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Trente ans après, VGE commémore Kolwezi

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19/05/2008
Lundi à Calvi, Valéry Giscard d'Estaing a rendu hommage au régiment qui a permis la libération de 2 000 civils européens au Zaïre.

 

L'ancien président a célébré, lundi en Corse, la «dernière grande victoire de l'armée française».

«Premier largage effectué ; la première vague a sauté entre 15 h 40 et 16 heures locales. Erulin a installé son PC au sol ; opération réussie.» À l'époque, le 19 mai 1978, le président Valéry Giscard d'Estaing se prend la tête entre les mains, soulagé, plongé dans l'émotion. À l'Élysée, il imagine les quelque 500 corolles blanches des parachutistes qui se sont ouvertes sans problème à la verticale de la ville de Kolwezi, au Zaïre, à plus de 6 000 kilomètres de la France. Mais il ne sait pas encore qu'après des combats violents, les légionnaires du 2e REP (régiment étranger de parachutistes) vont libérer avec un minimum de pertes les quelque 2 000 civils européens, Belges ou Français, pris en otages par «les gendarmes katangais», des rebelles zaïrois­.

Lundi, l'ancien président de la République s'est rendu à Calvi, en Corse, à l'invitation du 2e REP, pour se souvenir avec eux, trente ans plus tard, de cette «dernière grande victoire de l'armée française». Devant les légionnaires, képis blancs, torses décorés et bras tatoués, devant deux anciens de Kolwezi qui servent encore ce régiment, devant plusieurs généraux qui ont sauté sur Kolwezi, parmi lesquels le général Bruno Dary, gouverneur militaire de Paris, devant la veuve du colonel Philippe Erulin et quelques autorités civiles, VGE a rappelé que le succès de cette «opération Bonite» est devenu «une référence, un cas d'école pour tous ceux, militaires ou dirigeants politiques, qui auront à préparer ce qu'on appelle aujourd'hui les opérations extérieures».

 

«Opération réussie»

Mais lundi, l'atmosphère volontairement intimiste de la commémoration, le ciel noir et lourd, la marche lente des légionnaires, la sonnerie aux morts pour les cinq membres du régiment tombés sur ce champ d'honneur, ont fait se rappeler à l'ancien chef des armées combien fut difficile à prendre la décision de s'engager dans cette opération aéroportée exceptionnelle. «Opération réussie, a-t-il dit. Mais il avait fallu prendre la décision de l'engager. Il avait fallu la mener.»

En marge de la cérémonie, l'ancien président s'est dit conscient des pressions économiques exercées aujourd'hui sur l'armée. «Je ne donne de conseils à personne, a-t-il précisé, ce n'est pas dans mon habitude. Mais je dis tout de même : faites attention à l'armée de terre !» Des propos bus comme du petit-lait par les généraux présents à ses côtés. Le général de brigade Louis Pichot de Champfleury, commandant la Légion étrangère, dit d'ailleurs observer «avec attention» les décisions en cours d'être prises. «Une opération comme celle-ci pourrait encore avoir lieu aujourd'hui, assure-t-il. Mais nous devons veiller sur cette compétence comme sur la prunelle de nos yeux. Elle se perd très vite…»

Demain, aux Invalides, le président Nicolas Sarkozy célébrera à son tour le 30e anniversaire de Kolwezi, la première des grandes «opérations extérieures» qui caractérisent l'armée aujourd'hui. Une façon aussi de mettre en œuvre cette «politique de mémoire moderne» évoquée lors de ses vœux aux armées, en janvier.

Sophie de Ravinel


Traduction

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