Publié le 22/11/2016
«L'honorariat est une marque de gratitude envers une personne qui a rendu des services à l'institution qui l'honore», a souligné le général Maurin, commandant la Légion étrangère. Pour la Légion, «c'est le général Rollet qui lança cette tradition, en restant très mesuré dans cette mesure de gratitude», a-t-il poursuivi. «Véritable fondateur de la Légion moderne, visionnaire, il nous a montré la route à suivre en nommant à l'honorariat, avec parcimonie, des personnalités très diverses.
L'honorariat, pour la Légion étrangère, c'est d'abord la manière simple de rendre hommage, de manière gratuite et désintéressée, aux amis de la Légion qui entrent dans la famille parce qu'ils se sont distingués par leur abnégation, leur dévouement ou leur attachement à tous ces étrangers devenus fils de France, non par le sang reçu mais par le sang versé». À peine un peu plus de 1 200 personnes ont ainsi reçu cette distinction. Si Patrick Maugard a été choisi, «c'est d'abord parce qu'il est le maire de la ville, que sur quarante ans, cela fait déjà plus de la moitié que vous êtes à la tête de la ville, et j'ai pu mesurer votre fidélité envers le 4e étranger et la Légion étrangère, une fidélité marquée par votre présence systématique à toutes nos activités, et votre attachement à la solidarité légionnaire, votre soutien à la Solidaire et pas seulement puisque tous les ans, vous amenez le cassoulet aux anciens de Puyloubier où il est, je puis vous l'assurer, très attendu». Une distinction qui va droit au cœur du récipiendaire. «Il n'aura échappé à personne que j'ai un profond attachement à cette famille, dans laquelle je me reconnais autour de ses valeurs. Des valeurs liées à la défense de notre République, à son socle de solidarité qui guide son action au quotidien et dessine un destin collectif et intégrateur d'une efficacité exceptionnelle, au point de conduire des jeunes gens, qui n'ont découvert notre pays que quelques semaines auparavant, à sacrifier leur vie à la défense de nos valeurs», a souligné Patrick Maugard.
La Dépêche du Midi