Rédigé par () le Lundi 20 Juillet 2015
Cayenne, France | AFP | lundi 20/07/2015 - La première mise à jour cartographique de la frontière franco-brésilienne et de nombreux prélèvements botaniques ont été menés grâce à l’expédition inédite CNRS/Légion étrangère en forêt tropicale guyanaise, a assuré lundi à l'AFP le coordinateur de la mission.
Baptisée le "raid des 7 bornes", la mission s’est achevée vendredi 17 juillet, après plus de six semaines passées dans cette zone de montagnes, difficile d’accès.
« Les objectifs ont été remplis. Le principal était de reconnaître la région en vérifiant la position des bornes » qui jalonnent la frontière franco-brésilienne, a expliqué à l'AFP par téléphone le géographe du CNRS François-Michel Le Tourneau, coordinateur de la mission.
L’expédition a également permis « de collecter des informations sur l’accessibilité de la région, quelles sont les difficultés à passer, la quantité de kilomètres qu’on peut faire par jour », a-t-il précisé.
Les militaires, « tous brevetés du centre d’entraînement en forêt équatoriale (CEFE) » ont mené « une mission de renseignement sur les activités humaines dans la zone frontière » liées à l’orpaillage illégal, écrit le 3e REI. Ils ont aussi « perfectionné les techniques de progression et confirmé la capacité des légionnaires à durer en forêt profonde ».
« On a aussi collecté beaucoup de données notamment sur le plan écologique et botanique. On a relevé des endroits intéressants. Maintenant il faut retourner avec les archéologues pour regarder en profondeur et dater de manière précise cette présence », a rapporté le géographe.
Les premiers échantillons vont devoir être analysés, mais « l’impression qui demeure est celle de la diversité, notamment sur le plan végétal à laquelle on ne s’attendait pas, avec des configurations très différentes de colline à colline », a détaillé François-Michel Le Tourneau.
Une quinzaine de légionnaires du 3e régiment étranger d’infanterie (REI) de Kourou, placés sous le commandement du colonel Alain Walter, deux ethnobotanistes et François-Michel Le Tourneau ont parcouru près de 400 kilomètres à pied, le long des sept bornes installées depuis 1961-1962, qui marquent la ligne de partage des eaux, et dessinent la frontière entre le Brésil et la France.
En forêt profonde, un groupe entraîné peut espérer progresser à 1 km/h de moyenne, guère plus. Ici, l’expédition a avalé près de treize kilomètres par jour. « C’est un long chemin, mais pas aussi difficile que ce qu’on avait pu croire au départ. En fait c’est surtout grâce à la planification et la conduite de l’opération que le voyage a été facilité » a noté Le Tourneau, qui a salué le travail des légionnaires.
« J’ai assez l’habitude de travailler avec les militaires. Ceux du 3e REI avaient été sélectionnés pour leurs compétences. Ils sont très ouverts d’esprit, il y a eu une très belle osmose », a-t-il noté.
La mission avait débuté le 2 juin, depuis la commune de Maripa-Soula, frontalière avec le Suriname et située dans l’Ouest de la Guyane.
Baptisée le "raid des 7 bornes", la mission s’est achevée vendredi 17 juillet, après plus de six semaines passées dans cette zone de montagnes, difficile d’accès.
« Les objectifs ont été remplis. Le principal était de reconnaître la région en vérifiant la position des bornes » qui jalonnent la frontière franco-brésilienne, a expliqué à l'AFP par téléphone le géographe du CNRS François-Michel Le Tourneau, coordinateur de la mission.
L’expédition a également permis « de collecter des informations sur l’accessibilité de la région, quelles sont les difficultés à passer, la quantité de kilomètres qu’on peut faire par jour », a-t-il précisé.
Les militaires, « tous brevetés du centre d’entraînement en forêt équatoriale (CEFE) » ont mené « une mission de renseignement sur les activités humaines dans la zone frontière » liées à l’orpaillage illégal, écrit le 3e REI. Ils ont aussi « perfectionné les techniques de progression et confirmé la capacité des légionnaires à durer en forêt profonde ».
« On a aussi collecté beaucoup de données notamment sur le plan écologique et botanique. On a relevé des endroits intéressants. Maintenant il faut retourner avec les archéologues pour regarder en profondeur et dater de manière précise cette présence », a rapporté le géographe.
Les premiers échantillons vont devoir être analysés, mais « l’impression qui demeure est celle de la diversité, notamment sur le plan végétal à laquelle on ne s’attendait pas, avec des configurations très différentes de colline à colline », a détaillé François-Michel Le Tourneau.
Une quinzaine de légionnaires du 3e régiment étranger d’infanterie (REI) de Kourou, placés sous le commandement du colonel Alain Walter, deux ethnobotanistes et François-Michel Le Tourneau ont parcouru près de 400 kilomètres à pied, le long des sept bornes installées depuis 1961-1962, qui marquent la ligne de partage des eaux, et dessinent la frontière entre le Brésil et la France.
En forêt profonde, un groupe entraîné peut espérer progresser à 1 km/h de moyenne, guère plus. Ici, l’expédition a avalé près de treize kilomètres par jour. « C’est un long chemin, mais pas aussi difficile que ce qu’on avait pu croire au départ. En fait c’est surtout grâce à la planification et la conduite de l’opération que le voyage a été facilité » a noté Le Tourneau, qui a salué le travail des légionnaires.
« J’ai assez l’habitude de travailler avec les militaires. Ceux du 3e REI avaient été sélectionnés pour leurs compétences. Ils sont très ouverts d’esprit, il y a eu une très belle osmose », a-t-il noté.
La mission avait débuté le 2 juin, depuis la commune de Maripa-Soula, frontalière avec le Suriname et située dans l’Ouest de la Guyane.