Le mot du directeur
Pour les amateurs de BD, paraitra dès le 30 avril : « dessins de légionnaires », une bande dessinée publiée par le mensuel « Képi Blanc ».
Une rétrospective des dessinateurs humoristiques du journal et des aventures inédites du caporal Cabé. 56 pages, les auteurs : Christian MORISOT, Louis PEREZ Y CID et Bertrand MOREL.
En avant première pour les visiteurs du site de la Maison du Légionnaire, la préface de cette BD :
La bande dessinée véhicule le neuvième art et le matérialise au travers d’un ensemble de signes de dessins iconiques défini. Telle est la formule la plus adaptée pour expliquer la «BD». Il y manque, cependant, l’essentiel: c’est aussi un art à part entière où se rattache toutes les formes picturales pour aboutir à une histoire illustrée qui se déroule tel un film.
Pour conter l’histoire de la «BD», on pourrait s’amuser à faire remonter la narration d’un récit en images aux grottes préhistoriques, en ce qui nous concerne, l’aventure débute en Europe avec Rodolphe Töpler. Notre mémoire collective gardera surtout celle d’un petit reporter et de son fox-terrier en 1929 que suit de près Mickey Mousse en 1934, deux figures emblématiques du 9e art.
Dès le début de son existence en 1947, notre magazine «Képi Blanc» s’est intéressé à la «BD», vérité concrétisée par notre vénérable ancien, BURDA qui à marqué d’une empreinte indélébile les pages du journal. Nous lui rendons hommage avec cet album ainsi qu’à ses illustres prédécesseurs.
«Képi Blanc» sollicite plus que jamais les auteurs de BD à se mettre à l’heure du temps présent, ainsi, notre ami Perez Y Cid se régale à dessiner l’histoire mensuelles des aventures de notre caporal Cabé et de ses camarades.
Pour affirmer sa reconnaissance envers ceux qui lui rendent service, en grande première, notre magazine publie cet album «Képi Blanc et la bande dessinée».
N’est-il pas vrai de dire que pour qu’un journal soit lu, il ne faut pas qu’il soit trop sérieux, il doit distraire et c’est la mission de nos héros qui nous fait vivre un quotidien connu, celui des aventures comiques d’acteurs involontaires, de celles que l’on raconte au coin d’un feu, petit plaisir avant les chants traditionnels.
La Bande dessinée fait partie des loisirs de nos jeunes, c’est par ce langage qu’il nous faut aujourd’hui informer, instruire, distraire, vaste programme incontournable qui justifie d’être sans cesse à la recherche d’une légitimité de rigueur. Gardons nous de manquer de jeunesse d’esprit, nous ne serions pas plus adultes si nous quittons les champs enchanteurs de notre enfance.
Merci à tous nos légionnaires qui se précipitent chaque mois, dès la réception de leur mensuel «Képi Blanc», à la page des aventures de Cabé. Nous avons oser la publication de cet ouvrage en pensons à eux, nos fidèles lecteurs, qu’ils sachent que, pour nous, notre manière de vivre sera toujours à l’identique de celle pratiquée par nos anciens. More Majorum Monsieur BURDA.