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Depuis 1948, Louis Destrebecq veille sur les associations patriotiques 08052010

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Publié le 08/05/2010

Louis Destrebecq est connu comme le loup blanc à Denain et environs pour son implication chez les anciens combattants. À 84 ans, il est toujours fidèle au poste et veille, bénévolement depuis plus de cinquante ans, sur les associations patriotiques. Rencontre. PAR YVELINE COPIN


Autorité, discipline, rigueur... mais aussi gentillesse, humour et joie de vivre... caractérisent bien notre homme. Louis Destrebecq, ancien combattant d'Indochine et d'Algérie, aura 84 ans en décembre. Né à Haveluy, il a pris racine à Denain où il habite toujours, avec son épouse, une coquette maison de la rue Jean-Jaurès. Aujourd'hui, pour les cérémonies du 8 mai, Louis et ses anciens compagnons d'arme, seront fidèles au poste, « même si les années commencent à peser ».

Engagé à la Légion étrangère à 18 ans

Louis Destrebecq s'engage à 18 ans dans la Légion étrangère au sein de la Première armée Rhin et Danube, dans les Vosges. Fin juin 1945, il s'embarque pour l'Algérie. « C'était pour s'entraîner en vue de rejoindre le corps expéditionnaire français au Japon. Finalement, tout est tombé à l'eau à cause de la bombe atomique ». Ensuite, c'est l'Indochine, il se retrouve dans le corps expéditionnaire français du maréchal Leclerc au sein du 2e Régiment étranger d'infanterie.

« On était là pour libérer la Cochinchine : nos compatriotes qui vivaient et travaillaient là-bas et des partisans indochinois ». Une période très difficile se souvient Louis, « les Viêt-Minh ne faisaient pas de quartier. Les prisonniers français étaient atrocement torturés jusqu'à ce que la mort s'ensuive. Ils attaquaient même les convois de la Croix-Rouge et tuaient les médecins et les infirmières ». Louis, radio observateur, était en première ligne. « On parcourait les rizières, la jungle. Notre lot quotidien c'était la sueur, la boue... on nous appelait d'ailleurs les soldats de la boue ». Au cours d'un combat très violent, il sera blessé, quatre fois. « J'ai reçu une balle explosive dans la cuisse, une dans le bras, une au-dessus du genou et une sous la clavicule. C'en était fini pour moi. Rapatriement. J'ai débarqué à Marseille, c'était en février 1947 sur l'André-Lebon puis ce fut le train sanitaire jusqu'à Paris. Ensuite convalescence chez mes parents à Denain ». Il repartira en Algérie trois mois avant d'être démobilisé le 8 mars 1948. Il revient à la vie civile et entre chez Cail comme comptable et s'implique dans la vie associative. Son bénévolat débute en septembre 1948 à l'association des mutilés, veuves, orphelins et victimes de guerre du canton de Bouchain Denain. Il s'investira par la suite dans d'autres associations ( voir ci-contre). 2011, Louis continue le combat d'une autre façon pour que le souvenir des disparus perdure et pour défendre les droits de ses camarades épargnés par les guerres et aider les familles qui ont perdu les leurs. •

La Voix du Nord


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