Publié le 21/08/2016
En dix-huit mois, l'institution située à l'est de Marseille a su attirer un public qui découvre les coulisses de ce corps de l'armée.
Niché dans la pinède, le grand bâtiment blanc épuré détonne. Sans les allées et venues de légionnaires aux biceps tatoués, on se croirait devant un centre d'art contemporain. «Après dix ans de collecte patiente, nous sommes fiers du résultat», confie un légionnaire. Comme ses camarades, ce militaire d'origine hongroise a offert une part de sa solde pour que ce nouveau musée puisse sortir de terre. Dix-huit mois plus tard, le lieu s'impose comme une halte incontournable à l'est de Marseille. Reconnaissants envers le dévouement de ce corps de l'armée depuis les attentats de Charlie Hebdoet curieux de ses coulisses, les visiteurs affluent. «En un an, nous sommes passés de 18 000 à 25 000 entrées et, grâce à un grand parking, nous accueillerons bientôt les cars et les croisiéristes», se félicite le conservateur, Géraud Seznec.
Au son de Mon légionnaire chanté par Édith Piaf, on pénètre dans ce que les légionnaires surnomment ...