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250 militaires sur le pied de guerre en Ariège

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20/04/2011

 

 

Quel émoi ce mardi sur le practice du golf départemental de l’Ariège!

De mémoire de golfeur, on n’avait jamais vu autant d’hommes en armes évoluer aux abords du green.

En effet, depuis le début de la semaine la prestigieuse Ecole Militaire Interarmes de Saint-Cyr Coëtquidan a choisi le département de l’Ariège pour réaliser un exercice de terrain déployant près de 250 hommes et femmes entre Lavelanet et Saint Girons.

Une première pour ces Bretons qui ont découvert les montagnes ariégeoises mais certainement pas le dernier exercice de terrain pour ces jeunes élèves officiers (ils reviennent de Guyane) qui alternent formation académique et formation militaire pendant leurs deux années de formation.

«Ils s’instruisent pour vaincre» tel est la devise de cette grande école du commandement que l’on intègre sur concours par recrutement interne de l’Armée de Terre.

«Dans cette promotion ils sont pour la plupart sous-officiers et deux d’entre eux militaires du rang car depuis peu le concours leur est ouvert» explique le lieutenant-colonel Le Page.

Titulaires du baccalauréat, 30% des élèves sont diplômés de l’enseignement supérieur et cela va jusqu’au Master.

Au terme de ces deux années de formation, les élèves qui quittent Coëtquidan sont classés et en fonction de leur classement de sortie ils choisissent une spécialisation (le Génie, la Cavalerie, l’Infanterie, etc…) dans laquelle ils se forment un an de plus.

«Au terme de cette année de spécialisation, ils rejoignent un régiment pour y commander une quarantaine d’hommes […] ils sont employables en opération très rapidement» poursuit le chef de section.

Malgré une idée largement répandue, la majorité de ces élèves ne sont pas issus de familles de militaires.

«L’attrait de cette formation de niveau licence réside dans le fait qu’elle représente un véritable ascenseur social.

Notre institution permet de gravir les échelons par l’effort, le travail, en passant des concours.

C’est une opportunité que les jeunes peuvent saisir pour accéder aux responsabilités les plus élevées, le plus rapidement possible
» poursuit l’officier.

Dans cette promotion (constituée par 86 élèves français et six étrangers), il y a aussi quatre filles dont trois sous-officiers et une engagée volontaire.

La moyenne d’âge est de 25 ans. Les élèves sont déjà aguerris aux techniques militaires puisqu’une dizaine d’entre eux ont déjà combattu en Afghanistan.

Le capitaine Bouzeau, instructeur tactique à l’école interarmes, est chargé de vérifier la mise en pratique des acquis théoriques de ses élèves sur le terrain.

Comme la plupart des instructeurs de la cellule, il a sept ans d’ancienneté en tant qu’officier dans une compagnie avant d’être en capacité de former des élèves à la fonction de chef de section.

«Dans l’Armée de Terre, on peut se former, former les autres, transmettre et partager ses savoir-faire, chacun trouve ce qu’il y cherche»

Dans le club house du stade de la Bastide de Sérou, ambiance d’état major, les cartes sont dépliées et les équipes déployées sur le terrain.

L’exercice «O’Leary», du nom de leur promotion, est un exercice à double action comme l’explique le lieutenant colonel Cyrille Becker commandant de l’Ecole Militaire Interarmes qui coordonne les manœuvres: «la première brigade de l’école militaire interarmes représentée par différentes équipes de sous-lieutenants doit s’infiltrer de Lavelanet à Saint-Girons.

Face à elle, la 2e brigade constituée de jeunes élèves officiers est en mission de contrôle de zone.

Ils sont renforcés par des unités locales, notamment deux sections du 4e régiment de Légion Etrangère de Castelnaudary, une section du 1er régiment de Chasseurs Parachutistes qui se prépare pour l’Afghanistan, pour assurer les liaisons des éléments de la Compagnie de transmission de la 11e Brigade de Parachutistes.

Sans oublier les gendarmes mobiles de St-Gaudens et les hélicoptères du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau […] C’est donc un exercice interarmes complet
»

Le Capitaine Roulier coordonne la progression des différentes équipes sur le terrain où les élèves de 2e année, considérés dans cet exercice comme des fugitifs, doivent se déplacer par équipes de 5-6 dans un rectangle de 70km.

Face à eux la 2e brigade tente de les arrêter mais face «à la bonne participation de la population locale qui aide les évadés et contribue à les faire progresser rapidement !»

En effet, cet exercice a permis de d’établir de nombreux contacts avec la population locale qui a prouvé une fois de plus que l’hospitalité ariégeoise n’était pas un vain mot.

Quant à la section de l’élève officier Le Guen chargée de tenir l’antenne relais d’Unjat, elle est parvenue à contrôler la zone et même à arrêter les évadés infiltrés qui ont tenté de saboter le pylône électrique:

«Cet exercice permet de restituer les connaissances tactiques que l’on acquiert pendant notre scolarité» explique le jeune chef de section, qui serait bien tenté après cette formation par une carrière dans les Transmissions.


Traduction

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