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Légionnaires : Ils ont senti le sable chaud

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le 15/02/2014

Le premier légionnaire « déniché » par la photographe creusotine est désormais… routier. Photo DR

Hanicka Andrès (auteur, metteur en scène et photographe, à la tête de la Cie Entr'actes depuis 2007): “C’est bien connu, la légion fascine et le légionnaire fait peur…”

Première recrue du projet artistique, rencontrée dans le Vaucluse.

Première recrue du projet artistique.

Première recrue du projet artistique.

Première recrue du projet artistique.

Faire parler et photographier des légionnaires à la « retraite », c’est l’actuel projet artistique mené par la Creusotine Hanicka Andres. Dix à quinze recrues sont actuellement recherchées...Des volontaires ?

Qu’est ce qui fait qu’aujourd’hui encore, plus de 175 ans après sa création, le képi blanc attire toujours autant ? Pourquoi tous ces hommes, de tous horizons, de toutes origines et nationalités, de toutes religions viennent-ils frapper à la porte de cette « institution », tirant un trait, souvent définitif, sur leur vie antérieure ? Pourquoi recommencer ici plutôt qu’ailleurs ? Légion signifie-t-elle rédemption ? Ce sont les questions auxquelles Hanicka Andrès (auteur, metteur en scène et photographe, à la tête de la Cie Entr'actes depuis 2007) aimerait répondre, en dénichant quelques spécimens de cet « agglomérat » d’individus dont le seul lien commun, au départ, est « le goût de l’aventure ou le mal-être »…

Le premier légionnaire « capté » par Hanicka Andres est plus bavard que celui de l’incontournable chanson de Piaf magnifiquement reprise par Gainsbourg. Il ne sent plus vraiment le sable chaud mais il se confie sur ses motivations, et surtout revient sur ce fameux jour où sa vie a basculé alors qu’il s’engageait à 20 ans à peine dans la Légion.

« Des gueules marquées »

Le résultat : un parler juste, incroyablement « humain » même lorsque ce sont des horreurs qui sortent de sa bouche. « Vient un moment où un homme peut choisir la mort plutôt que la vie », en reprenant la maxime de Paul Auster, le projet photo d’Hanicka Andres, couplé au documentaire de Lorenzo Cruz, tente de percer les secrets de ces hommes qui ont longtemps été astreints à un devoir de réserve. « Je veux montrer comment on bascule d’une vie à une autre. » Personnalités atypiques, longtemps formatées, pas toujours réadaptés à la « vie civile », le projet artistique (non rémunéré) va mettre en lumière des gens plus habitués à l’ombre.

« On recherche des anciens légionnaires qui ont refait leur vie depuis », expose l’artiste creusotine qui, via les réseaux sociaux, compte bien toucher ses futurs protagonistes. Le rêve absolu ? Trouver un éditeur pour cet album de « gueules marquées ».

Antoine est le premier à s’être porté volontaire pour ce projet… Les deux compères l’ont rencontré en janvier dernier chez lui, à Orange, entouré de photos de jeunesse. « L’aventure a pu commencer avec un premier shooting et les premières prises de vues pour notre documentaire », relate Hanicka Andres.

Si d’autres légionnaires en fin d’activités sont intéressés par l’aventure et les spotlights, ils peuvent contacter la petite équipe via Facebook notamment.

Contact : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. ou au 06 16 42 89 81


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