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Marseille : un stage au 2e régiment étranger pour découvrir ce qu'ils ont de meilleur

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LaProvence.com

Mardi 08/11/2016

 

Des jeunes de quartiers marseillais découvrent un univers nouveau

Marseille : un stage au 2e régiment étranger pour découvrir ce qu'ils ont de meilleur

"Merci". C'est tout ce que Djamel, 23 ans, voudrait dire à Salim Bouali. Merci de lui avoir fait confiance, merci de l'avoir amené avec d'autres ados de la cité Felix Pyat, à Calvi, en Corse. C'est la première fois qu'il faisait ce voyage, comme la plupart ici, d'ailleurs. Certes, six jours au deuxième régiment étranger de parachutistes à défier des parcours de combattants dès le lever du jour, il y a plus reposant comme vacances. "On a passé six jours dans une tente militaire où il faisait très froid, sans même un jeu de cartes pour nous occuper", relate, à peine sorti du bateau, Farid, 18 ans. "Du coup, on a parlé, échangé... Beaucoup. La nuit, il arrivait que l'entraînement des légionnaires nous réveillent et, le matin, Hocine, l'un des encadrants, nous levait à 6 h 20." Préparation du déjeuner, nettoyage, échauffement et c'est parti : "Moi, c'est le kayak qui m'a marqué. Il fallait retourner le bateau et une fois la tête sous l'eau, le redresser par notre force commune". Sur un autre parcours, c'est Farid qui a eu un peu de mal : "Le sergent a demandé qui avait le vertige, j'ai répondu 'moi', il a dit et 'ok, aller on y va'. J'ai dû prendre sur moi pour y aller ! Mais je l'ai fait".

Au début, c'est toujours pareil, les jeunes la jouent un peu perso et puis, la nécessité de la collectivité, presque par instinct, prend le dessus : "À la fin du séjour, ils ont une vraie attention les uns pour les autres, se réjouit Anne-Sophie, une fidèle encadrante de ce dispositif. Et puis ils s'imposent des règles par la force des choses. Au début, ils se couchent à minuit, les derniers jours, il n'y a plus personne à 19 h ! Faire à manger, débarrasser, se respecter, tout devient naturel." Salim Bouali écoute. L'ancien légionnaire et président de l'association "En action pour les nations", préfère laisser parler les autres et laisser briller ceux qui le soutiennent, "le préfet de police Laurent Nuñez, le général Jean Maurin, commandant de la Légion étrangère".

En février, Salim Bouali conduira une douzaine de jeunes Marseillais en difficulté en stage de rupture, dans un camp en Guyane. Rupture, parce qu'il faut s'oublier, rompre avec ce qu'on connaît et accepter d'évoluer dans un univers nouveau pour découvrir ce qu'on a de meilleur. "C'est une quête de soi, confirme Salim. Une quête dont les jeunes reviennent toujours un peu changés." Il n'en tire aucune gloire. Tout juste un peu de fierté quand un Djamel, un Illiassa, un Cédric ou un Dylan, lui disent : "Merci".

Nadia Tighidet


Traduction

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