L'histoire en rafale
Le blog histoire d'Hervé Chabaud
Dimanche 14 juillet 2013
Dans la promotion de la Légion d’honneur du 14 juillet 2013, deux Résistantes pendant la Seconde Guerre mondiale sont élevées à la dignité de grand officier. Il s’agit d’Edmonde Charles-Roux, journaliste, écrivain, prix Goncourt et de la veuve du colonel Rol-Tanguy, figure de la Libération de Paris, Cécile Le Bihan, elle-même très engagée dans la clandestinité.
Edmonde Charles-Roux, 93 ans, a d’abord été pendant la Seconde Guerre mondiale, infirmière ambulancière volontaire, dans une unité de la Légion étrangère, le 11e régiment étranger d’infanterie. Elle a été blessée à Verdun en portant secours à un légionnaire. Elle est entrée en Résistance, et a soigné de nombreux combattants de l’ombre blessés en opération.
Après le débarquement de Provence, le 15 août 1944 elle a été rattachée à la 5e division blindée et y a exercé encore comme soignante et assistante sociale divisionnaire. Elle a eu sous sa responsabilité le 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) et le Régiment de marche de la Légion étrangère (RMLE).
Décorée de la Croix de guerre, avec plusieurs citations, elle a été nommée chevalier de la Légion d’honneur en 1945 et a reçu la distinction de « vivandière d’honneur » du RMLE des mains du colonel Gaultier, son chef de corps.
Edmonde Charles-Roux soutient depuis la guerre la Légion étrangère et a toujours eu un engagement social et humain auprès des légionnaires les plus démunis. Depuis plus de soixante-dix ans elle oeuvre auprès d’eux et c’est la raison pour laquelle elle a été faite en 2007, caporal d’honneur de la Légion étrangère. Edmonde Charles-Roux est commandeur de la Légion d’honneur depuis le 7 avril 2010.
Cécile Rol-Tanguy figure de l’Association nationale des anciens combattants de la Résistance (ANACR) est également élévée à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur. Elle est la veuve d’une figure communiste de la Résistance intérieure, le colonel Henri Rol-Tanguy qui a été l’un des acteurs majeurs de la Libération de Paris. Cet engagement courageux de Cécile Le Bihan, dactylo, est indissociable de sa rencontre en 1936 avec Henri Tanguy, un ouvrier métallurgiste communiste et militant syndicaliste. Cécile était la fille de François Le Bihan, un des membres fondateurs du Parti Communiste Français.
Henri Tanguy part combattre en Espagne avec les Brigades Internationales, et Cécile Le Bihan devient sa marraine de guerre. Ils se marient en 1939. Les malheurs frappent ce couple coup sur coup: alors que la guerre éclate, leur petite fille Françoise décède et le père de Cécile est arrêté pour activité communiste. Cécile Tanguy entre alors dans la clandestinité. Henri, qui est démobilisé, la rejoint dans la capitale et s’engage à son tour dans la Résistance. Ses responsabilités ne cessent de croître d’abord en Anjou et en Poitou puis dans les départements de la région parisienne qu’il nomme Ile-de-France. Il s’est inscrit dans l’histoire comme l’une des figures de la LIbération de Paris. Son épouse a été son agent de liaison très impliquée dans toutes les séquences importantes de la résistance communiste parisienne. Cécile Rol-Tanguy est commandeur de la Légion d’honneur depuis le 18 décembre 2008.
Edmonde Charles-Roux, 93 ans, a d’abord été pendant la Seconde Guerre mondiale, infirmière ambulancière volontaire, dans une unité de la Légion étrangère, le 11e régiment étranger d’infanterie. Elle a été blessée à Verdun en portant secours à un légionnaire. Elle est entrée en Résistance, et a soigné de nombreux combattants de l’ombre blessés en opération.
Après le débarquement de Provence, le 15 août 1944 elle a été rattachée à la 5e division blindée et y a exercé encore comme soignante et assistante sociale divisionnaire. Elle a eu sous sa responsabilité le 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) et le Régiment de marche de la Légion étrangère (RMLE).
Décorée de la Croix de guerre, avec plusieurs citations, elle a été nommée chevalier de la Légion d’honneur en 1945 et a reçu la distinction de « vivandière d’honneur » du RMLE des mains du colonel Gaultier, son chef de corps.
Edmonde Charles-Roux soutient depuis la guerre la Légion étrangère et a toujours eu un engagement social et humain auprès des légionnaires les plus démunis. Depuis plus de soixante-dix ans elle oeuvre auprès d’eux et c’est la raison pour laquelle elle a été faite en 2007, caporal d’honneur de la Légion étrangère. Edmonde Charles-Roux est commandeur de la Légion d’honneur depuis le 7 avril 2010.
Cécile Rol-Tanguy figure de l’Association nationale des anciens combattants de la Résistance (ANACR) est également élévée à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur. Elle est la veuve d’une figure communiste de la Résistance intérieure, le colonel Henri Rol-Tanguy qui a été l’un des acteurs majeurs de la Libération de Paris. Cet engagement courageux de Cécile Le Bihan, dactylo, est indissociable de sa rencontre en 1936 avec Henri Tanguy, un ouvrier métallurgiste communiste et militant syndicaliste. Cécile était la fille de François Le Bihan, un des membres fondateurs du Parti Communiste Français.
Henri Tanguy part combattre en Espagne avec les Brigades Internationales, et Cécile Le Bihan devient sa marraine de guerre. Ils se marient en 1939. Les malheurs frappent ce couple coup sur coup: alors que la guerre éclate, leur petite fille Françoise décède et le père de Cécile est arrêté pour activité communiste. Cécile Tanguy entre alors dans la clandestinité. Henri, qui est démobilisé, la rejoint dans la capitale et s’engage à son tour dans la Résistance. Ses responsabilités ne cessent de croître d’abord en Anjou et en Poitou puis dans les départements de la région parisienne qu’il nomme Ile-de-France. Il s’est inscrit dans l’histoire comme l’une des figures de la LIbération de Paris. Son épouse a été son agent de liaison très impliquée dans toutes les séquences importantes de la résistance communiste parisienne. Cécile Rol-Tanguy est commandeur de la Légion d’honneur depuis le 18 décembre 2008.
