Dimanche, 18 Avril 2010
Les évènements de 42 ont laissé des traces dans l’histoire : nombreux sont les ouvrages ou les articles qui relatent ces affrontements. L’opération IRONCLAD est même le thème d’un jeu video !
A Diégo même, certains anciens peuvent encore témoigner de la violence de ces 3 jours de combat.
Sur le terrain, on peut encore découvrir les traces de cette bataille meurtrière, notamment la stèle érigée à côté de la STAR près de l’endroit où eurent lieu les combats les plus violents.
On peut se recueillir sur les tombes des victimes (presque tous des jeunes gens !) dans les cimetières militaires anglais et français au début de la route de Ramena.
Tous les habitants de Diégo connaissent les blockhaus du Lazaret ou de la route d’Anamakia (après la SOAM)
Enfin, on peut retrouver –non sans difficulté - les vestiges de la ligne Joffre datant de 1903 : les fortifications d’Orangea, notamment la batterie du Cap Miné (qui avait si mal défendu la passe !) et les forts G (ou fort de la Betaïtra) et le fort H (route d’Anamakia).
Ces deux derniers ouvrages, magnifiques mais laissés à l’abandon, mériteraient d’être dégagés et mis en valeur : ils font partie du patrimoine d’Antsiranana et à ce titre, sont pour la ville, une richesse culturelle et touristique.
Suzanne Reutt