Édition du jeudi 30 décembre 2010
Troupe d'élite par excellence, reconnue dans le monde entier, la Légion étrangère, créée en 1831 continue d'attirer de nombreux étrangers en France. Ils viennent aujourd'hui de pays aussi lointain que la Chine, mais aussi des pays du Maghreb, des pays de l'Est européen, d'Amérique du Sud...
Sur le site internet de la Légion, les recruteurs continuent de jouer sur l'image mythique véhiculée, principalement par le cinéma et la littérature : « Une nouvelle chance pour une nouvelle vie quelles que soient votre origine, votre religion, votre nationalité, quels que soient vos diplômes et niveau scolaire, quelle que soit votre situation familiale ou professionnelle » et « l'aventure au quotidien ». Ce sont ces deux motivations que les légionnaires que nous avons rencontrés ont avancées pour expliquer leur engagement dans un corps qui leur est a priori « étranger ». Les motivations de l'engagé d'aujourd'hui sont peut-être moins romantiques qu'elles ont pu l'être par le passé. Les prétendants étrangers au képi blanc, et pour certains, à la nationalité française, rêvent peut-être simplement d'une existence meilleure (financièrement) en occident. Pour cela, ils sont prêts à mettre leur vie en danger.
Une nouvelle vie qui passe par Castelnaudary. Quelles que soient les motivations profondes des légionnaires, ce pari-là semble souder « Les hommes irréguliers » (titre d'un livre d'Étienne de Montety paru en 2006) aux origines et aux histoires si diverses. Un autre lien est la langue, et l'absence apparente de racisme. Les différences s'effacent, dans les efforts multipliés visant à créer de la cohésion au sein d'un corps aussi disparate.
Ensemble sous le drapeau français : le sergent Oustiougov, venu de Sibérie, et le Sergent Bassène, originaire du Sénégal.
Sur le site internet de la Légion, les recruteurs continuent de jouer sur l'image mythique véhiculée, principalement par le cinéma et la littérature : « Une nouvelle chance pour une nouvelle vie quelles que soient votre origine, votre religion, votre nationalité, quels que soient vos diplômes et niveau scolaire, quelle que soit votre situation familiale ou professionnelle » et « l'aventure au quotidien ». Ce sont ces deux motivations que les légionnaires que nous avons rencontrés ont avancées pour expliquer leur engagement dans un corps qui leur est a priori « étranger ». Les motivations de l'engagé d'aujourd'hui sont peut-être moins romantiques qu'elles ont pu l'être par le passé. Les prétendants étrangers au képi blanc, et pour certains, à la nationalité française, rêvent peut-être simplement d'une existence meilleure (financièrement) en occident. Pour cela, ils sont prêts à mettre leur vie en danger.
Une nouvelle vie qui passe par Castelnaudary. Quelles que soient les motivations profondes des légionnaires, ce pari-là semble souder « Les hommes irréguliers » (titre d'un livre d'Étienne de Montety paru en 2006) aux origines et aux histoires si diverses. Un autre lien est la langue, et l'absence apparente de racisme. Les différences s'effacent, dans les efforts multipliés visant à créer de la cohésion au sein d'un corps aussi disparate.
Ensemble sous le drapeau français : le sergent Oustiougov, venu de Sibérie, et le Sergent Bassène, originaire du Sénégal.