La Newsletter 16/39 de l'AALEME |
Conclusions relatives à l'inspection des Unités de la Légion étrangère stationnées en E.O. |
Les dépouilles d’un vétéran français seront inhumées en Corée du SudMardi, 25 Octobre 2016 13:04
2016/10/23 Les photo d`André Belaval lors de sa participation à la guerre de Coée (à gauche) et sa visite plus tard en Corée du Sud (Ministère des Patriotes=Yonhap) SEOUL, 23 oct. (Yonhap) -- Les dépouilles d’un vétéran du Bataillon français des Nations unies de la guerre de Corée arriveront demain en Corée du Sud pour être inhumées au cimetière de l’ONU à Busan aux côtés de celles de ses collègues morts pendant cette guerre de trois ans, commencée en juin 1950 et achevée par une trêve juillet 1953. André Belaval, ancien légionnaire de première classe a participé à la guerre d’Indochine puis à la guerre de Corée à partir de mars 1953, quatre mois avant le cessez-le-feu, quand il y avait des batailles infernales dans les collines entre les troupes des Nations unies et les troupes communistes de Corée du Nord autour du 38e parallèle. Il est resté en Corée du Sud jusqu’en mars 1955, soit 2 ans après la trêve. Décédé le 2 juillet 2015 à l’âge de 87 ans, l’ancien légionnaire Belaval a souhaité reposer aux côtés de ses collègues morts durant la guerre de Corée. Ses dépouilles arriveront demain au pays du Matin-Calme. La cérémonie d’inhumation au cimetière du mémorial des Nations unies de Busan se déroulera le matin du jeudi 27 octobre à 11 heures. Avant le déplacement vers la ville de Busan située à l’extrémité sud-est du pays, ses dépouilles seront conservées au cimetière national de Corée situé dans le centre de Séoul. Le gouvernement sud-coréen prendra toutes les mesures d’honneur pour accueillir ce soldat français qui s'est battu aux côtés des Sud-Coréens il y a 63 ans. Cimetière du mémorial des Nations unies à Busan (Photo d'archives) A l’arrivée à l’aéroport d’Incheon, à l’ouest de Séoul, le 24 octobre, une conférence de presse aura lieu en présence du ministre des Patriotes et Vétérans, Park Sung-choon, et de l’ambassadeur français en Corée, Fabien Penone, ainsi que du fils de Belaval et des membres de sa famille. Belaval était aussi le président d’honneur de l’Amicale des anciens légionnaires d’origine coréenne (AALOC) durant 10 ans pour aider les légionnaires coréens à s'installer en France et a entretenu de bonnes relations avec la communauté coréenne en France. Cette inhumation des dépouilles du soldat du Bataillon français de l’ONU en Corée sera la deuxième après celles de Raymond Bernard en mai 2015. Durant les trois ans de la guerre de Corée (1950-1953) environ 3.400 soldats volontaires français sont venus sur la péninsule coréenne sous la bannière du Bataillon français de l’ONU (BF/ONU) et environ 290 d'entre eux ont perdu la vie et plus de 1.300 ont été blessés. Le cimetière des Nations unies de Busan abrite 2.300 dépouilles de soldats étrangers, dont 44 Français. Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. |
Arrivée des cendres d'André Belaval, ancien combattant français de la guerre de Corée2016/10/24 Cérémonie d'accueil
Une cérémonie d'accueil se déroule à l'aéroport d'Incheon dans l'après-midi du lundi 24 octobre 2016 à l'arrivée des cendres d'André Belaval, vétéran français du BN/ONU pendant la guerre de Corée.
INCHEON, 24 oct. (Yonhap) -- André Belaval, décédé le 2 juillet 2015, vétéran du Bataillon français des Nations unies (BN/ONU) pendant la guerre de Corée (1950-1953) et légionnaire de 1ère classe, a fait son retour ce lundi en Corée du Sud pour se reposer éternellement près de ses camarades de guerre qui se sont battus pour la paix aux côtés du peuple sud-coréen. Une cérémonie d’accueil solennelle a été organisée cet après-midi à l'aéroport d'Incheon à l'occasion de l’arrivée de ses cendres en Corée du Sud, en présence du ministre des Patriotes et des affaires des Vétérans Park Sung-choon, de l’ambassadeur français en Corée du Sud Fabien Penone et de six légionnaires d'orgine coréenne. Ses cendres ont été ensuite transférées au cimetière national de Séoul, avant qu’il ne soit inhumé au cimetière du mémorial des Nations unies à Busan, le 27 octobre prochain. Des photos d'André Belaval lors de sa participation à la guerre de Corée (à gauche) et de sa visite en Corée du Sud. (Ministère des Patriotes=Yonhap) André Belaval est arrivé en Corée du Sud en mars 1953, quelque mois seulement avant la trêve qui a été conclue en juillet. Ces quatre mois de bataille avant le cessez-le-feu ont eu lieu dans les collines et ont été très violents, où quelques mètres de terrain gagnés coûtèrent la vie à de très nombreux soldats. Après la trêve, il a décidé de rester en Corée quelques temps, avant de revenir en France en mars 1955. Le fils de Belaval, Vincent Desrivières, son épouse et ses deux filles sont également venus en Corée du Sud. Vincent a remercié les autorités coréennes et françaises «d’avoir permis à mon père André Belaval, qui était amoureux de la Corée, d’être inhumé sur le sol coréen», «merci aussi de nous permettre à mon épouse, mes filles et moi-même de vivre ce moment et de découvrir votre pays et votre culture.» «Lorsque mon père est revenu de Corée, il avait amené avec lui en France une jeune coréenne, Kim, dont la famille avait été massacrée. Elle n’avait jamais voulu retourner dans son pays natal et elle est décédée en 2004. Je suis donc fier d’être là, pour mon père bien sûr, mais également pour elle et cela grâce à vous», a-t-il noté. Fabien Penone et Park Sung-choon
L'ambassadeur français en Corée du Sud Fabien Penone (au centre) et le ministre des Patriotes Park Sung-choon s'entretiennent avant l'arrivée des cendres d'André Belaval à l'aéroport d'Incheon, le 24 octobre 2016. Le ministre des Patriotes a remercié les membres de sa famille lors la cérémonie d’accueil, qui ont respecté sa dernière volonté de reposer en la «terre de la Corée où se trouvent les corps de ses camarades de guerre». Le ministre a évoqué que Belaval appelait la Corée «son deuxième pays natal». «Nous rendons hommage et présentons nos respects au défunt André Belaval, qui est revenu 61 ans après son départ du pays où il a tant défendu la liberté du peuple coréen et où il est notre héro», «notre gouvernement et notre peuple feront tout le nécessaire pour qu’il puisse reposer en paix et pour l’éternité», a déclaré le ministre. Présent à la cérémonie, l’ambassadeur de la France en Corée Fabien Penone a noté que «cette cérémonie importante sera l’occasion de rendre hommage à un soldat valeureux, dont la vie est intimement liée à la Corée», «aujourd’hui encore la France, qui est un pays ami, continue à être pleinement aux côtés de la Corée du Sud face à la menace nucléaire et balistique nord-coréenne.» Ce retour des restes d'un ancien combattant est le deuxième pour le contingent français volontaire du BN/ONU de la guerre de Corée. En mai 2015, les cendres de l’ancien combattant du BN/ONU Raymond Bernard ont été inhumées au cimetière de l’ONU à Busan, où reposent quelque 2.300 dépouilles et cendres de soldats étrangers, dont 44 Français. Hommage
Les membres de la famille d'André Belaval, le ministre des Patriotes Park Sung-choon (à droite) et les soldats de la garde d'honneur posent devant les caméras lors de la cérémonie d'accueil des cendres du vétéran du Bataillon français de l'ONU (BN/ONU) André Belaval, tenue à l'aéroport d'Incheon dans l'après-midi du 24 octobre 2016. Oh Jeong-hun |
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Vaucluse: un ancien légionnaire ouvre une épicerie de produits de l'Est à OrangeMardi, 25 Octobre 2016 11:12 Lundi 24/10/2016 Caviar, bières, charcuteries, fromages... viennent directement des BalkansPour Alexandra Danoiu, comme pour son mari Ioan, les produits vendus dans "Le légionnaire gourmand des Balkans" sont avant tout des souvenirs d'enfance. Photo B.SORBIER Alexandra Danoiu nous le certifie, une telle boutique... n'existe nulle part ailleurs. Cette souriante franco-roumaine a quitté son pays natal à l'âge de 18 ans et habite Orange depuis 24 ans. Comme son mari Ioan avec qui elle a ouvert au centre d'Orange la boutique "Le légionnaire gourmand des Balkans" en face du théâtre antique au mois d'août. "Mon mari était à la légion étrangère d'Orange et s'est retrouvé à la retraite à 40 ans. Il a bien fallu qu'on trouve une idée de reconversion. Pour nous , il n'y avait pas de doute, ce serait à Orange que ça se passerait parce que c'est notre ville. Même si nous avons beaucoup voyagé, si nous partions parfois pour de longues missions en Afrique, notre vie est ici où nous avons notre maison et où notre fille a fait toute sa scolarité, " explique Alexandra en se dirigeant vers les biscuits apéritifs et les bières pour débuter la visite de sa boutique. "Les souvenirs de mon enfance" Sur une trentaine de mètres carrés du sol au plafond des rayonnages de pain d'épice Russe, de pâte de tournesol Halva, de bières roumaines, Tchèque ou Polonaises. Des Zywiec, Ursus ou Timisoreana pour les amateurs de brasseries exotiques. Un peu plus loin ce sont des bocaux de légumes à tartiner, du pain noir, du tamara, de la confiture de rose de Bulgarie, de la vodka filtrée au lait ou encore des boîtes de caviar... "Tout ce que nous avons dans le magasin, ce sont avant tout des souvenirs d'enfance, reprend Alexandra. Ces petits paquets de gâteaux Eugénia, introuvables en France, en sont un bel exemple. Nos premiers clients sont d'anciens légionnaires installés à Orange et qui ne sont pas retournés dans leur pays depuis longtemps. Nos produits viennent des pays Balkans, principalement de Bulgarie, Pologne, Hongrie, Russie, Ukraine... Les gens poussent aussi la porte par curiosité. Ils font des découvertes." Il faut aller dans ce magasin. S'offrir une bouteille de vin rouge roumain mêle l'élégance, l'originalité et l'exotisme. Mais pour beaucoup d'aliments, il faut aussi demander conseils et informations aux patrons. Car si le voyage commence déjà en lisant les étiquettes, les destinations gustatives nous sont souvent véritablement inconnues. Le légionnaire gourmand des Balkans, 95 cours Pourtoules. Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 22h et le dimanche de 14h à 21h. |
Les premières années de Diego Suarez - 1905 - 1907 : Inquiétudes et rêves dorés
Les travaux du bassin de radoub de Diego Suarez en 1905 A l’heure où l’on ne se fait plus beaucoup d’illusions sur l’intérêt militaire du Point d’Appui de Diego Suarez, la population antsiranaise fonde tous ses espoirs sur la réalisation du bassin de radoub qui relancerait la vie économique du port et de la ville. Quant aux plus rêveurs ou aux plus aventuriers, ils sont repris par la fièvre de l’or…Le bassin de radoub : un serpent de mer ?L’Annuaire du gouvernement de Madagascar de 1905 note, dans son édition de 1905 : « Il est permis d’espérer que la construction d’un wharf, d’un bassin de radoub et de routes projetées depuis longtemps donneront au commerce, légèrement stationnaire depuis 1903, un nouvel et brillant essor ». Cet espoir est partagé par tous ceux qui s’intéressent au devenir de Diego-Suarez. Le Petit Parisien du 3 février 1905 relate que M. Brunet, député de Diego « s’étonne des retards apportés à la construction d’un bassin de radoub à Diego Suarez, pour lequel la Chambre a voté 8 millions (environ 32 millions d’euros) et dont les travaux ne sont même pas commencés ». Mais, depuis que les crédits avaient été votés les priorités stratégiques du gouvernement français avaient changé. En effet, le rapprochement entre la France et l’Angleterre avait diminué l’importance stratégique de Diego Suarez. D’après un rapport confidentiel de 1904, le Point d’Appui de Diego Suarez devait venir après ceux de Saïgon et de Dakar. Et le rapport de la Commission du Budget du Ministère de la Marine notait que le Point d’Appui de Diego Suarez était « trop éloigné du grand fleuve commercial (qui, sortant de la mer rouge coule vers les Indes et l’Extrême-Orient) pour que nos bâtiments de guerre puissent y trouver un point de relâche ordinaire, et un lieu de ravitaillement constant ». Alors, allait –on abandonner le projet de bassin de radoub ? A Madagascar, tout le monde s’élevait contre ce renoncement. Les premières installationsDès 1900, la Marine avait installé un parc à charbon de 2.500 tonnes et un magasin de ravitaillement de 500m au pied du talus ouest du Plateau d’Antsirane. Le Génie avait également construit un autre magasin de 400m2 près du précédent. En 1901, un projet d’ensemble avait été établi et chiffré à 28.500.000 francs (environ 115 millions d’euros) pour les ouvrages maritimes (17.200.000) ; les ateliers et logements (6.600.000) et les routes et voies ferrées (.460.000). Ce projet dépassait donc largement le chiffre de 10 millions établi par la loi de 1901. C’est pourquoi un projet restreint fut établi, qui renvoyait à plus tard les travaux nécessaires à l’édification d’un véritable arsenal militaire. C’est sur la base de ce projet que le Ministère de la Marine ouvrit, le 21 juin 1904, un concours pour l’exécution du bassin de radoub. Les travaux reprennentAu vu des dossiers soumis, le marché de la construction du bassin de radoub fut accordé à l’entreprise Fougerolles et Groselier moyennant un forfait de 8.800.000 francs (environ 35 millions d’euros). Le délai d’exécution fut fixé à 38 mois. Les espoirs des antsiranais semblaient donc en voie de se réaliser. Les chantiers débutèrent le 5 mai 1905. En octobre 1905, bureaux, magasins et ateliers étaient terminés. Les installations furent complétées par un kilomètre de voie ferrée Decauville, dotée de trente wagonnets ; une grue à vapeur, des pompes centrifuges etc. Du début de 1906 et jusqu’à fin 1908, on procéda au creusement du bassin et à la construction du caisson, 100m en arrière de l’emplacement qu’il devait occuper. Dès le début du creusement des problèmes se présentèrent : en raison de la dureté de la vase de fond, il fallut changer la drague initialement prévue. Le matériel nécessaire arriva fin 1905. Jusqu’à la côte de moins 10m tout se passa bien et fin 1906 les 3 européens et les 28 malgaches qui formaient l’équipe avaient extrait 205.000m3 au prix de 3270 heures de travail dont le tiers s’était effectué de nuit. Les choses devinrent ensuite plus difficiles, la drague rencontrant d’énormes blocs de basalte. Il fallut faire venir une cloche à plongeur (qui arriva fin 1907) pour permettre le dynamitage des rochers et du terrain compact. Cette cloche était constituée par une caisse métallique de 5m de côté supportée par 2 chalands. Les ouvriers y entraient par une cheminée d’un mètre de diamètre et pouvaient travailler au fond grâce à l’air sous pression envoyé par un compresseur. Le creusement du bassin se continua ainsi jusqu’à la profondeur prévue (moins 15m) jusqu’à août 1908, bien qu’une difficulté imprévue se soit présentée : en effet, la consistance du terrain, au fond du bassin, se révéla insuffisante : il fallut continuer à creuser de manière à atteindre un sol suffisamment résistant sur lequel on plaça 15 blocs de maçonnerie. On comprend l’impatience des antsiranais : si des travaux étaient effectivement en cours, on ne voyait pas beaucoup de réalisations. En tous cas, le fameux bassin de radoub n’était pas près d’être opérationnel : il ne le serait que bien des années plus tard ! Heureusement, à Diego-Suarez, on avait de nouvelles sources de satisfaction… L’orDepuis de nombreuses années les immigrants qui arrivaient à Madagascar rêvaient des fabuleuses richesses que l’île devait abriter dans son sol. En 1902, un décret avait autorisé la prospection (sauf pour les fonctionnaires) en allégeant les formalités auxquelles étaient soumis les prospecteurs. Mais hélas, les découvertes ne furent pas au rendez-vous : les nuées de prospecteurs qui avaient tenté leur chance dans le sud et la région de Tamatave avaient dû déchanter. Si bien que, d’après L’Echo des Mines : « Après une période d’optimisme peut-être excessif, on est tombé par réaction dans un pessimisme très exagéré ». Cependant, en 1905, une véritable fièvre de l’or s’empare de la population après quelques découvertes dans la province de Tamatave. Aussi, d’après Gallieni lui-même « depuis plusieurs mois, voyons-nous arriver à Madagascar, de nombreux immigrants étrangers venant de divers côtés mais surtout de la côte d’Afrique et se livrant activement à la recherche de l’or ». Si bien que, voulant mettre un peu d’ordre dans cette frénésie, le gouvernement promulgue le 3 juin 1905, un décret, dit « décret Clementel » qui suspend toutes les attributions de permis de recherche. Cette décision provoque une levée de boucliers. Cependant à Diego Suarez, il y a peu de prospecteurs. D’après les Annuaires du gouvernement, il n’y a pas de mineur en 1905. Mais, en 1906, le nombre s’accroît : on trouve un français, Louis Celly ; un Autrichien ; un Espagnol et douze Italiens ! Alphonse MortagesMortages, garçon de cabine sur un paquebot, avait débarqué à Diego Suarez en 1897. Depuis lors, comme beaucoup de nouveaux arrivants, il avait touché un peu à tout : un peu restaurateur, un peu négociant, il avait gagné quelque d’argent en fournissant les marins de l’escadre russe de Nosy Be mais il avait tout perdu, pendant le voyage de retour, dans le naufrage de son petit voilier. S’étant fait cueilleur de caoutchouc, lors d’une tournée en brousse, il a comme beaucoup d’autres l’idée de trouver de l’or. Il engage donc deux malgaches qui feront les recherches pour lui et, après des semaines décourageantes, c’est, le 2 novembre 1905, près de Betsiaka, la découverte fabuleuse qui fera de Mortages un homme riche avant que sa prodigalité ne le conduise à la ruine. C’est ainsi que la province de Diego-Suarez devient « le pays de l’or » attirant une foule d’aventuriers qui espèrent connaître le destin de l’heureux Mortages1. Mortages devient alors une personnalité en vue d’Antsirane. C’est à ce titre que, lors de la visite du gouverneur Augagneur en 1906, il est le porte-parole des colons et s’adresse à Augagneur dans un long discours par lequel, après avoir déploré le quasi abandon des travaux du Point d’Appui et le manque de routes pour désenclaver Diego Suarez, il aborde le problème de la législation sur l’or et demande l’abrogation de la loi qui régit actuellement les mines et le retour à la législation de 1902. Discours auquel Augagneur répond point par point : « Fonçage du caisson du bassin de radoub de Diego Suarez à son emplacement définitif (1907 - 1908) » Vue du chantier du bassin de radoub en 1907 « Carrière de pierres du bassin de radoub (Montagne des Français)» |
Noël 1965 |