Le temps n'est qu'éphémère
Qui dur qu'un moment
Comme fine poussière il file avec le vent .
Le Ballet langoureux des ombres qui suivent
Sculpte des arabesques d'un passé fragile .
Le temps n'est qu'éphémère
Il n'est que connaissances, entre ombre et lumière
Où la parole devient alors , partie de son exil.
Vous qui scrutez si peu l'édifice de votre être
L'éternité noble soeur dans l'immensité
Ecoutant la longue plainte des heures qui défilent
Même dans le temps , qui reste dans le mystère
De la voix intérieur où l'infini s'y glisse
Où bien d'autres cheminements
En nous se libèrent ,
Dans des espaces temps à l'étrange éphémère .
Pendant que l'étoile flamboie ,
Sur des ombres mortes laissant passer la voûte
Dans l'univers soumis à l'esprit qui est notre
Dans une union intime entre silence et temps
Le néant git à l'agonie devant la connaissance
Pour laisser place à son tour , à l 'attendue Lumière ...