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Défense : la colère des élus

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Par Emmanuel Galiero Mis à jour le 03/10/2013

En septembre 2013, Jean-Yves le Drian passe en revue les forces françaises de l'opération Serval au Mali. Crédits photo : JEAN-FRANCOIS D'ARCANGUES/AFP

De nombreux élus, tous bords confondus critiquent la restructuration lancée par le ministère de la Défense, estimant qu'elle aura un impact important sur l'économie et la vie locale.

Jacques Bompard, le maire d'Orange, organise une manifestation demain pour protester contre le départ du 1er Régiment étranger de cavalerie (REC) annoncé hier par Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. Ce même régiment doit rejoindre la base de Carpiagne où le 4e Régiment de dragons est dissous. «Nous sommes passés de la rumeur au coup de fil du préfet mardi à 14 h 45. C'est une méthode étrange», s'étonne André-Yves Beck, directeur de la communication de la ville d'Orange, en redoutant déjà l'impact sur les associations, les écoles, le commerce, l'hôtellerie et les transactions immobilières. «Nous manifestons notre incompréhension mais si cette décision est politique, elle n'infléchira rien», avoue-t-il dépité.

«À défaut d'avoir le courage de mener des réformes structurelles dans le budget, les gouvernements de droite et de gauche ont préféré brader notre savoir-faire militaire», s'insurge Marion Maréchal-Le Pen, députée du Vaucluse, dans un communiqué où elle rappelle que son département est «déjà fortement touché par le chômage et les difficultés économiques».

Même constat à Luxeuil-les-Bains en Haute-Saône où le maire Michel Raison (UMP) ne cache pas sa colère face au départ de l'escadron de défense sol-air. Il fait les comptes: 430 militaires supprimés depuis 2012 dans le secteur. «C'est dur car ce sont de nombreuses familles en moins», regrette l'élu pour qui ces «coupes sombres» mécontentent les militaires. Le maire PCF de Varennes-sur-Allier (Allier), Pierre Courtadon, est effondré. Sa ville perd «150 enfants, 128 propriétaires, 113 locataires».

François Sauvadet, président UDI du conseil général de la Côte-d'Or, a demandé au président de la République de revoir la décision de supprimer 350 personnels militaires et 15 civils de la base aérienne 102 de Dijon.


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