2016
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Commémoration du 39ème Anniversaire des F.A.D
Djibouti: Felicitation des forces armees Djiboutiennes au president
La légion étrangère officiellement installée sur le Larzac
Midi-Pyrénées
- Par Laurence Boffet
- Publié le 29 juin 2016
Les légionnaires étaient déjà arrivés sur le Larzac il y a quelques semaines mais c'est ce mercredi que la Légion étrangère a été officiellement installée à La Cavalerie dans l'Aveyron, marquant le retour des militaires sur le plateau du Larzac, enjeu d'une bataille homérique dans les années 70.
© Amélie Poisson / France 3 Midi-Pyrénées La 13ème demi-brigade de la légion étrangère a été officiellement installée ce mercredi sur le camp du Larzac (12).
Cette fois, ça y est, l'armée est de retour sur le plateau du Larzac. En tout cas, elle y est désormais officiellement installée. La passation de commandement de la 13ème demi-brigade de la légion étrangère a eu lieu ce mercredi après-midi sur le camp militaire de La Cavalerie, dans l'Aveyron en présence du général d'armée Jean-Pierre Bosser et des autorités civiles et militaires. Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, annoncé il y a plusieurs semaines, n'a finalement pas fait le déplacement pour la remise du drapeau.
450 légionnaires sont déjà installés sur ces terres, synonymes de lutte contre l'extension du camp militaire du Larzac, dans les années 70. Ils seront rejoints par plusieurs centaines d'autres pour atteindre un effectif de 1 200 personnes d'ici fin 2018. L'Etat a annoncé un investissement de 116 millions d'euros entre 2016 et 2020 pour l'installation de cette demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE), stationnée aux Emirats Arabes Unis depuis 2011 après 49 ans passés à Djibouti. Son arrivée sur le Larzac s'est faite avec beaucoup moins de heurts que par le passé même si plusieurs manifestations d'opposants ont déjà eu lieu. Car si pour certains, c'est tout le territoire qui va bénéficier de cette installation, pour d'autres, comme le collectif Gardem lo Larzac, il s'agit-là d'un chantage à l'emploi.
Euro-2016 : ces Bleus morts pour la France durant la Grande Guerre
14/06/2016
© Montage France 24, collection personnelle Michel Merckel | Certains des internationaux français tués lors de la Première Guerre mondiale.
Alors que l’équipe de France de Football vient de débuter l’Euro-2016, France 24 vous propose de regarder dans le rétro et de découvrir l’histoire des anciens Bleus morts durant la Grande Guerre. Une vingtaine d’entre eux ont perdu leur vie.
Albert Jenicot, René Camard, René Fenouillère, Pol Morel, Pierre Six, Marius Royet. Ces noms ne vous disent certainement pas grand-chose, mais au début du XXe siècle, ces hommes étaient les équivalents des Olivier Giroud, Dimitri Payet, N’Golo Kanté, Bacary Sagna, Laurent Koscielny ou Adil Rami d’aujourd’hui. Ils ont fait partie de la première génération de footballeurs à porter le maillot national. Des joueurs qui ne se sont pas seulement battus sur la pelouse pour leur pays, mais qui ont aussi donné leur vie pour la France. Tous ces sportifs ont en effet été tués durant la Première Guerre mondiale.
Une liste difficile à établir
Michel Merckel est un ancien professeur d’éducation physique, il essaie depuis quelques années d’établir la liste de ces "Bleus", tués durant le conflit. À e jour, il en a répertorié 22. "J’ai contacté des spécialistes du sujet. Nous avons croisé nos différentes archives. Cela va de la presse de l’époque, bien sûr, jusqu’aux journaux des tranchées qui donnent des informations très intéressantes. C’est comme cela par exemple que j’ai retrouvé la trace de Pol Morel, un joueur du Red Star et un international qui a été tué en septembre 1915 dans le Pas-de-Calais", explique ce passionné, auteur de l’ouvrage, "14-18, le sport sort des tranchées"."Mais j’ai juste ouvert la boîte. On peut encore affiner cette liste."
Cet exercice de recherche se révèle en effet être un vrai travail de fourmi. À l’époque, en France, le football n’en est qu’à ses balbutiements. Le rugby, la boxe et le cyclisme sont alors les sports les plus populaires et sont déjà organisés. Du côté du monde du ballon rond, c’est tout l’inverse. Différentes fédérations s’entredéchirent et estiment toutes être la plus légitime. "Il y a en ce moment tellement d’équipes de France, qu’on ne sait vraiment plus à laquelle décerner le titre mirifique de ‘onze nationale’. Équipe de France UFSA, équipe de France CFI, équipe de France FSAPF, équipe de France indépendants […] rencontrent des amateurs, des professionnels, des semi-amateurs, des semi-professionnels, sans jamais combattre en elles. Comment diable choisir la meilleure, la nec plus ultra, la Nationale !", s’interroge ainsi le journal Le Matin en mai 1909. Il faudra attendre 1919 pour que la Fédération française de football (FFF) soit enfin créée.
Des internationaux français morts durant la Grande Guerre
© Collection Michel Merckel/Mémoire des Hommes. Carlos Mutti n'était pas un international français, mais uruguayen. Cela n'a pas empêché ce gardien du Football club de Lyon de s'engager dans la légion étrangère. Il est mort pour la France, en août 1918, un mois avant la finale de son équipe en Coupe de France.
Des pionniers du ballon rond
Pour dresser sa liste de Bleus morts pour la France, Michel Merckel a décidé de partir des rencontres organisées sous l’égide de l’union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA). C’est avec l’écusson de cette fédération, que l’équipe de France a en effet joué son tout premier match officiel le 1er mai 1904 à Bruxelles, contre la Belgique (3-3). Parmi les joueurs sur le terrain pour ce match historique, se trouve Marius Royet, un attaquant de l’US Parisienne qui inscrit d’ailleurs le deuxième but de la rencontre. De 1904 à 1908, il porte à neuf reprises le maillot français. Mais lorsqu’éclate la guerre, l’international doit abandonner le ballon pour le fusil et rejoint le 12e bataillon de chasseurs à pied. Il meurt finalement de la grippe trois jours avant l’armistice alors qu’il est prisonnier en Allemagne.
Le premier match de l'équipe de France le 1er mai 1904 contre la Belgique. Les Français portaient un maillot blanc.
© Wikimedia
Deux de ses coéquipiers du tout premier France-Angleterre, le 1er novembre 1906 – une défaite cuisante des Bleus sur le score de 0-15 –, perdent également la vie durant le conflit. Alors que l’attaquant André François du Racing Club de Roubaix, tombe au champ d’honneur le 17 mars 1915 à Sainte-Ménehould dans la Meuse, l’ailier du Red Star Julien Verbrugghe meurt au combat le 21 août 1916 lors de la bataille de la Somme.
Mais, dans son panthéon des footballeurs, Michel Merckel a surtout une place toute particulière pour René Fenouillère, l'un des Français sélectionnés pour les Jeux olympiques de Londres en 1908 et champion de France en 1912 avec le Red Star. "C'est pour moi le premier grand joueur à dimension internationale. Il a joué en Espagne au football club de Barcelone, et il en a été le capitaine !", s’enthousiasme l’ancien professeur d’EPS. "Mais il a malheureusement été tué en novembre 1916 du côté de Reims".
Un monument pour les sportifs morts pour la France
Pour honorer la mémoire de ces héros des terrains et du champ de bataille, Michel Merckel ne s’est pas contenté de retrouver leurs noms. Sous son impulsion notamment, un monument en hommage aux sportifs morts pour la France a été inauguré le 21 mai 2016 par le président François Hollande sur le parvis du Stade de France : "Cela a été un moment très important pour moi, même si je n’ai fait qu’y contribuer. Ces champions ont fait résonné les couleurs de notre pays sur tous les terrains du monde et ils ont en plus donné leur vie pour sa défense. C’est une reconnaissance tout à fait logique de la Nation".
.@fhollande s'est rendu au Stade de France pour inaugurer le monument en hommage aux sportifs morts pour la France pic.twitter.com/ixlK2fQSeK
— Élysée (@Elysee) 21 mai 2016
Lors de cet événement, le passionné de la Grande Guerre a toutefois regretté l’absence de membres de la FFF. Alors que d’autres instances sportives multiplient les opérations en lien avec le centenaire de la Première Guerre mondiale, le monde du ballon rond n’y participe que très peu. Seul un petit film a été projeté sur les Morts pour la France avant la finale de la Coupe de France. "Il y a eu beaucoup de commémorations durant les derniers Tour de France. Il y a aussi eu plusieurs rencontres de rugby par exemple entre les Anglais, les Français, les Néozélandais pour se souvenir de 14-18, mais du côté du foot, il y a très peu de retour", constate Michel Merckel. "C’est vraiment dommage, car c’est un sport éminemment populaire".
>> À lire sur France 24 : "Grande Guerre : le football, sport roi popularisé dans les tranchées"
Pour preuve de ce manque d’intérêt rien n’est prévu lors de cet Euro-2016 pour rendre hommage aux Internationaux morts durant la Grande Guerre. Les hommes de Didier Deschamps connaissent-ils seulement l’histoire de leurs prédécesseurs ? "Si je le regrette, force est de constater que ce n'ai pas vraiment de leur faute. C'est à nous, les anciens, de faire notre travail de passeur de mémoire, ce que personnellement je suis tout disposé à faire si la FFF me le demande", souligne Michel Merckel. Pour l’auteur de "14-18, le sport sort des tranchées", il est d’autant plus important de faire connaître ce passé aux générations actuelles, car le football, jeune sport en devenir, s’est vraiment développé durant la Première Guerre mondiale. Les footballeurs d’aujourd’hui doivent tout à leurs aînés : "Chaque match, chaque coup de pied dans un ballon, et même par extension n’importe quel geste sportif est un hommage à nos Poilus. Ils ont été des défricheurs et ont su remarquablement s’adapter afin de nous offrir, dans l’héritage qu’ils nous lèguent, ce cadeau somptueux qu’est le sport".
Les joueurs de l’équipe de France de Football morts durant la Première Guerre mondiale répertoriés par Michel Merckel :
Camard René, Association Sportive Française et Red Star. Né le 8/02/1887, tué le 16/03/1915.
Denis Julien, Racing Club Calais. Né le 20/03/1886, tué le 15/08/1914.
Dujardin Charles, US Tourcoing. Né 15/04/1888, tué le 29/09/1914.
Dusart Émile, RC Roubaix. Né le 3/09/1892, tué le 3/03/1919.
Fenouillère René, Red Star. Né le 22/10/1882, tué le 4/11/1916.
François André, RC Roubaix. Né le 13/01/1886, tué le 17/03/1915.
Geronimi Charles, AF Garenne-Colombes. Né le 8/02/1895, tué le 9/11/1918.
Gigot Raymond, Club français. Né le 11/05/1885, tué le 29/05/1915.
Gressier Raoul, RC Calais. Né le 19/11/1885, tué le 6/10/1915.
Gueguen Ernest, US Saint-Servan. Né le 30/05/1885, tué le 25/09/1915.
Hitzel Victor (né Louis), JA Levallois. Né le 12/11/1883, tué le 13/01/1915.
Jenicot Jules dit Albert, RC Roubaix. Né le 15/02/1885, tué le 22/02/1916.
Lesmann Émile, JA Saint-Ouen. Né le 3/05/1891, tué le 13/09/1914.
Loubière Jean, Gallia Club Paris. Né le 7/01/1892, tué le 4/02/1915.
Morel Pol, Red Star. Né le 5/03/1890, tué le 28/09/1915.
Petel Eugène, AS Amicale. Né le 10/09/1888, tué le 22/09/1914.
Puget André, Racing Club de France. Né le 12/01/1882, tué le 9/05/1915.
Royet Marius, US parisienne. Né le 19/06/1880, tué le 8/11/1918.
Six Pierre, Havre Athlétique Club et Olympique Lillois Né le18/01/1888, tué le 07/07/1916.
Verbrugghe Julien, Red Star. Né le 26/12/1889, tué le 21/8/1916.
Vialaret Justin, Club athlétique (CA) Paris XIVe. Né le 12/11/1883, tué 30/09/1916.
Vial Francis. Né le 23/10/1880, tué le 18/11/1914.
Les judokas français en stage commando
Préparatifs pour le concert de la bataille de la Somme
Picardie
Par Camille Dicrescenzo Publié le 13 juin 2016
Un grand spectacle est prévu le 4 juillet prochain au Zénith d'Amiens avec la musique de la Légion étrangère, des choristes et musiciens picards. Ils vont rendre hommage aux centaines de légionnaires qui ont péri le 4 juillet 1916 pour libérer le village de Belloy-en-Santerre.
Il y a un siècle, une centaine de légionnaires ont péri sur les terres du Santerre en voulant libérer du joug allemand le village de Belloy-en-Santerre. Le 4 juillet prochain, date anniversaire, les élus de la communauté de commune de Haute Picardie, ont souhaité créer un spectacle pour rendre hommage à ces étrangers ayant versé leur sang.
Près de 500 personnes attendues sur la scène du Zénith d'Amiens
Dominique Leroy a eu la lourde tâche de créer un spectacle digne de cette commémoration. La musique de la Légion étrangère, l'orchestre de Barcelone, 400 choristes et des musiciens picards seront sur scène. Un spectacle empli de musique et de poésie.
Bataille de Verdun : retour sur l'escadrille Lafayette.
publié le 28/05/2016
Cette escadrille créée en 1916 était composée de pilotes américains venus se battre pour la France alors que leur pays n'était pas encore entré en guerre.
Ils étaient américains et ont donné leur vie pour la France. 68 pilotes sont enterrés dans un parc près de Paris, tous appartenaient à la fameuse escadrille Lafayette. En 1916, les Etats-Unis ne sont pas encore rentrés en guerre. De jeunes Américains s'engagent dans la Légion étrangère et créent l'escadrille Lafayette.
Une cérémonie d'hommage annuelle
Parmi ces pilotes, Raoul Lufberry né France, de père américain. "Ça a toujours été un très grand mécanicien, ce qui lui a valu d'avoir toujours des avions parfaitement entretenus et qui lui donnait certainement un avantage sur ses adversaires", confie Jean-Xavier Lufberry, petit-neveu du pilote. Son tableau de chasse est impressionnant : 70 avions allemands abattus. Lufberry meurt en 1918, touché par l'ennemi. Verdun, la Somme, l'Aisne, l'escadrille est sur tous les fronts. Ce courage est célébré chaque année en France, lors d'une cérémonie en mémoire de l'escadrille Lafayette.
Le préfet de Mayotte demande que les expulsions "cessent"
outre-mer
Publié le 25 mai 2016
"Je demande à ce que les initiatives d'expulsion, qui ne sont pas dans l'esprit de la République, cessent", a déclaré mardi le nouveau préfet de Mayotte lors d'une conférence de presse.
Renforcer la lutte contre l'immigration clandestine
Un traitement individuel, au cas par cas, pour les expulsés
Le collectif d'associations dénonce l'inaction du gouvernement français
Selon ce collectif, 680 personnes expulsées se sont rendues place de la République depuis le début du campement il y a 10 jours et, parmi elles, 420 Français.
Juan Roméro, Républicain Espagnol à Aÿ (Marne)
Champagne-Ardenne
Publié le 21 mai 2016
Le 9 juillet prochain Juan Roméro recevra la Légion d'Honneur, à Aÿ (Marne), avec comme marraine Yvette Lundy. Juan Roméro, appelé Jean à son arrivée en France en 1945, est un Républicain Espagnol.
© Xavier Claeys / France 3 Champagne-Ardenne Juan Roméro (à gauche)
Engagé dans l'armée républicaine espagnole en 1936 pour lutter contre le fascisme de Franco, puis pour la France en 40, il est fait prisonnier. Son engagement en Espagne puis dans l'armée française déplait aux SS. Il sera déporté. L'histoire de Juan Roméro est celle de nombreux espagnols qui ont lutté pour la liberté. A sa libération, Juan s'est installé à Aÿ dans la Marne.
Aujourd'hui, il continue ce devoir de mémoire pour que cette page d'histoire ne s'oublie pas.
Des centaines de milliers d'Espagnols sont arrivés en France pour échapper à la guerre d'Espagne, fuyant le fascisme. Ils ont été parqués sur les plages du Roussillon. L'histoire de ces Républicains Espagnols est celle de Juan Roméro. En 1936, Franco prend le pouvoir lors d’un coup d’Etat. Juan a 17 ans et s'engage pour défendre la liberté dans son pays. Mais après la défaite, c'est l'exode, dans un camp en Ariège, puis il entre dans la Légion étrangère française. A la libération, il arrive à Aÿ.
En juin 1945, Juan est accueilli dans un vendangeoir. Il revient de loin comme les 8.000 personnes avec qui il est dans ce camp de rapatriés. C'est le retour à la vie. Parti à Paris, Juan reçoit une lettre de l'une des filles rencontrées ce jour-là. Il revient et ne quittera plus jamais le village d'Aÿ. Juan garde au fond de lui, ces moments de lutte pour la liberté et puis, ces douleurs insoutenables. Fait prisonnier en 1940, il est envoyé en Allemagne, puis déporté au camp de Matahausen. Quatre ans de lutte pour survivre et ces images qui restent.
Ils ont permis à la France d'être libre, mais n'ont rien pu faire pour leur pays. Apatride, Juan et ses compagnons espagnols s'installent en France. Une vingtaine dans le village d'Aÿ. Patrick Sanchez est le fils de l'un d'entre eux. Depuis 2012, il travaille à retrouver les moindres détails du parcours de son père et de tous les Républicains espagnols d'Aÿ. Pour que leur engagement soit reconnu comme il se doit.
En découvrant l'histoire de son père, il décide de la porter, non comme un fardeau, mais comme un étendard à la solidarité et à la liberté. Juan 97 ans, a tout raconté à son fils Bernard et à Patrick. Garants de la mémoire, passeurs d'histoire, pour qu'elle ne se répète pas. Mais en voyant l'exil de tous ceux qui fuient la guerre aujourd'hui, Juan ne cache pas sa tristesse.
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