Publié le 26/03/2015 Par BENOÎT FABISZAK
Comme tout parti politique qui se respecte, le Front national a aussi ses querelles internes… Dans notre journal de lundi, nous indiquions que les deux candidats frontistes dans le canton de Faches-Thumesnil ne semblaient vraiment pas à la fête, malgré leur résultat à l’issue du premier tour...
Un Seclinois, militant frontiste de longue date – ancien officier dans la légion étrangère, il aurait « accueilli Jean-Marie Le Pen en Indochine » –, a tenu à apporter quelques précisions. « Les raisons en sont simples, et depuis pas mal de temps, assure-t-il. On refuse de travailler pour la fédération du Nord tant qu’Éric Dillies en est à la tête. Il nous a trahis quand il a placé sa femme candidate aux municipales de Marcq-en-Barœul. Dans la cinquième et la septième circonscription, il y a une fronde contre lui. On a envoyé une quinzaine de lettres à Paris, sans retour. C’est pour cela que nous n’avons pas soutenu les candidats FN aux départementales ».
Dans un premier temps étonné, Éric Dillies réagit soudainement : « Ah, je crois savoir qui est ce monsieur. Il faut savoir que l’on parle de quelqu’un qui est en rébellion depuis 40 ans. La nostalgie camarade, c’est bon… Cette personne, je n’en veux plus à Seclin, c’est un repoussoir à militants », estime le secrétaire fédéral du FN de Lille. Selon lui, « tout va très bien dans la cinquième et la septième circonscription. Vénus Baudechon et Jean-Claude Guëll ont rejoint leurs militants à la permanence ».
« Il n’y a plus de problèmes »