Samedi 20 août 2011
La mère de Romule Henri Razafimahasahy, alias Bina, fière de son fils,
évoque la passion de ce dernier pour le ballon orange.
Depuis quand votre fils joue-t-il au basket-ball ?
Oh ! Cela fait un bon bout de temps. Je ne me rappelle plus. Mais pour lui, c'est une véritable passion. C'est son grand frère qui la lui a transmise. Mais, entre nous, je trouve qu'il est plus doué que son grand frère. Ce dernier ne joue plus aujourd'hui. Il est entré dans la légion étrangère française.
Il pourrait être encore meilleur qu'il ne l'est aujourd'hui. Si le basket-ball est soutenu financièrement comme peut l'être le football, et si la formation des joueurs est plus sérieuse, je pense qu'il peut y avoir un avenir pour le basket-ball malgache.
Ce serait bien s'il pouvait faire de sa passion son métier. Le problème des basketteurs malgaches, c'est qu'il n'y a pas beaucoup de recrutement pour l'étranger, contrairement au foot. Du coup, les jeunes n'ont pas l'occasion de s'entraîner comme il se doit. Je crains qu'avec le temps, Bina finisse par faire comme son grand frère et abandonner la compétition. Ce sera un talent de gâché alors qu'il y a encore beaucoup à développer.
C'est mon espoir. Mais pour cela, elle doit beaucoup travailler. Il suffit de voir le physique des adversaires pour se rendre compte qu'il y a des lacunes à combler.