5 juillet 2015
Médiateur d’une cité, ancien légionnaire, Salim Bouali est de passage à Montigny-lès-Arsures ce dimanche, pour partager son expérience dans le Jura.
De par son parcours personnel et professionnel, Salim Bouali (aujourd’hui médiateur dans une cité à Marseille, hier membre de la Légion Etrangère) veut partager son expérience : les différences culturelles sont une richesse. Pour lui, des personnes d’origines très différentes « peuvent trouver une vraie cohésion dans l’effort, et plus encore au travers de l’entraide ».
Trois questions à Salim Bouali avant sa conférence à Montigny-lès-Arsures ce dimanche 5 juillet, à 17 h.
Comment vous présenteriez-vous à ceux qui ne vous connaissent pas ?
C’est selon l’intervention que je fais : soit comme médiateur, comme tonton… Je suis président de l’association EAPN (En action pour les nations) et le fondateur du Centre d’instruction civique.
Pourquoi donnez-vous une conférence dans le Jura ?
Parce qu’il y a des jeunes. Par le bouche à oreille, notre travail commence à avoir un écho favorable dans les villes, auprès des gens du milieu. Le pasteur du Jura, je suis aussi pasteur, m’a contacté pour venir sensibiliser les jeunes de votre région.
Quel est votre message ?
Redonner une chance. Tendre la main à celui qui a mal négocié son virage dans la vie. Je pose la question : pourquoi notre jeunesse est malade ? Est-ce que ce sont les seuls malades ? Et la cellule familiale ?
L’association a pour objectif de sensibiliser les jeunes aux valeurs de la République ; sensibiliser les parents sur le rôle de la cellule familiale dans la société ; sur le choc des cultures ; pourquoi la religion divise alors qu’elle doit nous unir ? Est-ce la faute de Dieu ou des hommes ? Quand l’homme se prend pour Dieu, alors les choses ne peuvent aller qu’en empirant. L’homme défend son pré carré. Dieu s’en fout de ces frontières.