Par Cédric Gout | Publié le 05/03/2017
La région compte seulement trois amicales d’anciens légionnaires, dont celle de Phalempin. Ce dimanche matin, après le loto de la veille, l’association a organisé une bourse aux armes et objets militaires.
À l’entrée de salle des fêtes Jean-Baptiste Lebas, deux septuagénaires en uniforme et coiffés d’un béret rouge s’occupent de la billetterie. Pas besoin de plus pour sortir les 2€ d’entrée… Mais ces anciens parachutistes sont comme la plupart des exposants de cette bourse : souriants et passionnés par les objets militaires et tout ce qui touche à la Légion étrangère. Chaque année, la manifestation ainsi que le loto de la veille permet à l’amicale de venir en aide à ses membres lors des événements funestes de la vie. La bourse leur permet également de se retrouver entre passionnés.
Thierry Dauchy, le président de l’Amicale des anciens de la Légion étrangère, rappelle qu’il n’existe que trois amicales de ce type dans la région : à Lille, Valenciennes et Phalempin. « Nous sommes 50 adhérents, onze anciens légionnaires et des anciens bérets rouges. C’est dans le sud de la France qu’on trouve le plus d’amicales parce que les régiments ont toujours été basés là-bas. » À la différence des associations d’anciens combattants comme l’UNC ou l’AFN, la Légion étrangère existe toujours et pourtant l’amicale phalempinoise compte peu de « jeunes ». « En effet, c’est compliqué de faire venir les jeunes. Vous savez, quand on entre dans la Légion, c’est pour mettre de côté son passé. Les jeunes ont du mal à venir dans les associations d’anciens parce qu’ils n’ont pas envie de devoir plonger dans leur passé. »
Alors ce sont les anciens qui, via des associations comme l’amicale, cultivent les traditions de la Légion étrangère comme la Camerone, la fête de ce corps d’armée. Ou comme cette bourse aux objets militaires.
Ce dimanche matin, on trouvait de tout dans la salle des fêtes. De l’armement aux tenues, en passant par les insignes, les timbres, le vin du Puyloubier (vin de la Légion) ou des ouvrages, le collectionneur pouvait facilement repartir avec une trouvaille sous chaque bras.