AALEME

Légionnaire toujours...

  • Plein écran
  • Ecran large
  • Ecran étroit
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

La Newsletter 16/43 de l'AALEME.

Envoyer

La Newsletter 16/43 de l'AALEME.

A REDIFFUSER SANS MODERATION

Repas de Noël de l'AALEME.

 

Apéritif de bienvenue.


Salade Périgourdine aux magrets fumés et poêlée de cèpe déglacé au vinaigre de cidre. Toast de mousse de foie de canard.

Picatta de lotte au coulis de poivrons légèrement relevé à l'aigre douce et tombée de ;ratatouille fraîche.

L'assiette de l'affineur et sa petite salade aux noix.

Le Saint-Honoré à la crème diplomate.

(Vin et café compris)

 

Prix du repas : 32€

 

Participation de l'AALEME pour ses membres à jour de leur cotisation : 7€.

 

A régler auprès de notre trésorier, avant le mercredi 7 décembre 2016.

A l'adresse suivante : Trésorier AALEME, Espace les Chênes, 8 chemin des chênes, 34170 Castelnau le Lez.

 

Noël 2016 de l'AALE de Laudun

Entrée
Assiette nordique (Foie gras, saumon fumé sur toast, gambas)

Plat
Moelleux de dinde aux morilles
Pom’pin et fagots d’haricots vert

Fromage
Assiette de fromage et sa salade variée

Dessert+café
Sapin caramel chocolat

Le III/13e DLE en Indochine de septembre 1953 à mars 1954.

Ce qui est en ligne depuis la dernière Newsletter...

Lazare PONTICELLI : Un homme, une parole… de légionnaire. LIBRE OPINION de Serban ICLANZAN et Robert VICENTE.

Dernier légionnaire de la Grande Guerre, Lazare Ponticelli fut aussi le dernier poilu à nous avoir quittés, à l’âge de 110 ans. C’était le 12 mars 2008. Aujourd’hui et avec beaucoup de respect, il revient à un légionnaire devenu chef d’entreprise de parler de cet autre légionnaire fondateur d’entreprise, lui aussi.

Comme la majorité de ceux qui rejoignent la Légion étrangère, Lazare est venu avant tout pour ce qu’il appelait « le paradis » : la France. Il venait d’Italie, d’un horizon de misère où l’espérance était synonyme de fuite.

Son histoire est l’histoire d’un jeune homme par deux fois oublié et abandonné. La première fois, abandonné par les siens partis à la recherche d’une solution pour un meilleur avenir. Sans ses parents et sa fratrie, c’est un petit berger de 10 ans ne parlant pas un mot de français qui entreprend un long voyage à Paris. La faim et la misère seront du voyage aussi, comme une fatalité. Cependant le jeune homme arrive avec un trésor fantastique transmis par son père : l’honnêteté et le travail. Ceux qui croisent son chemin lui reconnaîtront ces qualités, lui accorderont leur confiance et il commencera par s’en sortir.

C’est avec un certain Pierre Pécuri qu’il fondera une petite entreprise. Mais la guerre et l’économie de subsistance qui se met en place rendent vains tous leurs efforts. Pour ne pas mourir de faim, Lazare s’engage dans la Légion. Pierre Pécuri partira sur le front lui aussi. Avant de se séparer les deux jeunes gens partagent leur fortune qui se résumait à deux louis d’or. Lazare lui dira : « Tu vois, Pierre, celui-là mourra avec moi. Et si on en revient, on les aura pour racheter du matériel et recommencer notre travail ». La vraie religion de Lazare Ponticelli sera pour toujours le travail.

Après avoir servi au front il sera abandonné une deuxième fois, cette fois-ci par la France et la Légion qui n’ont pas d’autre choix que de respecter les accords avec l’Italie qui prévoient que lui soient livrés tous les ressortissants italiens susceptibles de combattre dans l’armée de leur pays d’origine. C’est dans le froid des montagnes qu’il servira l’Italie face à l’Autriche. Il y découvrira la fraternité des combattants par-delà les tranchées, et la misère qui le poursuit encore et qui s’accommode si bien de cette guerre. Cependant le jeune survivant reviendra fort d’un trésor fantastique : l’honneur et la sagesse.

Deux fronts, deux pays. Deux ennemis. La même guerre, la même souffrance. L’enfant venant d’un triste néant et qui croyait en sa chance, découvre les abîmes de l’humanité et revient encore plus déterminé et assoiffé de vie. Lazare Ponticelli et deux de ses frères, Bonfils et Céleste – ce dernier lui aussi légionnaire – fonderont l’entreprise PONTICELLI Frères, entreprise de construction de cheminées d’usine devenue au fil des années un fleuron industriel. C’est Lazare qui fera tout pour qu’ils se retrouvent unis autour de ce projet. « Union – Travail – Sagesse », voici la devise de PONTICELLI Frères et elle enferme en elle ce dont il a toujours rêvé, ce qu’il a toujours cherché, mais aussi ce qu’il a trouvé dans ce parcours de survivant.

A l’approche du 11 novembre, Robert Vicente, mon aîné et mon camarade ancien légionnaire, m’a demandé de préparer quelques lignes pour « Ponticelli…un des nôtres ». Il avait pris soin de me glisser les mémoires de Lazare que j’ai découvertes et qui m’ont profondément bouleversé. Derrière le légionnaire, j’ai découvert un destin fait d’humilité et de détermination, un homme d’exception. Derrière Lazare Ponticelli j’ai revu nos camarades de la Légion, leurs histoires de vie, leurs destins et toujours cet honneur, cette fidélité, cette recherche du travail bien fait. Et enfin - comme une évidence - ce respectueux dévouement à la France et cet autre dévouement sincère à ses camarades, cette humanité qui n’est jamais aussi sublime que lorsqu’elle côtoie les souffrances et la mort.

Que Lazare ait pu refuser pendant longtemps les obsèques nationales est un fait bien connu. Ce qui compte c’est ce qui justifiait ce refus : « Ce n’est pas juste d’attendre le dernier poilu. C’est un affront à tous les autres, morts sans avoir eu les honneurs qu’ils méritaient. On n’a rien fait pour eux. Ils se sont battus comme moi. Ils avaient droit à un geste de leur vivant…Même un petit geste aurait suffi ».

Lazare Ponticelli est de la trempe de celui qui n’abandonne jamais les siens, car il connaît le prix et la souffrance de tous les abandons. Avec ses frères, il a bâti une entreprise prospère qui fait vivre aujourd’hui des milliers de gens. Du petit berger au « dernier poilu », la vie de Lazare n’a jamais été l’acceptation de la fatalité, mais une succession permanente de décisions courageuses, au nom de ses valeurs et de ses rêves. Son entreprise et ses rêves ne sont pas à vendre et il a prévu que l’assentiment de tous ses petits-enfants soit nécessaire à une telle opération. Car la valeur de son entreprise est réelle, mais aussi et fortement symbolique. Elle vaut le louis d’or d’une promesse. Mais quand on a été un jour légionnaire on connaît et on comprend la valeur de la parole donnée et de la promesse…

L’image que je retiens de cet homme et celle de celui qui, accompagné à la frontière par deux gendarmes qui devaient s’assurer de son transfert à l’armée italienne, décide de s’y rendre dans sa tenue de légionnaire au service de la France. A ce moment Lazare n’avait plus rien en sus de son louis d’or dans la poche si ce n’est la conviction qu’il possédait un destin et que celui-ci le liait à jamais à la France. Cet homme a donné à la France plus qu’elle ne lui a jamais donné et pourtant il a vécu toujours avec le sentiment de lui être redevable. Servir et ne pas se servir, des mots que nous entendons tous et depuis toujours à la Légion…

Ces lignes se veulent un hommage à Lazare, à nos camarades de tous temps, aux « engagés gamelle » ayant donné de leur santé, leurs rêves et leur jeunesse, à tous ceux qui par peur d’abandon ou pour ne pas abandonner ont servi et serviront avec « honneur et fidélité » dans les rangs de la Légion étrangère. On y rentre tous un louis d’or dans la poche : celui de nos rêves et celui d’une promesse.

Merci Lazare d’avoir tenu la tienne. Repose en paix aux paradis…en France.

Serban ICLANZAN et Robert VICENTE

Tout simplement légionnaires

Le premier défilé de la 13e DBLE à Millau.

9 novembre 2016

Le 11 novembre 2015 et pour la dernière fois, le 122e Régiment d’Infanterie a défilé jusqu’au Mandarous, derrière son drapeau. De nombreux Millavois s’étaient déplacés, pour partager ce moment riche en émotion, puisque le Régiment allait être dissous et le drapeau allait rejoindre l’École d’infanterie des Ecoles militaires de Draguignan.

Cette année encore à Millau, l’anniversaire de l’Armistice de la guerre de 1914-1918 revêtira un caractère particulier où le Souvenir et le Devoir de Mémoire tiendront une place importante.

En effet, pour la première fois, à l’occasion de la cérémonie du 11 novembre 2016, la Ville de Millau a l’immense plaisir d’accueillir la 13e Demi-Brigade de Légion étrangère.

A l’issue de la commémoration au monument aux Morts de la guerre de 1914-1918, la prestigieuse unité, basée sur le camp militaire de La Cavalerie, défilera jusqu’à la place du Mandarous.

Les établissements scolaires publics et privés de la Ville réalisent par ailleurs un travail remarquable de préparation et ne manqueront pas d’être largement représentés.

Aussi, les Millavois sont invités à venir nombreux, afin de célébrer tous ensemble le 98e anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918, mais aussi le 100e anniversaire de la bataille de Verdun et des combats de la Somme. Hommage sera alors rendu à tous nos soldats qui se sont battus pour un idéal de paix et de liberté.

Saint-Quentin : la mémoire des Poilus, gravée dans la pierre, va renaître

L'Aisne Nouvelle

Publié le 09/11/2016 Par Grégory BEUSCART

 

L’historien Frédéric Pillet travaille actuellement sur un livre relatant l’histoire des 1300 Saint-Quentinois victimes de la Grande Guerre, et inscrits sur le monument aux morts.

 L’inauguration du monument aux morts le 31 juillet 1927 a attiré une foule immense.  Archives municipales

L’inauguration du monument aux morts le 31 juillet 1927 a attiré une foule immense.

Difficile de ne pas le voir lorsqu’on emprunte le pont de l’Isle tant sa figure imposante se dégage. Tout le monde a déjà vu le monument aux morts, mais qui sait vraiment ce qu’il y a gravé dessus ?

Évoquée dès 1919, l’élaboration du mémorial a été confiée à l’architecte Paul Bigot, retenu pour les plans de reconstruction de la ville, et notamment le réaménagement du quartier de la gare. « Un homme très attaché à la construction antique, confie l’historien Frédéric Pillet. Il a fait appel, pour les parties sculptées, à deux sculpteurs, qui comme lui, ont obtenu le prix de Rome : Henri Bouchard et Paul Landowski, qui a également réalisé le Christ rédempteur dans la baie de Rio, et plus proche, les Fantômes du Chemin des Dames. »

À l’occasion de l’inauguration du monument le 31 juillet 1927, Le grand écho de l’Aisne, un bi-hebdomadaire d’informations de l’époque, avait imprimé un livre d’or reprenant la liste des 1302 noms des soldats, auxquels il faut ajouter 14 civils fusillés par les Allemands, et 45 victimes consécutifs aux bombardements durant la Première Guerre mondiale, qui sont inscrits sur le monument. 392 noms de victimes de la Seconde Guerre mondiale et 50 autres consécutifs aux conflits coloniaux et morts lors d’opérations extérieures, ont été rajoutés par la suite sur l’édifice.

« Il y a des erreurs dans ce livre d’or »

Mais si tous ceux qui sont inscrits sur le monument sont bien « morts pour la France », tous ne sont pas forcément de Saint-Quentin. « Il y a des erreurs dans ce livre d’or, reconnaît Frédéric Pillet. Des hommes sont indiqués « nés à Saint-Quentin, mais ce n’est pas la ville de l’Aisne. Inversement, il y a des gens nés près de Saint-Quentin et qui ont été inscrits sur le monument car ils ont habité Saint-Quentin. Il y a aussi des doublons, car sur le monument n’apparaissent que le nom et la première lettre du prénom. Et il y en a qui sont inscrits sur le livre d’or, mais pas sur le monument, car ils sont nés à Saint-Quentin, mais en sont partis très tôt. »

L’historien a donc poursuivi sa recherche en comparant les noms avec les fiches des matricules des soldats, désormais numérisées sur la base de données du ministère de la Défense, Mémoire des hommes. Et y a fait des découvertes étonnantes. « J’ai identifié deux Allemands qui sont inscrits sur le monument, précise-t-il. Un né à Bochum en Allemagne, l’autre en Alsace. Ils se sont enrôlés dans la Légion étrangère et ont donc combattu contre l’Allemagne, et ont fini leurs carrières militaires à Saint-Quentin. Il y a deux Belges aussi. »

Autre particularité de ce monument aux morts, les nombreuses fratries qui s’y trouvent. Dont l’histoire des jumeaux Albert et Égard Marcheix, nés à Saint-Quentin le 24 août 1889. « Les deux étaient typographes, ils ont fait leur parcours militaire ensemble à Soissons, se sont engagés dans le même régiment (le 67e régiment d’infanterie), et sont portés disparus presque le même jour à Longuyon (Meurthe-et-Moselle) le 24 et le 26 août 1914. » D’autres jumeaux, Edouard et René Coutant, ont connu le même sort, mais pas au même endroit. Et il y a les frères Cany, Alfred, Edmond et Gaston, morts pour deux d’entre eux dans la Marne, et le dernier dans la Meuse. Ou la famille Lecaillon qui a perdu trois de ses fils durant ce conflit.

Appel à témoins

À l’occasion du 90e anniversaire du monument aux morts l’an prochain, la direction du Patrimoine va sortir un ouvrage… sur l’ouvrage. Mais au lieu d’évoquer la genèse du bâtiment et le côté purement « objet », il a préféré s’intéresser à ceux dont les noms sont gravés dessus.

« Je recherche tout type de documents qui peut se rapporter aux Saint-Quentinois inscrits sur ce monument, et qui sont morts durant la Première Guerre mondiale, explique Frédéric Pillet. Je pense qu’il y a des Saint-Quentinois qui peuvent encore avoir chez eux des témoignages, des échanges de courrier ou même des portraits qui rendraient ces listes de noms un peu plus humaines. »

L’historien s’est notamment mis en quête des portraits de tous ces hommes déclarés morts pour la France. « J’en ai une quarantaine sur les 1300. Mais je pense pouvoir en trouver plus, poursuit-il. Pour autant, je ne compte pas faire une encyclopédie. »

Ces documents sont à transmettre à l’adresse suivante : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

 

 

Scorpion

Scorpion 2


Traduction

aa
 

Visiteurs

mod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_counter
mod_vvisit_counterAujourd'hui4510
mod_vvisit_counterHier4670
mod_vvisit_counterCette semaine15532
mod_vvisit_counterSemaine dernière18442
mod_vvisit_counterCe mois51646
mod_vvisit_counterMois dernier119907
mod_vvisit_counterDepuis le 11/11/0919910982

Qui est en ligne ?

Nous avons 3358 invités en ligne

Statistiques

Membres : 17
Contenu : 14344
Affiche le nombre de clics des articles : 42689259
You are here AALEME LES NEWSLETTERS DE L'AALEME 2016 La Newsletter 16/43 de l'AALEME.