Les armes pleurent et des larmes de sang coulent,
Les canons s’entendent, le temps triste s'écoule,
La nuit vient envelopper les corps des soldats
Qui, dans la plaine souillée, dorment en contrebas.
Oh ! Nuit étrange, tu apaises les douleurs,
De tous ces corps meurtris, par autant de malheurs,
Étendant ton manteau, pour appeler la trêve,
Oubliant les combats, en voulant vivre un rêve.
Les armes se sont tues, " Il " écoute le silence,
Ce silence bienfaiteur qui, dans son cœur, danse
En emportant ses craintes, quelques heures durant.
" Il " ne sait pas encor, qu'à la nouvelle lune,
La chance l'aura quitté, tombant sur une dune.
Pour "Vous !"camarades, le prix du « sang » étant...
Votre triste récompense.
A Toi ! Mon frère, que je ne connais pas........
Le 17 août 2000