AFP
05/07/2010
Le pronostic vital est "engagé" pour un légionnaire français "très grièvement blessé" vendredi en Afghanistan. Il a été rapatrié dans un hôpital militaire parisien au cours du week-end, a-t-on appris aujourd'hui auprès de l'état-major des armées à Paris.
"Le pronostic vital est engagé pour ce caporal du 1er régiment étranger de Laudun-l'Ardoise (Gard) qui était arrivé en Afghanistan le 7 juin", a déclaré à l'AFP l'amiral Christophe Prazuck, porte-parole de l'état-major.
L'accrochage s'est produit vendredi matin dans le village de Jalokhel, à l'entrée de la vallée d'Alassay, un bastion des talibans où les incidents sont fréquents."Deux compagnies, l'une française, l'autre afghane, étaient parties faire une reconnaissance pour une opération civilo-militaire (d'assistance aux populations civiles) lorsqu'elles ont été prises sous le feu d'armes légères d'infanterie", vraisemblablement des Kalachnikov, a précisé l'amiral Prazuck.
"Des hélicoptères d'attaque français Tigre ont engagé les insurgés pour permettre le désengagement des soldats français et afghans et l'envoi d'une force de réaction rapide", a-t-il poursuivi. Egalement dépêchés en renfort, des avions de chasses F-15 américains sont intervenus mais sans ouvrir le feu, toujours selon l'amiral Prazuck.
Quarante-quatre soldats français ont perdu la vie en Afghanistan depuis l'engagement des premières troupes françaises dans ce pays en janvier 2002.
"Le pronostic vital est engagé pour ce caporal du 1er régiment étranger de Laudun-l'Ardoise (Gard) qui était arrivé en Afghanistan le 7 juin", a déclaré à l'AFP l'amiral Christophe Prazuck, porte-parole de l'état-major.
L'accrochage s'est produit vendredi matin dans le village de Jalokhel, à l'entrée de la vallée d'Alassay, un bastion des talibans où les incidents sont fréquents."Deux compagnies, l'une française, l'autre afghane, étaient parties faire une reconnaissance pour une opération civilo-militaire (d'assistance aux populations civiles) lorsqu'elles ont été prises sous le feu d'armes légères d'infanterie", vraisemblablement des Kalachnikov, a précisé l'amiral Prazuck.
"Des hélicoptères d'attaque français Tigre ont engagé les insurgés pour permettre le désengagement des soldats français et afghans et l'envoi d'une force de réaction rapide", a-t-il poursuivi. Egalement dépêchés en renfort, des avions de chasses F-15 américains sont intervenus mais sans ouvrir le feu, toujours selon l'amiral Prazuck.
Quarante-quatre soldats français ont perdu la vie en Afghanistan depuis l'engagement des premières troupes françaises dans ce pays en janvier 2002.