Publié le 24/02/2014
« Depuis 1947, celui qui a fait le plus de bêtises, c’est moi. » © Photo C.D.
C'est une vie passionnante que celle de Nguyên Van Tâm. Une aventure placée sous le signe de l'ingéniosité. Un récit qu'il raconte dans un ouvrage « Nguyên Van Tâm par lui-même », écrit avec son ami André Lavialle qui s'ouvre par une préface de Jean-Pierre Ousty. « J'ai saisi les occasions qui se présentaient à moi », explique Nguyên Van Tâm. « Un jour, je rencontre un spécialiste en yaourt, la semaine suivante nous montions ensemble une affaire ?Les yaourts de la reine?, une affaire florissante avec comme client le palais de l'Elysée, sous la présidence de René Coty ». Face à la...
C'est une vie passionnante que celle de Nguyên Van Tâm. Une aventure placée sous le signe de l'ingéniosité. Un récit qu'il raconte dans un ouvrage « Nguyên Van Tâm par lui-même », écrit avec son ami André Lavialle qui s'ouvre par une préface de Jean-Pierre Ousty.
« J'ai saisi les occasions qui se présentaient à moi », explique Nguyên Van Tâm. « Un jour, je rencontre un spécialiste en yaourt, la semaine suivante nous montions ensemble une affaire “Les yaourts de la reine”, une affaire florissante avec comme client le palais de l'Elysée, sous la présidence de René Coty ».
Face à la concurrence de grands groupes, Nguyên Van Tâm fait le grand écart, passant des produits laitiers aux chevaux de courses, « mais au final les courses n'étaient pas vraiment mon dada ».
« Parachupif »
Faire la liste des activités de cet inventeur semble impossible. Les grandes lignes passeraient par son aventure collective au sein de « Pif Gadget » avec la création des lunettes sidérales ou du « parachupif » - entre autres -, sa contribution à la mise au point d'un procédé de récupération d'épaves en mer avec la marine nationale, ou encore par son engagement dans la Légion en octobre 1945. Mais « la vie de légionnaire n'a rien d'une vie de patachon », c'est pourquoi il se dirigera ensuite vers les Beaux-Arts.
L'art est présentdans toutes ses œuvres. Une vie parsemée de « périodes de créations à un rythme endiablé dans les milieux les plus divers, dans des circonstances plus ou moins fastes et hasardeuses. »
La déesse Quan Am
De ce riche et exceptionnel vécu, Nguyên Van Tâm ne retient que la chance : « J'ai été béni à l'âge de 12 ans par la déesse Quan Am qui m'est apparue la première fois alors que j'avais la fièvre typhoïde. Cette divinité bouddhiste, vénérée en Asie pour ses pouvoirs miraculeux, est une des femmes de ma vie ! », explique l'écrivain avant de poursuivre. « Je suis inventeur dans l'âme, en tant que tel je me sens toujours obligé de faire ce que les autres ne font pas. C'est ainsi que m'est venue l'idée de peindre des tableaux sur des châssis déformés, un peu comme s'ils avaient pris le soleil… De là est né le galbisme, reconnu en 2012 comme un élément du patrimoine artistique du Vietnam par les autorités du pays ».
Installé depuis sa retraite à Tonneins, Nguyên Van Tâm coule des jours paisibles, accroché à sa palette et ses pinceaux « qui m'accaparent plus que de raison ». Homme ouvert aux autres, il partage volontiers toutes les belles rencontres de sa vie qui restera originale jusqu'à son dernier jour et même au-delà. « Depuis 1947, celui qui a fait le plus de bêtises, c'est moi. Dernièrement j'ai inventé un système pour déplacer ma tombe au cas où je gênerais. Le prêtre m'a dit un jour que si je meurs tout le monde va rigoler ! » Et c'est bien ce que cet être hors du commun souhaite le plus, s'amuser et amuser les autres !
C'est une vie passionnante que celle de Nguyên Van Tâm. Une aventure placée sous le signe de l'ingéniosité. Un récit qu'il raconte dans un ouvrage « Nguyên Van Tâm par lui-même », écrit avec son ami André Lavialle qui s'ouvre par une préface de Jean-Pierre Ousty.
« J'ai saisi les occasions qui se présentaient à moi », explique Nguyên Van Tâm. « Un jour, je rencontre un spécialiste en yaourt, la semaine suivante nous montions ensemble une affaire “Les yaourts de la reine”, une affaire florissante avec comme client le palais de l'Elysée, sous la présidence de René Coty ».
Face à la concurrence de grands groupes, Nguyên Van Tâm fait le grand écart, passant des produits laitiers aux chevaux de courses, « mais au final les courses n'étaient pas vraiment mon dada ».
« Parachupif »
Faire la liste des activités de cet inventeur semble impossible. Les grandes lignes passeraient par son aventure collective au sein de « Pif Gadget » avec la création des lunettes sidérales ou du « parachupif » - entre autres -, sa contribution à la mise au point d'un procédé de récupération d'épaves en mer avec la marine nationale, ou encore par son engagement dans la Légion en octobre 1945. Mais « la vie de légionnaire n'a rien d'une vie de patachon », c'est pourquoi il se dirigera ensuite vers les Beaux-Arts.
L'art est présentdans toutes ses œuvres. Une vie parsemée de « périodes de créations à un rythme endiablé dans les milieux les plus divers, dans des circonstances plus ou moins fastes et hasardeuses. »
La déesse Quan Am
De ce riche et exceptionnel vécu, Nguyên Van Tâm ne retient que la chance : « J'ai été béni à l'âge de 12 ans par la déesse Quan Am qui m'est apparue la première fois alors que j'avais la fièvre typhoïde. Cette divinité bouddhiste, vénérée en Asie pour ses pouvoirs miraculeux, est une des femmes de ma vie ! », explique l'écrivain avant de poursuivre. « Je suis inventeur dans l'âme, en tant que tel je me sens toujours obligé de faire ce que les autres ne font pas. C'est ainsi que m'est venue l'idée de peindre des tableaux sur des châssis déformés, un peu comme s'ils avaient pris le soleil… De là est né le galbisme, reconnu en 2012 comme un élément du patrimoine artistique du Vietnam par les autorités du pays ».
Installé depuis sa retraite à Tonneins, Nguyên Van Tâm coule des jours paisibles, accroché à sa palette et ses pinceaux « qui m'accaparent plus que de raison ». Homme ouvert aux autres, il partage volontiers toutes les belles rencontres de sa vie qui restera originale jusqu'à son dernier jour et même au-delà. « Depuis 1947, celui qui a fait le plus de bêtises, c'est moi. Dernièrement j'ai inventé un système pour déplacer ma tombe au cas où je gênerais. Le prêtre m'a dit un jour que si je meurs tout le monde va rigoler ! » Et c'est bien ce que cet être hors du commun souhaite le plus, s'amuser et amuser les autres !