Publié le 17/06/2011
Le colonel Mistral souhaite la bienvenue à ses hôtes. /Photo DDM, Gladys
Des chefs d'entreprise ont été reçus, hier, au quartier Danjou. Le but ? Promouvoir le reclassement des légionnaires retraités ou en fin de contrat.
Le 4e régiment étranger a reçu hier des chefs d'entreprise, industriels, artisans, commerçants… de tout le bassin lauragais et plus, pour une journée qui se voulait à plusieurs objectifs. Ouvrir les portes de la Légion aux acteurs du monde économique, expliquer le soldat, l'homme et le spécialiste, tel était l'objet de cette réunion d'information. Quand il quitte la Légion, à la fin de son contrat ou quand sonne, pour lui, l'heure de la retraite, le légionnaire n'est pas seulement un soldat mais c'est un spécialiste, un spécialiste dans tous les cas formé au 4. Il fut donc question de ces formations prodiguées au quartier Capitaine-Danjou mais on parla aussi des valeurs inculquées ici ainsi qu'en régiments et qui donnent des exemples de ponctualité, de rigueur, de conscience professionnelle, d'efficacité, de disponibilité et de fidélité.La meilleure preuve, c'est par l'exemple . Aura-t-il été question de cet ancien légionnaire qui, il y a quelque semaines, a sauvé un bébé, à Géant, de la mort subite du nourrisson? En tout cas, les invités du « 4 » ont rencontré les personnels de la restauration, les « mécanos », les instructeurs du centre de conduite. Ils auront aussi assisté à un cours de français. « Ici nous transformons des civils de 146 nationalités différentes en légionnaires en quatre mois à peine. On fait d'individualités des frères d'armes capables de se battre côte à côte quelle que soit leur nationalité ou leur religion », entame le chef de corps. « Nos légionnaires ont la culture de la mission qu'ils accomplissent jusqu'au bout », souligne le chef de bataillon Percie du Cert, chef du bureau instruction emploi. « La troupe est un vivier de cadres. Il faut commencer par le rang pour gravir les échelons. Ils sont souvent en rupture mais ont la volonté de s'en sortir. La Légion n'est pas la voie la plus facile ». Le colonel Mistral détaille l'identité déclarée des jeunes engagés, l'enquête qui suit. Une journée enrichissante qui fait voir la Légion autrement.
Gladys Kichkoff