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Wattrelos: le légionnaire Roger D’Hulst a laissé sa vie en Indochine, il y 60 ans

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Publié le 13/05/2014

Il y a quelques jours, le 29 avril, on célébrait les morts en Indochine. L’historien local Francis Bohée nous apprend que le légionnaire wattrelosien Roger D’Hulst faisait partie des victimes.

Le légionnaire Roger D’Hulst avec un camarade de régiment.

La guerre d’Indochine (1946-1954) est sans doute le conflit dont on parle le moins. Elle a pourtant fait des milliers de victimes, dont 22 000 rien que pour la bataille de Diên Biên Phu, le 7 mai 1954. On fêtera le 21 juillet prochain le 60e anniversaire de la fin de cette guerre sanglante et c’est à cette occasion que Francis Bohée, historien local, nous ouvre ses archives et nous raconte l’histoire du légionnaire wattrelosien, Roger D’Hulst, connu civilement à Wattrelos comme Roger Six.

«  Il trouve la mort le 13 mai 1954 à Phu-Ly dans le Nord du Vietnam, au cours d’une opération militaire. Trois mois plus tôt, il avait écrit à son oncle et sa tante pour leur donner de ses nouvelles. Ce sont eux qui m’ont contacté pour me parler de lui et me confier la lettre qu’ils avaient reçue. Ils souhaitaient que j’évoque son souvenir au moment opportun. Je pense que ce moment est venu  », confie Francis Bohée.

Dans ce courrier devenu une archive historique, Roger D’Hulst commence par s’inquiéter, en bon Wattrelosien, de la santé des pigeons de son oncle Georges. Il décrit ensuite la vie au Tonkin, les difficultés des opérations militaires, dans l’eau et la boue toute la journée, auxquelles il ajoute la température ambiante : «  Il fait une chaleur du diable  », écrit le Wattrelosien. Le froid, la nuit, la fatigue si forte qu’il ne trouve pas le sommeil semblent aussi être le quotidien des légionnaires, qui dorment même à même le sol dans l’humidité. «  Le Tonkin est un drôle de pays, fait de montagnes, d’eau et de boue et surtout rempli de Viêts-Minhs  », décrit encore Roger D’Hulst dans sa lettre.

À la fin de son engagement qui devait durer cinq ans, le wattrelosien a prévu de revenir à Wattrelos : «  Il n’en aura malheureusement pas l’occasion, précise Francis Bohée. Il trouve la mort dans une opération militaire, 6 jours après la perte de la cuvette de Diên Biên Phu et quelques semaines avant la fin du conflit.  »

C’est en 1966, le samedi 17 septembre, que ses funérailles ont été célébrées à l’église Saint-Maclou. Son corps repose au cimetière du centre, dans le carré militaire.


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