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7 mai 1954 : ils sont morts en Indochine

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Édouard MARET.

La bataille de Dien Bien Phu reste dans bien des mémoires. Un vieux capitaine rennais se bat encore contre l'oubli.

La mémoire, l'histoire, l'oubli... Des écrivains, des philosophes et des sociologues se sont penchés sur ces mots et leur sens. Surtout lorsque ces mots s'enchevêtrent, s'entre-tuent et que l'oubli gagne la guerre. C'est parce qu'il ne veut pas que l'on oublie la chute du camp retranché de Dien Bien Phu, le 7 mai 1954, que François Girauld appelle les Rennais qui le souhaitent à venir déposer une fleur au pied du monument aux morts.

« Une pensée pour tous les morts »

Ce vieux capitaine de la Légion étrangère, 83 ans cette année, est saint-cyrien, de la promotion Ceux de Dien Bien Phu (53-24). « Depuis deux ou trois ans, je vais au monument aux morts déposer ma petite rose avec ces quelques mots : « anniversaire de la chute du camp retranché de Dien Bien Phu ». Il arrive que je récupère des passants auxquels je propose de m'accompagner. L'année dernière, j'ai hélé un jeune couple. Je leur ai demandé ce que leur inspirait Dien Bien Phu. Lui m'a dit : « Indochine ». Je me suis dit : « C'est pas mal », et on est allé, tous les trois poser la rose », se souvient le capitaine, qui a servi dans les 1er REP, 3e REI et 2e REP, avant de quitter prématurément l'armée, en 1961, à l'époque de l'Algérie.

« Dans mon esprit, cette fleur au monument, chaque 7 mai, c'est une manière de concrétiser une pensée pour tous les morts de cette guerre. Je dis bien tous les morts, pas seulement les Français », explique François Girauld.

Durant son séjour à la Légion, ce Rennais a vécu auprès d'anciens qui avaient fait Dien Bien Phu, « le Verdun de la jungle. La dernière grosse bataille du genre. La dernière, heureusement... »

Avec les années qui ont passé, le capitaine pense « aux prisonniers qui sont restés dans les camps. Les trois quarts y sont morts. » C'est aussi pour eux qu'il veut que l'on n'oublie pas, car, selon ce vieux soldat qui ne renie pas son engagement, « la guerre, c'est la pire des saloperies ».


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