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Le 42e Souvenir Français avec Lazare Ponticelli

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Le 10 mars

PHOTO/Photo Didier Rumeau

Nous allons voir un film qui illustre bien la première des missions du souvenir Français : conserver la mémoire de ceux et celles qui sont morts pour la France, où qui l'ont honoré par des actions éminentes". Hier, le président du Souvenir Français, Laurentino de Jésus Salgueiro, annonçait par ces mots la projection d'un documentaire sur Lazare Ponticelli, à l'occasion de la 42e assemblée annuelle du Souvenir Français. Suite à un bref rappel historique, perte de l'Alsace et de la Lorraine, extrême tension en Europe devenue "une véritable poudrière", affrontement de deux blocs qui s'opposent (alliance franco-anglo-russe contre l'axe austro-allemand) nous arrivons, le 3 août 1914, à la déclaration de la guerre par l'Allemagne contre la France. Lazare Ponticelli, dernier poilu français d'origine Italienne, mort à 111 ans en 2008, revient alors sur ce conflit ayant fait environ 8 millions de morts. "J'étais content d'aller à la guerre. Dans deux mois, l'Alsace serait libre. Mais ça a duré quatre ans... ». Le poilu se souvient d'un soir où il était de garde, "le plus jeune des 4 soldats", une mission qui va le conduire devant le conseil de guerre. Il aperçoit un véhicule approchant le poste de garde qu'il défend et, celui-ci ne "se signalant pas", le jeune homme tire sur l'intrus. Sort un général de la voiture, la balle de Lazare Ponticelli ayant transpercé le mollet de ce dernier. Devant le conseil de guerre le général déclarera : "J'ai été blessé, mais le soldat était dans son droit".

"On a fait la guerre pour rien"

Alors que "tout le monde avait peur de mourir", le vétéran se souvient avoir pris d'énormes risques pour secourir un soldat français blessé, ce dernier se relevant soudainement de sa civière avant d'être évacué, voulant à tout prix remercier Ponticelli au nom de ses "quatre enfants". Lazare Ponticelli qui, comme ses camarades, croyait que "la guerre allait se terminer à Verdun... ». Un homme qui souffrira également de son fort attachement à la France ("La France qui m'a donné à manger"), au moment où il est contraint d'aller se battre dans son pays d'origine... Mais la plus grande force de ce témoignage arrive au moment où Lazare Ponticelli et ses camarades, armistice signé, se "mêlent aux Autrichiens". Ils discutent entre eux, tirent en l'air dans les deux camps pour fêter la paix retrouvée, et Ponticelli déclare : "On a fait la guerre pour rien". Les maires des villages et les membres de l'association s'étaient réunis hier à la Maison des associations.

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