Publié le 06/07/2012
Gérard Cambus, maire adjoint délégué aux sports, a accueilli les képis blancs place Jean-Ibanès, à l'arrivée de l'étape Bagnères-de-Bigorre-Saint-Girons./ Photo DDM. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Créée en 2010 par le 4e régiment étranger, l'unité formatrice de la Légion étrangère, basée à Castelnaudary, la cyclosportive la Solidaire aura rencontré un fort succès en Midi-Pyrénées. Après deux années passées dans les Alpes du sud, le peloton, composé de soixante-dix légionnaires, a cette fois sillonné les routes de l'Aude, de Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées, des Pyrénées-Orientales et de l'Ariège. Lors de la deuxième étape, Bagnères-de-Bigorre-Saint-Girons (190 km), ils ont été accueillis à l'arrivée, place Jean-Ibanès, par Gérard Cambus, maire adjoint en charge des sports, avant de repartir le lendemain pour la dernière ligne droite, direction Formiguères. Une belle initiative que cette cyclosportive. Une aventure humaine et sportive pour ces militaires au profit de leurs anciens qui résident à l'Institution des invalides de la Légion étrangère, du côté de Puyloubier, dans les Bouches-du-Rhône.
Objectif solidarité
Le but principal de cette épreuve, dont la renommée est grandissante, étant de récolter des fonds pour l'institution dans les villes traversées. Ainsi, l'an dernier, l'infirmerie a pu être équipée d'une climatisation réversible et la cuisine d'un lave-vaisselle industriel. Cette année, les fonds recueillis sont destinés à la réfection de la salle à manger, avec son mobilier, ainsi qu'à l'achat d'un véhicule de transport adapté aux personnes à mobilité réduite. Il faut savoir que les locaux de Puyloubier accueillent d'anciens légionnaires valides, invalides, malades ou inadaptés. Pour être recueillis, les légionnaires doivent cependant répondre à certains critères : avoir servi cinq ans dans la Légion et être titulaires d'un certificat de bonne conduite, entre autres. Une institution qui leur permet par ailleurs de s'adonner à diverses activités, telles que la viticulture, l'élevage, la reliure, la céramique, etc.
Le Couserans était à la fête et a fortement applaudi le peloton des « courageux », dans lequel se trouvait notamment le chef de corps du 4e RE, le colonel Yann Talbourdel. Le colonel Vincent Le Cour-Grandmaison, adjoint au général commandant la Légion étrangère, a dû apprécier.
La Dépêche du Midi