont changé le cours de l’histoire ». Un ouvrage publié un an avant que Guy Perrier soit élevé, par décision du président de la République, Nicolas Sarkozy, à la dignité de Grand-croix dans l’ordre de la Légion d’honneur.

Jacques BALTHAZARD

Le sprint d’Ogari, le survol de Mezeghrane

La Voix du Nord

Par Maxime Prévost | Publié le 03/04/2017

 

Il était troisième l’année dernière, il est cette fois allé chercher le titre – son deuxième en deux semaines. Le Kényan Charles Ogari a signé un finish de haut vol pour coiffer sur le poteau son compatriote Vincent Nchogu.

Charles Ogari (doosard n°69) s’est imposé sur le fil face à Vincent Nchogu. photo thomas lo presti

Hier matin, lors des 31e foulées valenciennoises, Nchogu avait réussi à creuser l’écart à partir du 7e kilomètre, au prix d’une superbe boucle le long de la rue de la longue chasse, moment phare de ce tout nouveau parcours imposé par les travaux et les drastiques conditions de sécurité. Ogari, 25 ans, coureur de la légion étrangère, a alors sorti toutes ses tripes pour rattraper Vincent Nchogu et même le dépasser dans les tout derniers mètres. Le record de la course (28’31) n’est certes pas tombé hier, Ogari ayant couru en 29’06 (trois secondes de mieux qu’en 2016), mais le spectacle était au rendez-vous.

Ogari revenait sur la course : « J’ai commencé à sentir une douleur dans le bas du dos vers le 7 e kilomètre. J’ai alors stagné un petit peu et Vincent en a bien profité. J’ai pris mon mal en patience et gardé des réserves pour le sprint final car je savais que rien n’était joué. Au final, je pense que cette douleur ne doit pas être bien grave. » On retiendra par ailleurs que sur les quinze premières féminines, six battaient leur record personnel.

« J’ai commencé à sentir une douleur dans le bas du dos vers le 7e kilomètre. J’ai alors stagné un petit peu et Vincent en a bien profité. »

Chez les féminines, justement, l’Altoséquanaise Samira Mezeghrane a écrasé la concurrence en remportant la course en solitaire, en 32’42, soit plus de deux minutes de mieux que Mélanie Doutart (34’53), deuxième. La jeune maman, qui prépare les championnats de France, se rapproche de son record personnel (32’26) et fait tomber, au passage, le record de l’épreuve chez les dames.

Sur 5 km, c’est le coureur du coin Pierre Potteau qui est allé chercher une victoire difficile en moins de 15 minutes (14’54). Fatigué par un enchaînement de quatre courses en autant de week-ends, le champion du Cateau a dû se défaire de Christopher Gabet, accrocheur, mais finalement deuxième. La jeune Lilloise Sarah Achab a quant à elle fait souffler un vent (violent, pour le coup, en 18’24) de fraîcheur en remportant l’épreuve féminine.

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