Lundi, 07 Avril 2014 15:06
Par le général (2s) Henri Pinard Legry, Président de l’Association de Soutien à l’Armée Française ( l’ASAF)….
Combien de fois faudra-t-il donc répéter que "l'armée française n'a été ni complice ni impuissante devant le génocide rwandais", pour la bonne raison qu'elle n'était plus au Rwanda depuis décembre 1993 et qu'elle n'y est revenue qu'en fin juin 1994, alors que le génocide pour l'essentiel avait eu lieu et se terminait ?
C'est la communauté internationale, l'ONU, et son bras armé au Rwanda la MINUAR qui ont "assisté impuissantes au génocide de 800 000 Rwandais", et c'est bien la France qui a dénoncé la première le génocide par la bouche d'Alain Juppé.
C’est la France qui, avec constance, a été empêchée d'intervenir au Rwanda par la même communauté internationale sous influence américaine, tandis que le génocide battait son plein.
Indépendamment de Kagamé qui est le redoutable stratège de la conquête du pouvoir par le génocide, ce sont la communauté internationale, l'ONU, la MINUAR, et derrière elles les Etats-Unis d'Amérique qui devraient logiquement répondre aujourd'hui de leurs responsabilités dans le déroulement du drame rwandais de 94, sans parler des suivants, le génocide des Hutus par les Tutsis du Front patriotique rwandais (FPR) au Zaïre en 95/96/97...
On est là au cœur du problème !
Il est donc temps de lutter contre la désinformation du régime de Kigali relayée en France par quelques complices et ignorants.
La France, tout en s’inclinant devant toutes les victimes du drame rwandais, a choisi de protester contre les accusations mensongères et la désinformation de Kagamé en annulant sa participation aux cérémonies de commémoration du génocide de 1994.
L’ASAF approuve cette décision.