Publié le 25.05.2013
«Nous sommes entrés dans la zone danger à 7 heures hier matin. J’étais tellement excité que je me suis levé plus tôt. » Dans cette lettre écrite à sa mère le 1er mars 1917, Henry, bel homme de 23 ans, raconte sa vie au front dans la légion étrangère. Comme de nombreux jeunes américains, en quittant les Etats-Unis, cet étudiant à la prestigieuse université de Yale a la tête remplie d’idéaux de liberté.
Il s’engage alors avec enthousiasme et dans ses lettres, il implore sa mère de ne pas se morfondre : « Je suis maintenant convaincu que quitter l’université pour venir en France était la bonne décision. Alors je t’en supplie, ne pense pas que tu as fait une erreur en me laissant partir car, écrit-il, si tu m’en avais empêché, tu t’en serais voulu à jamais! »
Le jeune homme, tout d’abord conducteur d’ambulance, a correspondu pendant environ moins d’une année avec sa mère. Il est fasciné par sa rencontre avec les légions étrangères d’Afrique du Nord et, coquet, écrit même « préférer leur casquette kaki à celle, bleue, des Français » : « Je souhaite m’en procurer une, en espérant que je n’ai pas à la prendre sur un cadavre. »
Plus tard, le jeune homme devient aviateur et fait les plus belles rencontres, dont une princesse russe, écrit-il. Dans ses lettres-fleuves écrites dans un anglais des plus soutenus, Henry dit s’être habitué aux Français : « Ce matin, on nous a donné l’ordre de se préparer à 11 heures, puis à 15 heures. Ensuite, on nous a dit que finalement on ne bougerait pas. C’est typique de l’armée française. N’obéis jamais à un ordre, mais attends le contre-ordre est un proverbe ici. »
Henry dit aimer les Français plus que tout, ce peuple « extrêmement aimable et chaleureux » : « Je hais l’idée d’avoir à quitter cette merveilleuse nation et surtout pas en y mourant. » Le jeune homme a été porté disparu le 1er avril 1918. Le général chargé de son escadrille écrit sur la déclaration en 1918 : « Pilote de chasse audacieux jusqu’à la témérité et recherchant opiniâtrement l’ennemi. Courageux, résolu à faire tomber l’ennemi. Le 6 janvier 1918, il abattait un avion loin de ses lignes ».
Le jeune homme, tout d’abord conducteur d’ambulance, a correspondu pendant environ moins d’une année avec sa mère. Il est fasciné par sa rencontre avec les légions étrangères d’Afrique du Nord et, coquet, écrit même « préférer leur casquette kaki à celle, bleue, des Français » : « Je souhaite m’en procurer une, en espérant que je n’ai pas à la prendre sur un cadavre. »
Plus tard, le jeune homme devient aviateur et fait les plus belles rencontres, dont une princesse russe, écrit-il. Dans ses lettres-fleuves écrites dans un anglais des plus soutenus, Henry dit s’être habitué aux Français : « Ce matin, on nous a donné l’ordre de se préparer à 11 heures, puis à 15 heures. Ensuite, on nous a dit que finalement on ne bougerait pas. C’est typique de l’armée française. N’obéis jamais à un ordre, mais attends le contre-ordre est un proverbe ici. »
Henry dit aimer les Français plus que tout, ce peuple « extrêmement aimable et chaleureux » : « Je hais l’idée d’avoir à quitter cette merveilleuse nation et surtout pas en y mourant. » Le jeune homme a été porté disparu le 1er avril 1918. Le général chargé de son escadrille écrit sur la déclaration en 1918 : « Pilote de chasse audacieux jusqu’à la témérité et recherchant opiniâtrement l’ennemi. Courageux, résolu à faire tomber l’ennemi. Le 6 janvier 1918, il abattait un avion loin de ses lignes ».