Publié le 08/09/2012
Les promeneurs et les habitués ne le verront plus assis sur son banc, face à la fontaine, et aux immenses prairies dominées par le Crêt de la Perdrix qu’il aimait inlassablement à contempler tout en adressant, çà et là, un petit clin d’œil, un mot, un geste de salut à ceux qui passaient devant lui.
Maurice Coneggo s’est éteint cette semaine, à l’âge de 86 ans. Né en région parisienne, il s’était, à sa majorité, engagé dans la légion étrangère et avait fait la guerre d’Indochine. Il était ensuite venu s’installer dans le Pilat, où il avait travaillé dans diverses fermes. Embauché comme ouvrier agricole à l’auberge de la Jasserie en 1967, il faisait depuis longtemps « partie de la famille » des propriétaires.
Comme le souligne Georges Masson, l’un d’eux : « Il participait à toutes les fêtes organisées ici et il était connu de tous les clients et amis. Il n’aurait jamais voulu quitter les lieux pour une maison retraite ». Comme une sorte d’adieu prémonitoire, il a été filmé par un couple de cinéastes parisiens à la veille de son hospitalisation pour un documentaire qui traite de ces hauteurs à la fois si chaleureuses, et sauvages, dont il s’était tant épris au fil du temps.
Maurice Coneggo s’est éteint cette semaine, à l’âge de 86 ans. Né en région parisienne, il s’était, à sa majorité, engagé dans la légion étrangère et avait fait la guerre d’Indochine. Il était ensuite venu s’installer dans le Pilat, où il avait travaillé dans diverses fermes. Embauché comme ouvrier agricole à l’auberge de la Jasserie en 1967, il faisait depuis longtemps « partie de la famille » des propriétaires.
Comme le souligne Georges Masson, l’un d’eux : « Il participait à toutes les fêtes organisées ici et il était connu de tous les clients et amis. Il n’aurait jamais voulu quitter les lieux pour une maison retraite ». Comme une sorte d’adieu prémonitoire, il a été filmé par un couple de cinéastes parisiens à la veille de son hospitalisation pour un documentaire qui traite de ces hauteurs à la fois si chaleureuses, et sauvages, dont il s’était tant épris au fil du temps.