Publié: 14/07/2015
Contraintes budgétaires, mais aussi de sécurité obligent, le traditionnel défilé du 14-Juillet a été allégé cette année. Les 3.500 soldats, 55 avions, 31 hélicoptères et 208 véhicules qui se sont succédés mardi matin sur les pavés des Champs-Elysées ont toutefois assuré le spectacle. 156 militaires mexicains ont ouvert la parade.
Les forces antiterroristes à l’honneur
Avec plusieurs temps forts. Les militaires mexicains, sous le regard de leur président Enrique Peña Nieto, invité d’honneur de l’événement en grand dam des ONG de son pays, étaient les « guest stars » de la parade qu’ils ont ouverte avec six fauconniers portant trois aigles royaux et trois buses.
Ce défilé « post-Charlie » a ensuite pour la première fois rendu hommage à toutes les forces engagées dans la lutte contre le terrorisme sur le territoire national, des unités d’élite de la police et de la gendarmerie (RAID, BRI, GIGN) aux 7.000 soldats de l’opération Sentinelle.
Comme chaque année, ce sont les pionniers de la Légion étrangère qui ont fermé le défilé des troupes à pied, avec leur pas plus lent, leur hache et leur tablier, symboles des sapeurs qui ouvraient les brèches lors des campagnes militaire.
Les hélicoptères, les troupes motorisées et la cavalerie de la Garde Républicaine ont ensuite pris le relais avant une animation finale, avec saut de parachutistes devant la tribune officielle.
Des militaires Mexicains sur les Champs-Élysées
Enrique Pena Nieto entame depuis lundi 13 juillet, une visite officielle de quatre jours dans l’Hexagone, au cours de laquelle plusieurs accords doivent être signés. Il s’agit de la première visite d’État d’un président mexicain depuis 18 ans.
Le point d’orgue de cette visite est le défilé militaire du 14 juillet sur les Champs-Élysées, où le Mexique fut à l’honneur avec la présence de 156 militaires mexicains ouvrant la parade. « C’est la première fois qu’un pays d’Amérique latine est invité à participer au défilé », explique-t-on côté mexicain.
À l’Élysée, on rappelle que c’est également la première fois qu’une visite d’État est organisée au moment de la fête nationale. Les deux parties insistent sur la dimension symbolique de ce déplacement.