Quelques jours en juillet m’ont permis de « marcher sur mes traces » et de revoir ces lieux où le caporal GERVAIS séjourna de 1968 à 1970 ; pas un retour nostalgique, non, une envie tenace de me replonger dans ce passé qui conditionne une vie de légionnaire. Ce mini reportage, illustré, permettra aux anciens du 3, je l’espère tout au moins, de sentir l’émotion qui gagne à chaque pas ; le point final de ce parcours, se situe à NOSY KOMBA, une île proche de NOSY BE, où se trouve le cimetière français, que la 3e compagnie du grand 3 avait remis en état en juillet 1968 ; j’y étais bien sur, sous les ordres du capitaine DELEUZE, commandant de compagnie et du colonel LETESTU, chef de corps. Rejoignez-moi, après avoir revu la baie et l’île sacrée, passons par la 3e compagnie. | ||
Une vue aérienne, la route de TANAMBAO, qui longe les cimetières, l’embranchement sur la gauche, qui mène à la 3, mais avant, une halte au cimetière français, où reposent quelques anciens d’active et retraités. | ||
Quel plus beau jour que le 14 juillet pour rendre hommage ? D’autant plus que le consul de France à DIEGO avait refusé de recevoir les « français » de passage, donc moi-même, estimant qu’il avait autre chose à faire …sic. Le cimetière est bien entretenu, une gerbe déposée, puis la 3. | ||
Un accueil par le colonel X, gendarme, chef du groupement qui a remplacé la Légion ; il est particulièrement fier de me montrer l’ordre de bataille de tous les officiers qui ont commandé, de 1952 à nos jours ; aux français succèdent des patronymes malgaches, mais il y a un hic : que des noms de… gendarmes ; pas grave, je lui raconte rapidement l’histoire de la 3, et il me prête un officier pour la visite. | ||
Le quartier est bien entretenu, et de l’ancien quartier subsiste le bâtiment PC. Le mat des couleurs, triste sans rassemblement, l’ombre des capitaines DELEUZE et GUILLOT, le bureau comptable… | ||
Continuons ; des bâtiments des sections, ruines, même chose pour pratiquement tout l’ancien quartier.
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Un peu plus bas, tiens, l’ancienne popote cadres est non seulement en état, mais hélas, d'un grand calme. | ||
Un passage obligé, les hangars autos, évocateurs des mémorables « bals doudous ».
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Au revoir la 3. | ||
Un passage en ville, que reste-t-il des autres compagnies ?
A priori rien de spécial. Mais oui, autrefois le SAIGONNAIS ! Ho, L’adjudant-chef POHL, retraité l’exploitait et recevait avec bienveillance cette nouvelle race de légionnaire ; une pensée pour lui, dont 2 fils ont fait moultes années à la Légion. | ||
Halte rue COLBERT, obligatoire.
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La C.C.A.S., hélas, pas possible de photographier, quartier en excellent état, abritant l’état major malgache ; sur le palier du 1er étage, un officier supérieur contemple la rue et la place ; non, ce n’est plus le même. Direction la C.B., plutôt la Caravelle. Vue imprenable, toujours un mess utilisé pour les grandes occasions, le quartier lui-même, sans intérêt, pas d’activité. |