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Légionnaire toujours...

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2017




Coopération militaire – La France affirme sa « fidélité »

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https://www.lexpressmada.com/

04.11.2017

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Lors d’une remise de don hier, la France a réaffirmé sa présence et sa fidélité envers Madagascar, en matière de coopération militaire. Un domaine où la Grande île commence à diversifier ses horizons

Présente. La France a visiblement souhaité rappeler sa présence en matière de coopération militaire, à l’occasion d’une cérémonie de don de matériel militaire et de signature de nouveaux accords de coopération de défense, hier.

« La France est présente à vos côtés dans deux types d’actions complémentaires, à savoir la coopération opérationnelle principalement mise en œuvre par les FAZSOI (Forces armées militaires soldat de la Zone Sud de l’Océan Indien) à l’échelle régionale, et la coopération structurelle mise en œuvre au quotidien par les coopérants de la mission de défense », a déclaré Véronique Vouland-Aneini, ambassadeur de France, dans son allocution durant la cérémonie d’hier, au ministère de la Défense nationale à Ampahibe.

L’ambassadeur a, par ailleurs ajouté que face aux propres défis auxquels elle fait face, la France poursuit néanmoins l’accompagnement de ses partenaires de toujours. Un choix parfaitement assumé, qui selon elle marque la fidélité et l’amitié de l’Hexagone. Ce rappel de la fidélité française en matière de coopération militaire, qui plus est devant l’ensemble du commandement des Forces armées, pourrait ne pas être fortuite. Madagascar prône, depuis le début de la quatrième République, une diplomatie tous azimuts.

La défense nationale n’y déroge pas. Un appel du pied auquel ont répondu plusieurs pays. Les États-Unis et la Chine ont, par exemple, intensifié leur présence en matière de coopération militaire avec la Grande île ces derniers mois. Ceci, par des visites de hauts gradés, l’invitation de l’armée malgache à prendre part à des exercices régionaux, ou encore par le biais de dons comme les deux patrouilleurs flambant neufs offerts par la République chinoise, et la visite de sa 25e flotte d’escorte.

Évolution

Selon une communication faite en conseil des ministres vendredi, un aéronef américain sera en mission à Madagascar dans les prochains jours. L’Australie, dernièrement, a fait un clin d’œil à Madagascar, pour une collaboration en matière de sécurité maritime, notamment la lutte contre la pêche illégale.

Un bâtiment de la flotte royale australienne a jeté l’ancre dans le port d’Antsi­ranana, en octobre, avec l’organisation d’une visite guidée pour les journalistes pour démontrer les capacités du navire. La zone Sud de l’océan Indien, dans laquelle se trouve Madagascar, est hautement stratégique en matière d’économie bleue, de sécurité régionale et internationale, ainsi que du commerce maritime. Selon leur axe d’intérêt respectif, plusieurs puissances internationales veulent y être présentes militairement.

Pour un analyste militaire, diversifier les partenaires est judicieux. Il faut, néanmoins, savoir manier les différents intérêts qui peuvent être convergents, mais aussi divergents. Madagascar peut cependant en profiter pour se renforcer. Certains partenaires, visiblement, n’hésitent pas à faire parler la poudre avec des dons conséquents. La France, hier, a quant à elle indiqué que sa collaboration en matière de défense s’inscrit dans la continuité de notre coopération historique (…) des projets que nous menons ensemble depuis plusieurs années.

L’ambassadeur Vouland-Aneini a toutefois ajouté que ce partenariat a vocation à évoluer, car si l’énergie des coopérants est sans limite à votre profit, les budgets ne sont hélas quant à eux pas un puits sans fond. Il nous faut donc mener à leur terme certains projets pour envisager d’en développer ensemble de nouveaux. Le suivi pointilleux de l’évolution de ces projets serait, selon la diplomate, pour les mener vers une autonomie totale dans un avenir prochain.

Dans son discours durant la cérémonie d’hier, l’ambassadeur de France a rappelé que Madagascar se prépare à des rendez-vous majeurs dans les mois à venir. Des rendez-vous « absolument décisifs pour la consolidation de la démocratie, et la confirmation sur la scène internationale ». Bien qu’elle ne l’ait pas dit directement, la diplomate fait référence aux élections, notamment la présidentielle, tout en rappelant que son pays et les autres partenaires de la Grande île, poursuivent leur coopération « dans ce cadre primordial ». Étant donné le cadre de l’allocution, ses mots pourraient être un rappel aux Forces armées de leur rôle dans la stabilité du pays, notamment, concernant l’intérêt de la Nation, des citoyens, face aux agitations politiques.

Garry Fabrice Ranaivoson


Cérémonie du Souvenir français au cimetière

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https://www.ladepeche.fr/

Publié le 03/11/2017

La famille de Paul Puginier. /Photo DDM, Gladys

La famille de Paul Puginier. /Photo DDM, Gladys

Hier matin , au cimetière de l'ouest, s'est déroulée la traditionnelle cérémonie du Souvenir français. A cette occasion, Michel Dauzat du centre Lauragais d'études scientifiques a rendu hommage au poilu Paul Puginier, 127e Régiment d'Infanterie Territoriale, décédé à Carcassonne (hôpital mixte) le 6 novembre 1917 , dont le corps repose désormais, dans ce mémorial ossuaire.Un hommage qui s'est déroulé , en présence de ses descendants :petits enfants, arrière-petite fille, et arrière-arrière-petit-fils. A suivi une cérémonie au carré de la Légion étrangère.


Les «Femmes de militaires en colère» déposent les armes

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https://www.liberation.fr/

Par Pierre Alonso 1 novembre 2017

Loetitia Carrasco (au premier plan), lors d’un rassemblement de son collectif, «Femmes de militaires en colère», le 26 août aux Invalides à Paris. Photo Vincent Boisot. Riva Press

Cet été, des épouses de soldats créaient un collectif pour alerter sur les conditions de travail de leurs maris, soumis au devoir de réserve. Après quelques succès médiatiques et politiques, des divergences d’opinion ont eu raison du mouvement.

Le post Facebook finissait par : «Les épouses, vous attendez quoi pour vous bouger ?» On est alors mi-juillet et une crise sérieuse oppose, sur fond de restrictions budgétaires, le président de la République, Emmanuel Macron, au chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers. Elle se conclut par la démission du second. Loetitia Carrasco est outrée. Elle n’est pas dans l’armée, contrairement à son mari, légionnaire, soumis comme tous les militaires au devoir de réserve. Trois mois après, la quadragénaire énergique est toujours aussi remontée contre Macron. «Il ne sait pas comment fonctionne l’armée. Quand on ne sait pas, on apprend», lance-t-elle à la terrasse d’une brasserie dans la zone commerciale d’une ville du sud de la France.

En juillet, son cri provoque un sacré écho. Des dizaines de messages privés lui parviennent. Agréablement surprise, elle décide de canaliser ce mécontentement spontané vers une page Facebook. Un peu moins de 9 000 utilisateurs du réseau social suivent «Femmes de militaires en colère», animée par une poignée de volontaires. Entre-temps : un rassemblement aux Invalides (le 26 août) qui a donné au collectif une visibilité médiatique, consacrée par une invitation à l’Emission politique pour apporter la contradiction au Premier ministre, Edouard Philippe, le 26 septembre.

C’est Mercedes Crépin qui fait face au chef du gouvernement. Femme de légionnaire elle aussi. Un peu plus âgée, au mitan de la cinquantaine. La magie algorithmique lui a fait découvrir la page ouverte par Loetitia Carrasco quelques jours après sa création. Sur France 2, face au Premier ministre, son interpellation commence par un «cri sur une situation urgente» : Louvois. Le logiciel de paie qui a fait les gros titres il y a cinq ans, avant d’être relégué au second plan, continue de dysfonctionner. Crépin lance, grave, émue et solennelle : «Nous ne sommes pas payés, nos hommes ne reçoivent pas leur solde, soit intégralement, soit en partie, soit trop à cause d’un système informatique, Louvois, qui nous saigne depuis six ans.»

Bousculé, Edouard Philippe va dans son sens, qualifiant d’«abominable expérience» et d’«échec» le système de paie des armées : «Je peux vous dire qu’on est déterminés à faire en sorte que ça marche mieux et qu’à la différence de ce qui s’est passé depuis longtemps, nous allons y mettre les moyens.» Il conclut par une promesse : réunir une table ronde avec ces femmes de militaires et la ministre des Armées, Florence Parly. Objectif atteint pour les deux principales animatrices du collectif.

«Perçue comme politisée»

Tout au long de la séquence apparaissait Loetitia Carrasco, installée dans les gradins, derrière Mercedes Crépin. Impassible, visage fermé. Unies par des préoccupations communes, les deux femmes ne s’accordent pas sur tout, et de moins en moins sur la stratégie à adopter. Au fil des semaines, les divergences se sont creusées. Aujourd’hui, alors que le collectif veut se structurer en association, elles deviennent rédhibitoires. Crépin admet que «casser du gouvernement» et «secouer une bannière», ce n’est pas son truc. Elle entend se concentrer sur le combat qui l’avait initialement portée jusqu’à la page «Femmes de militaires en colère», soit le stress post-traumatique des soldats.

Son mari en souffre, et sa famille avec. Aux obstacles administratifs (lourdeur des procédures pour être reconnu blessé de guerre et recevoir la pension correspondante) s’ajoute la prise en charge encore très incomplète de ces estropiés psychiques, qui se limite au duo hôpitaux psychiatriques et traitements médicamenteux, quand eux réclament un éventail plus large comprenant par exemple la sophrologie. Une première réunion avec des représentants de l’état-major et du cabinet de la ministre des Armées, mi-octobre, a permis à Crépin d’obtenir des engagements sur ces deux points.

Son acolyte ne veut pas s’en satisfaire. Carrasco a un tout autre style, elle défouraille à vue, dans toutes les directions. L’équipement, l’entraînement, le gouvernement qui lui ferait presque regretter François Hollande alors que «pourtant [elle n’est] pas socialiste». Mais aussi Louvois, bien sûr, et les mutuelles pour militaires, le parc immobilier des armées… A peu près tout ce qui touche à la vie des soldats. Pour «le plus gros», à savoir Louvois, Carrasco dit essayer une solution «pacifiste», tout en fixant un ultimatum : «Si fin novembre rien ne change sur Louvois, on attaque devant la CEDH [Cour européenne des droits de l’homme, ndlr] pour non-paiement des salaires. Les dossiers sont prêts», menace-t-elle.

Cette intransigeance a porté le collectif à ses débuts, elle l’a finalement abîmé. Depuis la fin de la semaine dernière, la page Facebook n’est plus active. Mercedes Crépin et Loetitia Carrasco ne s’entendent plus assez pour poursuivre ensemble. Cette dernière est aux abonnées absentes, injoignable depuis que Libération l’a rencontrée le 17 octobre.

Loetitia Carrasco est «perçue comme politisée», euphémise son ancienne comparse. Il suffit de taper dans Google pour en connaître la couleur. Aux législatives, elle s’est présentée dans le Gard face à Gilbert Collard comme suppléante d’une candidate soutenue par les Comités Jeanne, un petit parti resté fidèle à Le Pen père. Une proximité que certains, au ministère des Armées, ne manquaient pas de relever dès qu’il était question de ce collectif, dont les activités sont suivies de près. Interrogée lors de la présentation de son «plan famille» mardi matin, des mesures destinées à améliorer la vie quotidienne des militaires et de leur entourage (lire ci-dessus), la ministre des Armées, Florence Parly, a minimisé son influence : «Faire parler de soi ne signifie pas être représentatif.»

«Syndicat des familles»

Carrasco répétait que le combat du collectif n’était pas partisan, que sa participation aux législatives était un service à sa meilleure amie. Elle citait les contacts qu’elle avait eus avec des élus. Eric Ciotti éconduit parce que ça «sentait la récupération politique». Louis Aliot (FN) averti qu’elles n’en toléreraient aucune. C’est finalement avec un député de La France insoumise que les contacts étaient allés le plus loin. Bastien Lachaud, nouveau membre de la commission de la défense, avait reçu ces femmes de militaires juste avant leur passage sur France 2. «Elles m’apportent un éclairage de personnes directement touchées», explique le parlementaire. La discussion d’une vingtaine de minutes s’est concentrée sur des questions concrètes : l’équipement, notamment le gilet pare-balles, le délai d’information avant les départs sur les théâtres d’opération, le logiciel de paie, évidemment. «On n’a pas abordé la question de la couleur politique. Elles étaient très surprises qu’un élu de La France insoumise les contacte.»

«Les épouses de militaires représentent en quelque sorte le syndicat des familles», analyse l’historienne Bénédicte Chéron, spécialiste du lien armée-nation. La chercheuse ne voit pas tant dans ce collectif un «mouvement représentatif» qu’un «symptôme» du malaise. Une nouvelle manifestation d’un phénomène apparu dans le débat public il y a une petite dizaine d’années. En quelques mois, avec un rassemblement et quelques apparitions dans les médias, le collectif a réussi à mettre plusieurs sujets à l’ordre du jour. Avant que le parfum d’union sacrée n’achève de se dissiper.


Le comité de jumelage prépare le déplacement à Zielonki

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https://www.lavoixdunord.fr/

Par Sylvie Patou (Clp) | Publié le 31/10/2017

Créé il y a six ans, le comité de Jumelage Zielonki – Hersin-Coupigny se porte bien.

Les membres du conseil d’administration avec Jérôme Antochewicz à l’Espace 2000.

Les membres du conseil d’administration avec Jérôme Antochewicz à l’Espace 2000.

Jérôme Antochewicz est un président heureux quand il parle de l’engagement de tous les membres, tous bénévoles, à la bonne marche et au développement de l’association. Il peut compter sur un conseil d’administration présent sans faille lors des réunions et des événements organisés par le collectif et lors des manifestations municipales et associatives.

Pour favoriser les relations avec les amis de Zielonki, le comité de jumelage a mis en place, depuis six ans, des cours de polonais. La nouvelle année a débuté en septembre. Une trentaine de personnes assiste à l’enseignement linguistique assuré par Maria Tomczak, à l’Espace 2000. Deux niveaux, débutants et confirmés.

Les saveurs culinaires polonaises font partie de l’agréable mission du collectif. «  Nous avons participé en avril à la semaine culturelle avec une dégustation de produits polonais préparés par Annie Iwinski, une exposition sur Stéphane Kubiak et une animation musicale », relate Jérôme Antochewicz, qui aimerait une participation du public plus forte au Salon de la Pologne, les 18 et 19 novembre à la salle des fêtes. Dix-sept exposants proposeront leurs produits et Gabriel Garçon donnera gratuitement une conférence sur le thème «  Les volontaires Polonais dans la Légion étrangère en 14/18 »

Du 8 au 11 décembre, une délégation se rendra à Zielonki, ville située à cinq kilomètres de Cracovie. Le conseil d’administration et les élus accompagneront la chorale Chant’Hersin. «  Après la venue de la chorale de Zielonki en 2016, la municipalité polonaise a souhaité la création d’une association. Chant’Hersin ayant participé à la soirée caritative, il était normal que les choristes soient du voyage », explique Jérôme Antochiewicz. «  48 personnes étaient venues de Pologne. Il y aura donc 48 personnes qui iront là-bas, reçues gratuitement », ajoute Jean-Marie Caramiaux, maire de la commune et président d’honneur du comité de jumelage.

Le thé dansant du mois de mars, animé par l’orchestre Pascal Stéfanski, sera reconduit. Un déplacement est organisé pour le marché de Noël à Arras, dimanche 26 novembre. «  Il reste une quinzaine de places », lance Jérôme Antochewicz.

Les membres de l’association participent aussi, à la collecte de livres pour la bibliothèque de Zielonki, histoire de favoriser l’apprentissage de la langue de Molière.


Marseille : au Kortchma, les spécialités ukrainiennes réchauffent La Plaine

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https://www.laprovence.com/

Lundi 30/10/2017

"La Provence" pense à tous ceux qui ne partent pas en vacances en leur proposant une sélection "évasion" des restaurants du monde

A table - Restaurants & Hôtels - Femina Provence - Marseille : au Kortchma, les spécialités ukrainiennes réchauffent La Plaine

Depuis 13 ans, Igor et sa femme Olga, régalent les amateurs de cuisine de l'Est. Photo philippe laurenson


L'hiver vient (1). Et avec l'envie de manger des potages, des plats gourmands, crémeux, qui réchauffent le corps et le coeur. Le Kortchma, petite enclave ukrainienne de la rue des Trois-Rois à côté de La Plaine, régale depuis 13 ans les amateurs de cuisine d'Europe de l'Est avec ses plats traditionnels. Bortsch (potage à base de betterave), vareniki (raviolis) ou crêpes au saumon et caviar rouge font partie des spécialités qui ont largement passé les frontières du pays. "Nous avons ouvert le premier restaurant ukrainien de France", raconte le patron Igor, un ancien légionnaire. Depuis d'autres ont suivi la voie à Paris ou Lyon, mais seulement une poignée d'établissements existe dans l'Hexagone. Au fil des années, "on a appris à s'adapter aux goûts des clients français et on a allégé les recettes. Parce que chez nous la cuisine est copieuse". Les plats, c'est sa femme Olga qui s'en occupe. Et leur fille, Elizaveta, leur donne un coup de main les week-ends en salle pour s'occuper des 40 couverts.

Brochettes géantes de porc, mariné dans de la bière, et accompagné de purée maison...

Le repas commence par un grand choix de zakouski, c'est-à-dire de hors-d'oeuvre. De la charcuterie aux blinis, en passant par le hareng, les crêpes fourrées ou encore de petites galettes de pommes de terre recouvertes de fromages (genre feta). Un délice ! Suivent les fameux vareniki, qu'Igor recommande vivement. Servis dans une petite cocotte, ces raviolis - dont on peut choisir la garniture : champignon, poulet, patate, oignon - peuvent être accompagnés de quelques morceaux de viande sautée et d'un peu de crème fraîche. Parmi les incontournables de la carte, et pour les amateurs de viandes, ne manquez pas de goûter le chachlyk : des brochettes géantes de porc, mariné dans de la bière, et accompagné de purée maison.

Au dessert, les becs sucrés se laisseront tenter par une part de gâteau au miel ou un amiral : sorbet de pomme arrosé de vodka au miel et citron. Car au Kortchma, comme en Ukraine, la vodka trouve sa place sur la table. Aromatisée au piment, au miel, à la griotte, etc., elles se dégustent avec modération et de gros cornichons. Si vous mélangez encore zakouski, vareniki ou chachlyk, pas de panique Igor, avec son petit accent de l'Est, vous fera un petit rappel.

(1) "Winter is coming", Game of Thrones


Gallargues-le-Montueux : les honneurs rendus au général Paul Simonin

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https://www.midilibre.fr/

Publié le 30/10/2017

Gallargues-le-Montueux : les honneurs rendus au général Paul Simonin

Lors de la cérémonie, avant inhumation à Aubais. Éliane Roché

C'est en l'église Saint-Martin, à Gallargues-le-Montueux, qu'un dernier hommage a été rendu, mardi 24 octobre, au général Paul Simonin décédé à l'âge de 97 ans.

Grand officier de la Légion d'honneur, il avait été fait citoyen d'honneur de Gallargues-le-Montueux par l'ancien maire René Pourreau qui ne tarit pas d'éloges sur le grand homme qu'il a eu la chance de côtoyer, notamment lors des cérémonies commémoratives du village.

À l'église, on notait la présence d'une forte délégation de civils et militaires, d'un bon nombre d'officiers généraux, de la section d'honneur et des porteurs de gerbes de la Légion étrangère - 2ème régiment de Nîmes -, de porte-drapeaux.

Un premier hommage a été rendu par Gérard Quintana, président des anciens enfants de troupe (AET) du Gard, qui a retracé la vie du général «un grand soldat, un grand Français, et, pour les enfants de troupe, un si prestigieux aîné d'une grande générosité d'âme. Un enfant de troupe puis un combattant, un instructeur, un résistant, un écrivain enfin, à qui l'on doit trois livres dont Enfants de la Patrie».

Le président de l'Amicale des anciens de la Légion étrangère (AALE) de Nîmes, le lieutenant-colonel Michel Deutschmann, a pour sa part rappelé que c'est en 1950, que Paul Simonin a été affecté en Indochine. «Rejoignant la Légion, pendant trois ans, il a commandé une compagnie de la 13e Demi Brigade de Légion Étrangère. Parcourant alors sans répit les rizières et la jungle cochinchinoise et déjouant les ruses de l'adversaire en inventant un nouveau modèle de poste militaire adapté au terrain, tout en protégeant les populations civiles. Trois années qui lui valurent les quatre belles citations qui vinrent orner sa Croix de Guerre des Théâtres d'Opérations Extérieurs».

Le général Simonin avait conservé une indéfectible admiration pour la Légion étrangère et un grand attachement à l'amicale des anciens dont il était un membre actif depuis 1989, toujours présent aux commémorations de Camerone et à divers regroupements d'anciens.

Lors du dernier conseil municipal du 24 octobre, une minute de silence a été observée par les élus et le public.

Nos sincères condoléances à sa famille.


La légion, une grande famille qui n'oublie pas

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https://www.nicematin.com/

Publié le 30/10/2017

Jean-Pierre Bontoux, entouré d'officiers en exercice, a déposé la gerbe de l'Amicale des Anciens de la Légion Étrangère du bassin Cannois.

Jean-Pierre Bontoux, entouré d'officiers en exercice, a déposé la gerbe de l'Amicale des Anciens de la Légion Étrangère du bassin Cannois. N.N.

 

Vendredi, selon la tradition « La légion étrangère ne pleure pas ses morts, mais les honore », l'amicale des Anciens de la Légion Étrangère du bassin Cannois a rendu hommage à ses anciens disparus...


Aubagne : il y a 55 ans, la Légion étrangère s'installait sur la commune

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https://www.laprovence.com/

Dimanche 29/10/2017


Jeudi, la prise d'armes en centre-ville fêtait l'anniversaire de cette installation

Société - Aubagne : il y a 55 ans, la Légion étrangère s'installait sur la commune


Revue des troupes par le colonel Dujon. Photo képi blanc


Le 26 octobre 1962, le drapeau du 1er Régiment étranger entrait majestueusement au camp de La Demande à Aubagne... La Légion étrangère venait de tourner une page de son histoire. Pendant plus d'un siècle, en effet, l'Algérie avait été son port d'attache où elle tenait garnison dans ses trois départements français d'Oran, d'Alger et de Constantine. La maison mère solidement implantée depuis 1843 à Sidi Bel Abbès, s'installait dans ce qui allait devenir l'actuel quartier Viénot. En quelques mois, les légionnaires-soldats-bâtisseurs, vont donner à un camp délabré l'aspect d'un quartier légionnaire. Le monument aux morts démonté pierre par pierre à Sidi Bel Abbès, est remonté à Aubagne. Ainsi le centenaire du combat de Camerone est commémoré sur la nouvelle place d'armes, et dix mois plus tard, en février 1964, la première pierre du nouveau quartier est officiellement posée.

Présentation historique

Pour fêter l'anniversaire de son arrivée à Aubagne, le 1er Régiment étranger a organisé, jeudi dans la soirée, sur les cours Voltaire et Foch, une prise d'armes, suivie d'une présentation historique du régiment. Cette cérémonie de pied ferme, était placée sous les ordres du lieutenant-colonel Bertrand Morel commandant en second, et présidée par le colonel Guillaume Dujon commandant le 1er Régiment étranger, en présence de Bernard Deflesselles, député de la 9e circonscription, de Gérard Gazay, maire d'Aubagne, et de Sylvia Barthélémy, présidente du Territoire. Outre les élus, on notait la présence de l'Amicale des Anciens de la Légion étrangère, des associations patriotiques, des invités, et de spectateurs venus nombreux. Dès la fin d'après-midi, sur le cours Foch, des stands d'animation étaient accessibles au public : une présentation de matériels, un camion de recrutement des réservistes, une présentation dynamique avec ateliers secourisme et Tior (Technique d'intervention opérationnelle rapprochée), un historique du 1er RE...

À la nuit tombée, le dispositif, sous le feu des projecteurs, était impressionnant sur le cours Voltaire : les pionniers avec leurs barbes, tabliers de buffle et haches sur l'épaule ; la musique de la Légion étrangère ; les trois compagnies du 1er RE, capitaines fanions en tête avec deux sections en armes ; les cadres sans troupe et les militaires du rang ; les anciens en tenue de tradition ; les drapeaux et associations patriotiques... Après l'accueil des autorités et le salut au drapeau avec Marseillaise, la cérémonie comportait plusieurs phases : le colonel Dujon a proclamé son ordre du jour, puis a eu lieu une remise de décorations. L'Ordre National du Mérite a été décerné au major en retraite Alain Maksoud, et le sergent-chef Benjamin Coureau s'est vu remettre la Médaille d'or de la Défense nationale avec étoile de bronze.

Quatre légionnaires ont reçu leurs décrets de naturalisation

Enfin, quatre légionnaires ont reçu leurs décrets de naturalisation des mains du Maire d'Aubagne, et du député, avant la lecture par le maire d'une adresse du Président de la République aux nouveaux français.

À l'issue de la cérémonie militaire, un petit déplacement a permis au maire de s'adresser au public, juste avant la projection à l'aide d'un canon à images, d'une évocation historique du régiment. Pour clore cette belle soirée, un vin chaud apprécié, a été offert aux présents, tandis que la musique de la Légion donnait une aubade appréciée, suivie de quelques animations au milieu des stands.


L’Amérique dans la Grande Guerre

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https://www.estrepublicain.fr/

Le 27/10/2017

 

Il y a cent ans, dans la nuit du 2 au 3 novembre 1917, les premiers Sammies tombent dans la campagne lorraine, entre Bures et Bathelémont.

Ci-dessus : unité de Marines américains posant pour une photo de propagande destinée à aider la levée de volontaires.

3 février 1917. Le président Wilson, devant le Congrès, annonce la rupture des relations officielles avec l’Allemagne. Photo Franck Lallemand

Un soldat américain de la Première Guerre mondiale. En France, on les appelle alors « doughboys » ou « Sammies ».

L’insigne de l’escadrille La Fayette : une tête d’indien séminole, symbole de force, de combativité et de courage.

Plus de 14.000 Américains sont enterrés à Romagne-sous-Montfaucon.

Après la guerre, des affiches commémorent l’amitié franco-américaine en célébrant la lutte commune des deux pays pour leur liberté avec le soutien de l’autre.

Par Jérôme Estrada

Un petit bloc de granit à l’entrée du village de Bathelémont le rappelle : ici, dans ce petit coin reculé de Meurthe-et-Moselle, sont tombés les trois premiers soldats américains de la Première Guerre mondiale. Le caporal Gresham, 24 ans, et les soldats Hay, 21 ans, et Enright, 20 ans, du deuxième bataillon du 16e régiment, étaient arrivés quelques semaines plus tôt après un entraînement avec les troupes françaises dans le secteur de Gondrecourt (Meuse). Cette nuit du 2 au 3 novembre 1917, ils viennent de relever leurs camarades du 6e RA, qui compte déjà dans ses rangs deux blessés. Transis par le froid et le brouillard, ils piétinent dans les tranchées de la colline du Haut-des-Ruelles, quand soudain éclate un violent bombardement. Les Sammies ont à peine le temps de s’abriter dans les cagnas qu’ils subissent l’assaut de quelque 250 soldats bavarois. Après une demi-heure de corps à corps, le combat cesse. Outre trois morts, les Américains relèvent cinq blessés graves.

Les premiers Sammies ont débarqué dès juin à Saint-Nazaire, après que leur pays a déclaré la guerre à l’Allemagne le 6 avril 1917. L’opinion américaine, jusque-là neutraliste, avait été ébranlée par la divulgation du télégramme secret envoyé par le secrétaire d’État allemand aux Affaires étrangères à son homologue mexicain, dans lequel il proposait une alliance avec, à la clé, en cas de victoire, l’annexion du sud des États-Unis. Le 1er février, le président américain avait alors aussitôt rompu les relations diplomatiques avec l’Allemagne, espérant que cela suffise à la faire renoncer à ses projets. En vain. Le 19 mars, l’inévitable se produit : le navire américain Viligentia est coulé.

Des volontaires, amoureux de la France, épris de liberté, habités par l’esprit d’aventure, s’étaient déjà mobilisés aux côtés des Français. À l’instar du poète Alan Seeger qui sera tué dans la Somme après s’être battu en Champagne, ils avaient commencé par rejoindre les rangs de la Légion étrangère. D’autres avaient formé (en 1916) l’escadrille La Fayette qui se distinguera notamment dans le ciel lorrain (199 victoires). D’autres encore s’étaient retrouvés dans les corps d’ambulanciers, notamment l’American Field Service. Parmi eux, on trouve les écrivains E. E. Cummings et John Dos Pasos dont le roman « L’Initiation d’un homme » est le fruit de son expérience dans la Meuse.

« note de pittoresque inédit dans nos décors de guerre »

Lorsque les États-Unis entrent en guerre, ils sont déjà un géant industriel. En revanche, ils ne sont qu’un nain au niveau militaire. Le pays ne dispose en effet que d’une armée au matériel limité (aucun tank) et aux effectifs réduits, à peine 200.000 hommes, dont les seules expériences du combat ont été acquises contre les indiens, les rebelles philippins, les Espagnols de Cuba ou les hors-la-loi mexicains de Pancho Villa. Seule l’US Navy est moderne. C’est d’ailleurs grâce à elle que les troupes de Sammies vont pouvoir traverser l’Atlantique.

Mais si l’engagement est tardif et laborieux, il sera cependant massif. Des ports et des gares sont créés, ainsi que des lignes de chemins de fer. Parallèlement, des camps d’entraînements sont aménagés en Champagne et en Lorraine. Ceux de Gondrecourt-le-Château, Vaucouleurs, Neufchâteau et Bourmont sont parmi les plus importants. L’armement est, lui, fourni par les Français en contrepartie de l’envoi des matières premières nécessaires à leur fabrication.

L’accueil de la population est enthousiaste. Elle pavoise les rues de la bannière étoilée et des banderoles clament « welcome ». Des arcs de triomphe en feuillage sont construits dans la joie. Les Français, qui subissent un rationnement depuis le début de la guerre, sont subjugués par les Américains qui, avec « leurs uniformes de drap olive, leurs feutres à larges bords, leurs ceintures à pochettes multiples, cette allure de jeunes cow-boys de l’Ouest américain », apportent une « note de pittoresque inédit dans nos décors de guerre » (L’Illustration). Ils sont également venus riches de leur société d’abondance - distribuant allègrement savon, chocolat, chewing-gum (une découverte pour les Français), cigarettes de tabac blond ou boîtes de conserve - mais aussi de leur culture. Pendant que des habitants font commerce avec eux (la solde des Sammies est équivalente à celle des officiers français), leur vendant des omelettes, des volailles, des pâtisseries ou des douilles d’obus ciselées par les Poilus, d’autres applaudissent aux cérémonies militaires, écarquillent les yeux lors des spectacles « made in America » et les oreilles quand ils entendent pour la première fois du jazz ou du blues.

Cependant, la cohabitation n’est pas toujours facile. Les Américains se croient parfois en terrain conquis. Ils roulent vite, sont des coureurs de jupon et apprécient un peu trop vin, bière et la gnôle, d’autant plus que la prohibition est alors en vigueur dans 26 États américains. La mirabelle de Lorraine, surnommée par les Sammies « gazoline », séduit particulièrement !

La ségrégation raciale alors en vigueur dans les troupes américaines (plus de 17.000 indiens et 370.000 noirs) est également mal ressentie en France dont les troupes provenant de son empire colonial combattent en première ligne.

De leur côté, les Sammies découvrent une France mythifiée et bien souvent réduite aux échos d’un Paris de cabaret. L’Hexagone leur paraît à la fois fait de jolies femmes, les Parisiennes, et de paysans arriérés. Mais bientôt la réalité les rattrapera. Et comme les Poilus, ils auront leur part de souffrance. Alors qu’ils sont tenus en échec à Seicheprey en Meurthe-et-Moselle (20 avril 1918), ils résistent héroïquement dans la Somme (Cantigny, 28 mai) avant de s’illustrer dans l’Aisne (à Château-Thierry et au bois Belleau), en Champagne et en Lorraine (Argonne, Montfaucon).

Mais c’est la bataille de Saint-Mihiel (Meuse) qui constitue l’acte de naissance de l’armée américaine moderne. Jusqu’alors, le général Pershing n’était à la tête que d’un corps expéditionnaire dont les stratèges européens mesuraient mal les qualités. Grâce au bond en avant vers le fameux saillant, où ils donnent l’assaut le 12 septembre, les Américains vont acquérir dans l’opinion publique et parmi les Poilus une réputation de combattants pugnaces. Au total, ils perdront 116.000 hommes, sans compter plus de 200.000 blessés.


Vis ma vie à la Légion : immersion avec les femmes d'engagés gardois

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MéLISSA ALCOLEA le 22/10/2017

Vis ma vie à la Légion : immersion avec les femmes d'engagés gardois

Après avoir monté et gonflé le bateau pneumatique, elles doivent traverser. PHOTO MICKAEL ANISSET

En immersion. Une trentaine d'épouses de militaires du 1er Reg de Laudun ont pour la première fois enfilé le treillis.

Il y a la bondissante et énergique Olga. Petit bout de femme, Ukrainienne, arrivée cet été. Roxana, de Roumanie, ici depuis un an, élue miss Képi blanc. Et aussi Laurence, qui exerce le métier de kiné, Corinne, en recherche de mission de graphiste, et puis Iryna, Leila... En tout, elles sont une trentaine, ce samedi 14 octobre, à enfiler, avec le sourire, treillis et veste de camouflage. Une trentaine de femmes de légionnaires du 1er Reg de Laudun. Pour la première fois, elles ont été invitées à participer à une journée en immersion à la Légion.

"L'idée est de créer du lien et de la solidarité"

Arrivé cet été, le colonel Olivier Pinard Legry a proposé cette journée d’immersion.

Comment est née l’idée de cette journée dédiée aux femmes des légionnaires ?
C’est une activité que j’avais en tête. Cela crée de la cohésion entre les épouses à travers des activités physiques et surtout ludiques. L’idée est de créer du lien et de la solidarité de façon à ce que, quand les maris partiront en opérations extérieures, elles puissent se téléphoner, boire un café...

Ce lien n’est donc pas si évident. Elles ne se connaissent pas ?
Non, elles ne se connaissent pas forcément. C’est donc important de créer des activités pour qu’elles se retrouvent.

Et de nombreux légionnaires sont sur le départ...
Ce sont 700 hommes sur les 950 du régiment qui partiront, principalement entre février et mai, sur les théâtres d’opérations habituelles de l’armée de terre.

Sur le site de Lascours, elles vont enchaîner les ateliers : montage d'un bateau pneumatique, secourisme sur zone de combat, déminage, tirs (avec petites billes), progression dans les arbres. Autant de gestes pratiqués ou de missions réalisées par leurs maris dans la vraie vie. Elles vont apprendre à marcher au pas, chanter, improviser quelques pompes, faire réchauffer leur ration, sans jamais se départir d'une bonne dose de bonne humeur. Un moment pour elles, alors que les hommes gardent les bambins à la maison. Et surtout, un temps pour tisser des liens, des amitiés peut-être, alors qu'elles seront bientôt et à nouveau seules, pendant plusieurs mois...

“À la Légion en particulier, il y a un besoin de prendre soin des épouses”, explique Sophie, qui travaille à la “cellule d'aide aux familles” du régiment. Fonctionnaire du ministère de la Défense, elle a coordonné toute la logistique de cette journée. “Je suis admirative car elles doivent se plier à la vie de leurs maris, elles ont du mérite, elles assurent.”

“J'ai régulièrement des questions de mon épouse"

PHOTO MICKAEL ANISSET

À l'image de Céline, 32 ans, maman de cinq enfants, dont l'époux a rejoint le 1er Reg il y a maintenant 5 ans. Pour participer, elle a dû laisser le petit dernier, 2 mois, pour la première fois. Mais ne le regrette visiblement pas. “C'est super, on apprend à connaître les autres filles, sans les grades”, précise-t-elle. Un détail qui compte dans ce milieu militaire. Ce qui l'a impressionnée ? “Le poids des tenues et des sacs portés. Et puis, il n'y a pas de pause, avec cet enchaînement des actions. Et puis ils sont toujours ensemble”, prend-elle conscience.

“Raconter, c'est intéressant. Faire vivre, c'est mieux”

PHOTO MICKAEL ANISSET

En effet, en simulation de zone de combat : traîner un blessé à l'écart (pick and run), exécuter un garrot, administrer une dose de morphine, le tout (faux) Famas sur l'épaule et avec une trentaine de kilos de matériel sur le dos, s'avère un véritable exploit sportif pour ces dames.

Mais une fois encore, elles remplissent le contrat. “On fixe des objectifs à atteindre et ils sont largement atteints”, souligne le lieutenant Benoît qui encadre le groupe “bleu”. Pour lui aussi, cette journée revêt un véritable intérêt : “J'ai régulièrement des questions de mon épouse. Raconter, c'est intéressant. Faire vivre, c'est mieux.” Ils sont ainsi une vingtaine de militaires à encadrer les ateliers avec un ton beaucoup plus léger qu'à l'accoutumée...

Des mises en situation au plus proche du réel

PHOTO MICKAEL ANISSET

Néanmoins, les explications demeurent sérieuses. Et les mises en situation au plus proche du réel. Les risques encourus par les légionnaires apparaissent, plus près, et incarnés... Pas vraiment un problème pour les participantes. “C'est un régiment de combat. Là, il y avait des mises en situation qui permettaient de comprendre ce que nos maris font sur le terrain. On s'est mis à leur place. Même si on en parle, cette fois, on a pu voir. Après, je me suis mariée avec un légionnaire. On connaît les risques, l'éloignement. On accepte, on vit avec. C'est, presque, un choix de couple”, confie Audrey, dont l'époux a rejoint le 1er Reg de Laudun le 1er août dernier. Elle, a choisi de rester vivre à Marseille où elle exerce le métier d'inspectrice des finances publiques. Mais elle ne voulait pas manquer cette journée. “Un moment de plaisir” et de fierté sans nul doute.

En fin d'après-midi, toutes ont rejoint leurs familles en colonnes, au pas et en entonnant La petite piste, un chant de la Légion, non sans émotion. Des femmes discrètes mais fortes. Dans la lumière, le temps d'une riche immersion.

PHOTO MICKAEL ANISSET

Repères : 950 hommes, 115 nationalités

Le 1er Régiment étranger de génie de Laudun est un régiment de combat. Il compte quelque 950 hommes, de 115 nationalités différentes, répartis sur six compagnies d’active, une compagnie de réserve. Certains avec des profils spécifiques, tels les démineurs, les plongeurs... Sur le secteur, la Légion représente environ 150 familles, 25 % résidant en banlieue d’Avignon, 25 % à Bagnols, 25 % à Laudun, 25% dans les villages alentours.

Depuis 2 ans, les effectifs militaires étaient en grande partie déployés dans le cadre de l’opération Sentinelle à Paris, Nice, Marseille.Désormais, des formations “préparation opérationnelle métier” sont en cours avant le départ de la grande majorité des légionnaires dès la fin de l’année, puis principalement de février à mai, sur le théâtre d’opérations extérieures.


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