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Burkina Faso : un vieux routier en chasse un autre 09092010

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9 septembre 2010

Emmanuel Beth, le général de corps d’armée et directeur de la Coopération militaire et de la défense au Quai d’Orsay vient d’être nommé ambassadeur de France au Burkina Faso. Surprenante nomination décidée à l’Elysée.

Beth retrouvera le colonel-major burkinabé Gilbert Diendjéré, chef du régiment de la sécurité présidentielle à qui il a remis la Légion d’honneur en 2008. Diendjéré était l’officier conduisant l’escadron qui a renversé le président Thomas Sankara dans un bain de sang en 15 octobre 1987.

C’est peu dire que Beth est un vieux routier de la Françafrique : ancien officier parachutiste de la Légion étrangère, il est passé par Djibouti à l’heure des troubles de l’indépendance.

Près de vingt plus tard, en 1991, il est au Tchad, commandant en second de l’opération Epervier alors que Idriss Déby prend le pouvoir avec l’aide de l’armée française.

En 2002, il est le 1er commandant de la force Licorne en Côte d’Ivoire sous mandat onusien. Depuis le QG de l’ONUCI, il pilotera les entreprises françaises vers les contrats. Il confiera d’ailleurs, en 2007, lors d’une journée d’étude de la Fondation pour la recherche stratégique : « Les forces françaises ont ainsi été les pilotes de l’ensemble des autres acteurs, notamment les intervenants économiques. L’action de la force Licorne a, dès le début, conditionné le retour des acteurs économiques. Il a fallu par exemple relancer la circulation du train entre la Côte d’Ivoire et le Mali ».

Il s’agissait en fait du train ivoiro-burkinabé, exploité par la Sitarail, filiale de Bolloré.

Pour finir, une perle à accrocher à son nouveau costume d’ambassadeur : « Le français est une langue de travail pour nous, les militaires. C’est un facteur de sécurité. Le français développe des éléments sécurisants. C’est un vecteur de dialogue, d’apaisement, qui respecte les particularismes locaux. L’anglais est plus manichéen. Le français est la langue privilégiée du maintien de la paix. » [1].


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