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Gard : la Grande Guerre, une mémoire toujours vive

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STEPHANE CERRI

Auguste Chabaud a passé 4 années au front, un carnet à dessin toujours sur le coeur. A découvrir au musée Auguste-Jacquet, à Beaucaire. STEPHANE CERRI

Dans les années 30, longtemps après la guerre, Léo Lelée se figure en poilu dans cet autoportrait. A découvrir au musée Auguste-Jacquet, à Beaucaire. PIXSDN STEPHANE CERRI

Parmi les films évoquant l'histoire de la Première Guerre mondiale, A l'ouest rien de nouveau. D.R.

A Alès, l'exposition du musée du Colombier revient sur l'importance de la photo dans le souvenir de la Première Guerre mondiale. STEPHANE CERRI

A Sommières, l'équipe d'Ubisoft Montpellier studio qui crée des jeux vidéos vient présenter le jeu "Soldats inconnus" D.R.

L'exposition "Les Bagnolais dans la Grande Guerre" évoque le quotidien des soldats et la vie à l'arrière. MIKAEL ANISSET

L'exposition "La Grande Collecte" présente les souvenirs de la guerre collectés auprès des Vauverdois. D.R.

1914-2014... Conférences, spectacles, expositions et projections autour de la Première Guerre mondiale. 

  • Beaucaire : Auguste Chabaud et Léo Lelée au musée Jacquet

Deux peintres dans l'enfer des tranchées... De toutes les expos autour du centenaire de la Première Guerre mondiale, celle du musée Auguste-Jacquet de Beaucaire se distingue avec une évocation artistique du conflit. Auguste Chabaud a 32 ans en 1914, Léo Lelée dix ans de plus. Le premier, grand fauve, est connu pour ses scènes de la vie parisienne, le second, chantre de la Provence mistralienne, pour ses Arlésiennes.

Plongés dans l'enfer de la guerre, ils vont continuer à dessiner et, fidèles à leur art, ils vont témoigner de l'horreur. Pour la plupart inédites, les œuvres présentées sont bouleversantes. Auguste Chabaud a passé quatre ans au front, canonnier dans l'artillerie, avec un carnet à dessins, "toujours sur le cœur". Des centaines de feuilles témoignent de son parcours, toujours avec ce crayon expressionniste et vif qui caractérise sa manière. Il s'intéresse au quotidien des soldats, portraiture ses compagnons, dessine les matériels militaires, mais aussi l'horreur des forêts dévastées par les bombes, les corps accrochés dans les arbres après les explosions.

Léo Lelée est réformé en 1914, il part au front l'année suivante et y passera un an et demi. De son trait net et précis, il immortalise les combats sur les papiers sulfurisés qui servaient à l'emballage des aliments. Il va toujours à l'essentiel, avec un sens du rythme qui évoque ses farandoles. Ensuite, à l'arrière, il conçoit des affiches de propagande. Surtout, à Troyes et à Bordeaux, il travaille, en tant que peintre, avec les spécialistes de chirurgie maxillo-faciale pour la reconstruction des gueules cassées. Longtemps après la fin de la guerre, dans un autoportrait, il se représente encore en poilu, marqué à vie comme tous les hommes qui sont revenus de l'enfer.

Jusqu'au 30 mars 2015. Mercredi au lundi, 10 h-12 h et 14 h-17 h. Musée Auguste-Jacquet, jardins du château, place Raymond VII, Beaucaire. 5,20 €, 3,80 €, 2,10 €. Gratuit le 1er dimanche du mois. 04 66 59 90 07. 

  • Nîmes : La musique m'a sauvé la vie, spectacle et conférence avec L'automne musical

Dans le cadre de l'Automne musical, le chorégraphe Noël Cadagiani présente La musique m'a sauvé la vie,  spectacle autour de la Grande Guerre et du langage des signes, à travers des partitions de Lucien  Durosoir, André Caplet et Maurice Ravel, musiciens qui ont participé aux combats, la création mondiale du Livre des consolations de Stéphane Bortoli et la lecture de lettres de musiciens engagés au front, Lucien Durosoir et Maurice Maréchal. Dimanche 23 novembre, 15 h. Auditorium Atria, boulevard de Prague, Nîmes. 15 €, 11 €.

La veille, l'historien Jean Kupfer évoque cette mémoire à travers une conférence "Si 1914 m'était conté". Samedi 22 novembre, 15 h. Musée des Beaux-arts, rue Cité-Foulc, Nîmes. Entrée libre. 04 66 64 20 94.

  • Nîmes : exposition, conférences et projections à Carré d'art

Le dessinateur de bande dessinée Jacques Tardi a longtemps travaillé autour de la Première Guerre mondiale. Avec l'exposition "Putain de guerre", prêtée par les éditions Casterman, la bibliothèque Carré d'art présente ce travail au long cours, avec également des lettres, des photos, des objets fabriqués par les poilus. Jusqu'au 29 novembre.

La médiathèque propose aussi de nombreuses rencontres autour de cette histoire. Mercredi 12 novembre, 14 h : projection de courts métrages d'animation. 18 h : "Les villes du Gard à l'heure de la guerre", conférence de Raymond Huard, historien et auteur du livre A l'arrière du front : le Gard, un département mobilisé. Vendredi 14 novembre, film documentaire suivi d'une rencontre avec le réalisateur Laurent Veray, historien du cinéma, auteur de La Grande Guerre au cinéma. Samedi 15 novembre, 14 h 30 : visite guidée "Nîmes pendant la Grande Guerre", rendez-vous à l'office de tourisme. Mercredi 19 novembre, lecture de lettres de poilus célèbres ou anonymes, du Gard ou d'ailleurs.

  • Nîmes : projections sur la Maison Carrée

En soirée, Nîmes se souvient de la Grande Guerre avec la projection de 75 images d'archives sur la Maison Carrée, mises en musique par la soprano Nathalie Nicaud, accompagnée d'une délégation de la musique de la légion étrangère, d'un détachement du 2e REI et de jeunes élèves nîmois. Du 11 au 16 novembre, 19 h-21 h. 

  • Nîmes : cycle cinéma au Sémaphore

Le Sémaphore évoque le souvenir de la Première Guerre mondiale à travers des films inspirés par l'événement. Sur les écrans, A l'ouest rien de nouveau, inspiré par le livre d'Erich Maria Remarque, La vie et rien d'autre, de Bertrand Tavernier sur le retour à la vie après les combats, une sélection de courts métrages de Chaplin comprenant Charlot soldat et Les Croix de Bois, adaptation du roman de Roland Dorgelès. Du 5 au 18 novembre. Le Sémaphore, rue Porte-de-France, Nîmes. 6,60 €, 5,50 €. 04 66 67 83 11.

  • Aigues-Mortes  : Souscrivons à l'emprunt national, exposition, projection et conférence

La ville d'Aigues-Mortes évoque l'histoire de la Première Guerre mondiale, à travers l'exposition "Mémoire de la Grande Guerre, souscrivons à l'emprunt national". En plus des appels à la population pour financer les combats, l'exposition présente des objets, lettres, documents ayant appartenu aux poilus aigues-mortais. Du 6 au 16 novembre, lundi au vendredi, 10 h-12 h et 14 h-18 h, samedi et dimanche, 10 h-12 h et 15 h-18 h. Salle Nicolas-Lasserre, Aigues-Mortes. Entrée libre. 04 66 53 62 00,

La programmation autour de cette mémoire se poursuit avec le spectacle Gens de 14 (samedi 15 novembre, 20 h 30, salle Nicolas-Lasserre) et la projection du film A l'ouest rien de nouveau, grand film pacifiste, adapté du roman d'Erich Maria Remarque (jeudi 20 novembre, 21 h, cinéma Marcel-Pagnol).

  • Alès : exposition "Il y a 100 ans la Grande Guerre" au musée du Colombier

La Grande Guerre est la première à être aussi bien documentée d'un point de vue photographique. Grâce au fond constitué par notre confrère, Jean-François Gallier, le musée du Colombier revient sur la vie dans les tranchées, l'armement, le terrible bilan humain et moral. L'exposition se prolonge par un volet archéologique. Depuis quelques années, cette approche permet une nouvelle compréhension de la Première Guerre mondiale. Jusqu'au 16 nov. Tlj, 14 h-18 h. Musée Colombier, rue Jean-Mayodon, Alès. Gratuit. 04 66 86 30 40.

  • Alès : 14 de Didier Théron en janvier au Cratère

Le chorégraphe Didier Théron se penche sur l'histoire de la guerre de 14 en s'entourant de danseurs de plusieurs nationalités présentes dans le conflit. Par le biais du sensible, il poursuit ses recherches autour de l'identité, de la nation, des croyances, de l'appartenance à un groupe, du sacrifice et de l'engagement. Entre drapeaux, chants patriotiques, peintures d'Otto Dix, il s'interroge sur la façon dont la guerre peut modifier la perception du réel. Vendredi 23 janvier, 20 h 30. Cratère, square Pablo-Neruda, Alès. De 9 € à 14 €. 04 66 52 64 64.

  • Avignon : La Garance au musée Requien

Le musée d'histoire naturelle d'Avignon évoque l'histoire à travers un angle original, la garance. A partir de cette plante, était extrait le colorant rouge qui donnait sa couleur aux pantalons des premiers Poilus. L'armée a ensuite opté pour le bleu horizon, couleur moins visible... Jusqu'au 28 février, mardi au samedi, 10 h-13 h et 14 h-18 h. Musée Requien, rue Joseph-Vernet, Avignon. 04 90 82 43 51.

  • Avignon : Traces et souvenirs au palais du Roure

Malgré sa surdité, le commandant Emile Espérandieu a tenu à participer à la guerre. Militaire, archéologue et historien, c'est grâce à lui que le Palais du Roure possède une importante collection évoquant cette période : environ 2500 ouvrages, 150 affiches d'information, de publicité et de propagande, plus de 120 cartes topographiques, des coupures de presse, des archives... L'exposition présentée à partir de ces collections, enrichies au fil des temps, évoque le front, l'arrière, la place des Méridionaux dans la guerre et la figure de ce patriote. Jusqu'au 29 novembre. Palais du Roure, 3 rue Collège du Roure, Avignon. 04 90 80 80 88. 

  • Avignon : "La Grande Guerre sur tous les fronts" aux archives

L'exposition des archives prend place sur les murs extérieurs du bâtiment et évoque la vie d'une ville à l'arrière durant le conflit et montre comment tous les échelons ont été pleinement impliqué dans les combats. Environ 10 000 Avignonnais ont été envoyés au front, plus de 1 000 n'ont pas survécu. Trois thèmes sont évoqués, d'abord le front intérieur avec le rôle des femmes, la place de la censure, les permissions des soldats... Ensuite, les combats au front, avec des photos, la mobilisation des troupes locales, les déserteurs, les troubles psychologiques des combattants. Enfin, la fin du conflit, le difficile retour à la paix et la place de la mémoire. Jusqu'au 15 septembre 2015. Archives municipales, cour intérieure, rue Saluces, du Mont de Piété et de la Croix, Avignon. 04 90 86 53 12. 

  • Bagnols-sur-Cèze : exposition "Les Bagnolais dans la Grande Guerre" 

Dès août 1914, les Bagnolais rejoignent la caserne de Pont-Saint-Esprit, puis le front. L'expo “Les Bagnolais dans la Grand Guerre” revient sur le quotidien des poilus, plonge dans leur intimité à travers photos, correspondances, objets du quotidien et sur les hôpitaux militaires qui s'installent à Bagnols. Parallèlement, la ville organise un collecte de documents. Lettres, journaux, cartes postales, plaques photos seront numérisés pour rendre la mémoire locale accessible au public. Jusqu'au 22 nov. Centre Saint-Maur, rue Crémieux, Bagnols-sur-Cèze. 04 66 33 20 00.

  • Comps : conférence de Claude Mazauric

Historien et auteur de "Destins, quatre poilus originaires de Collorgues dans la Grande Guerre", Claude Mazauric présente une conférence "14-18 : que retenir de cette guerre ? Que peut-on savoir de ceux qui l'on faite et subie ?" Dans le cadre des Compsférences, chacun apporte quelque chose à partager à l'issue de la conférence. Mardi 11 novembre, 17 h 30. Salle polyvalente, Comps. Entrée libre. 06 88 41 90 62.

  • Autour de La Grand'Combe : exposition dans les bibliothèques 

"Souscrivons à l'emprunt national", une exposition présentant la collection inédite d'affiches de Jean Fosset, appelant la population à soutenir l'effort de guerre. Jusqu'au 5 novembre. Médiathèque Germinal, La Grand'Combe. 

Egalement au programme, l'exposition "La Première Guerre mondiale", qui en 12 panneaux, fait la synthèse des événements les plus importants de la guerre, depuis les alliances d'avant 1914 jusqu'au terrible bilan du conflit. Du 3 au 16 novembre, à la médiathèque Germinal, La Grand'Combe. Du 17 au 22 novembre, salle polyvalente, Branoux-Les-Taillades. Du 23 au 28 novembre, médiathèque Jean-Pierre-Chabrol à Cendras.

La médiathèque de La Grand'Combe accueille également une exposition de costumes, présentant les façons de s'habiller à l'époque. Jusqu'au 6 novembre. 

  • Autour de Milhaud  : Chansons de la guerre 14-18

La chorale oecuménique de Milhaud, sous la direction de la chef de choeur Elisabeth Maurin évoque le centenaire des combats à travers les "Chansons de la Guerre 14-18". 

Mardi 11 novembre, 17 h au temple de Langlade. Samedi 22 novembre, 20 h, salle des fêtes de Milhaud. Dimanche 23 novembre, 17 h, à la maison du peuple de Codognan. Vendredi 28 novembre, 20 h, à la salle polyvalente d'Uchaud.

  • Rochefort-du-Gard : exposition "Comme en 14"

Deux expositions à l'hôtel de ville de Rochefort-du-Gard. L'une évoque la Première Guerre mondiale, l'autre la vie à Rochefort "Comme en 14". Du 8 au 18 novembre. Un livret édité fait la synthèse de recherches menées dans les archives et auprès des descendants de Poilus et dresse le portrait de deux figures du village, Hilarion Abrieu et Marius Lamblard.

Pour l'occasion, une soirée est aussi organisée, lundi 10 novembre. A 19h, redécouverte des chants de l'époque et à 20 h 30, projection du film Le Pantalon d'Yves Boisset.

  • Saint-Laurent-d'Aigouze : Gens de 14 

Le spectacle présente une montage poétique de lettres de Poilus. Gens de 14 donne à entendre les mots de ces hommes, avec sept acteurs, dont deux ont une douzaine d'années. Lundi 10 novembre, 18 h. Salle Vincent-Scotto, boulevard Gambetta, Saint-Laurent-d'Aigouze. Gratuit. 04 66 88 12 77.

  • Sommières : présentation du jeu vidéo Soldats inconnus

L'exposition “Sommières et la Grande Guerre” rassemble archives privées, documents des archives communales et objets confiés à la suite d'un appel à la population. Pour l'occasion, mardi 11 novembre, à 12 h, l'équipe d'Ubisoft Montpellier studio qui crée des jeux vidéos vient présenter le jeu "Soldats inconnus". Jusqu'au 30 novembre. Mar au dim, 10 h-12 h et 15 h-18 h. Visites commentées mer 12 et 19 novembre, 14 h-16 h. Espace Lawrence-Durrell, 49 rue Taillades, Sommières. Entrée libre. 04 66 51 19 71.

  • Tarascon : Qui es-tu Fritz Haber ? au théâtre

En 1915, au soir de la première utilisation de gaz chlorés, une violente dispute éclate entre Fritz et Clara. Les deux conjoints sont tous les deux juifs, chimistes et allemands… Nous allons assister à cet échange qui met en lumière leurs multiples désaccords sur la religion, la science, et la vie, jusqu'à la tragédie… La pièce Qui es-tu Fritz Haber ?, mise en scène par Xavier Lemaire, questionne le progrès scientifique et ses dérives. Vendredi 7 novembre, 14 h et 20 h 30. Théâtre municipal, rue Eugène-Pelletan, Tarascon. 10 €. 04 90 91 51 02.

  • Vauvert : La Grande Collecte, exposition et conférence

Vauvert présente à partir du 5 novembre, "La grande collecte". Lettres, cartes postales, photos, médailles, objets ravivent la mémoire des Poilus, notamment celle de 124 soldats morts pour la France, évoquée à travers les fiches signalétiques de la base de données des Morts pour la France.

L'exposition s'accompagne d'une programmation culturelle importante. Vendredi 7 novembre, 19 h : ouverture de l'exposition par une conférence d'Alain Teulade “1914-1918, des Vauverdois sur tous les fronts de la guerre”. Jeudi 13 novembre, 20 h : conférence d'Alexandra Lapoire-Garcia, “Verdun, entre gestion d'un patrimoine et pillage de l'histoire”, lecture par Yvette Kandel des extraits des rapports des assemblées générales de l'Ouvroir de l'école maternelle de Vauvert, association qui s'est mise au service des soldats, lecture de lettres d'un Poilu, écrites entre 1914 et 1916, blessé et transféré à l'hôpital du Château, école des Capitaines à Vauvert. Vendredi 21 novembre, 20 h 30 : soirée cinéma. Vendredi 28 novembre, 18 h : marathon lecture à haute voix des lettres collectées. Espace culturel Jean-Jaurès, place Docteur-Arnoux, Vauvert. Entrée libre. 04 66 73 17 33.

  • Vergèze : Les poilus du monument aux morts

Après la guerre, la France s'est couverte de monuments aux morts. Aujourd'hui, ces listes de noms rappellent la mémoire des jeunes morts au combat. Aujourd'hui, ce ne sont plus, bien souvent, que des noms gravés dans la pierre. Pierre Valette leur rend hommage, raconte leur histoire, notre histoire.  Vendredi 14 novembre, 20 h 30. Ciné-théâtre, Vergèze. Entrée libre. 04 66 35 80 00


Traduction

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