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Adepte du restaurant à l’œil, le tribunal lui offre un séjour derrière les barreaux

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Publié le 01/06/2011

Devant le tribunal correctionnel du Puy, l’ancien légionnaire vient d’être condamné pour la 55 e fois

Âgé de cinquante-huit ans, d’un contact facile, le ton aimable, Jean-Paul Vazzoler possède une solide expérience des prétoires, les cinquante-quatre condamnations qui figurent déjà sur son casier judiciaire l’attestent.

Incarcéré actuellement à Uzerche (Corrèze) où il purge, jusqu’en janvier 2013, une peine pour filouteries et menaces, le quinquagénaire comparaissait, hier, devant le tribunal correctionnel du Puy-en-Velay suite à une série d’ardoises laissées dans des hôtels et restaurants à Dole (Jura), Avallon (Yonne), Nantes (Loire-Atlantique), Figeac (Lot), Avranches (Manche), Les Sables-d'Olonne (Vendée)…Uniquement dans des établissements de belle facture.

La justice en a également profité pour purger une affaire d’évasion à Varennes-le-Grand (Saône-et-Loire) alors qu’il bénéficiait d’une permission de sortie du centre pénitentiaire, et enfin pour différents voyages en train sans titre de transport.

« Je paye souvent mon train et l’hôtel, mais quand je n’ai plus d’argent… Quand j’étais dans la panade, personne, et surtout pas les associations au Puy, ne m’ont tendu la main. Je ne dis pas que c’est bien ce que j’ai fait. Bien sûr que je regrette, mais il n’y a eu pas mort d’homme. Je suis un homme d’honneur, moi Madame la présidente. Je ne vends pas de drogue, je n’attaque pas les petites vieilles », se défend l’ancien légionnaire.

« Vous aimez être logé gratuitement ? Je ne vais pas vous proposer la chambre d’un grand groupe, mais une qui appartient à l’administration pénitentiaire. Et je préconise cet hébergement pendant deux ans », ironise le procureur René Pagis.

À la défense, l’avocat Frédérique Médard-Grasset plaide l’indulgence du tribunal. « La liste des condamnations fait dire à l’accusation qu’il n’y a pas réinsertion possible. On peut quand même lui ouvrir une petite porte d’espoir. Il a fait cela parce qu’il n’avait pas d’autre solution ».

Relevant l’état de récidive, le tribunal a finalement prononcé une peine de dix-huit mois de prison ferme avec un mandat d’arrêt à la clef et près de 1 000 euros de dommages et intérêts.

Christophe Bouyer

Traduction

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