mardi 14 août
Geneviève de Galard remet les insignes de grand officier de la Légion d'honneur au général Hubert de Franclieu. (Photo R. H.)
C'est une cérémonie toute simple qui a eu lieu vendredi au monument aux morts du Houga. Geneviève de Galard a remis la plaque en argent de grand officier de la Légion d'honneur au général Hubert de Franclieu, qui lui est apparenté. Devant les anciens combattants et leurs drapeaux, la famille, les amis, celle qui fut surnommée « l'ange de Diên Biên Phû », elle-même grand officier de la Légion d'honneur, a retracé la carrière du général. Les jeunes générations seront peut-être touchées à la lecture de ce résumé d'une vie au service du pays.
Trois guerres. Hubert de Franclieu, né en 1923, s'engage en 1943 en Algérie et participe aux campagnes d'Italie, de France et d'Allemagne. Blessé au combat, il est cité trois fois. De 1946 à 1948, il est en Indochine comme chef de section dans la Légion étrangère (3e régiment étranger d'infanterie) et il est fait chevalier de la Légion d'honneur à titre exceptionnel. En 1951 et 1952, de nouveau en Indochine, il commande une compagnie et reçoit la croix de guerre avec palme. Sa compagnie tombée dans une embuscade, il réussit à regrouper les hommes valides, rompt l'encerclement au corps à corps, porte secours à ceux qui résistaient encore et ramène tous ses morts.
La suite de la carrière du futur général le conduit notamment à l'École d'état-major, ensuite en Algérie comme commandant de compagnie puis officier d'état-major et enfin commandant d'un bataillon. Il est encore cité et est promu officier de la Légion d'honneur.
Jusqu'au bout. Autres événements marquants : l'affectation à l'état-major de la 4e région militaire, puis à l'école d'application d'infanterie avec la mission de réorganiser le bureau instruction. En 1970, Hubert de Franclieu est nommé colonel, promu commandeur de la Légion d'honneur et il prend le commandement du 51e régiment d'infanterie. Il s'impose avec des résultats remarquables. Ses dernières affectations, en 1976 sont à la sécurité militaire. Le général de Franclieu est retiré au Houga.