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Une association de reconversion des militaires condamnée à mourir

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Publié le 27/09/2012

L'arrêt inopiné de la subvention officielle qui la faisait vivre depuis 1972 signe l'arrêt de mort de l'Arco.

Une étrange affaire secoue depuis quelques semaines une très importante association d'aide à la reconversion des militaires, l'Arco (Association pour la reconversion civile des officiers et des sous-officiers). Sur son site web, celle-ci lance un appel au secours à ses adhérents. Subventionnée depuis 40 ans par le ministère de la Défense, cette association a appris le 21 juin dernier par une lettre de la direction des ressources humaines du ministère que cette aide ne serait pas renouvelée en 2013.

Dans un courrier récent au ministre de la Défense, le vice-amiral d'escadre Bernard Capart lui annonce que le retrait de la subvention "va provoquer l'arrêt de l'activité et la dissolution de notre association". Cette subvention était liée à une convention entre le ministère et l'Arco, en relation avec le service officiel gérant le retour des militaires à la vie civile, l'Agence de reconversion de la défense.

Arguments contestés

L'amiral Capart précise que la décision ministérielle va interrompre l'accompagnement en cours pour la reconversion de "trois à quatre cents" officiers et sous-officiers. Il annonce le licenciement de cinq employés avec l'ouverture probable de contentieux devant la justice, ainsi que la reprise du siège et des équipements de l'association par la Défense. Il regrette d'autant plus cet état de fait que l'Arco avait rempli, et au-delà, l'obligation de 75 % de reconversions réussies prévue dans son contrat d'objectif. Ce succès lui avait d'ailleurs permis de se voir attribuer en juin 2011 la qualification ISO 9001 pour la qualité de son travail. La pilule est d'autant plus amère que la décision a été dévoilée sans préavis ni disposition transitoire avant la liquidation.

Les arguments de la DRH de la Défense sont contestés par le président de l'association Arco. Selon ce dernier, la DRH met en avant une circulaire de l'ex-Premier ministre François Fillon en date du 18 janvier 2010 . Selon le président de l'Arco, la circulaire Fillon ne s'applique pas dans le cas de son association : "M'étant reporté à ce texte, j'ai pu constater non seulement qu'il n'imposait pas d'évidence une telle décision, mais surtout que celle-ci était en contradiction avec son esprit."

Que demandait François Fillon ? Que l'administration "participe pleinement à la reconnaissance de l'action des associations". Un objectif que la Défense n'estimerait plus d'actualité ? Le contrôleur général des armées Jacques Feytis, directeur des ressources humaines de la Défense qui a pris ses fonctions en juillet, donc après la notification de la rupture de la convention de l'Arco, répondra dans les jours à venir au Point.fr.


Traduction

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