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La maison du Légionnaire

L'Echo de la Vède N° 4

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Camerone

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Le mot du directeur

 

La célébration annuelle de l'anniversaire de Camerone, le 30 avril enfièvre d’un bout à l’autre de la planète tous ceux qui approchent la Légion.

Les légionnaires de Camerone ont déployé la vaillance que l’on sait et donné au serment, à la parole donnée, un lustre nouveau.

Mais Camerone c’est aussi:

- L’endroit où mourut une compagnie pour qu’un ordre, transformé en actes par ses soins fût exécuté et que les règles de respect à la parole donnée furent déterminées pour la première fois à la Légion.

- Des combattants légionnaires qui se sacrifient et qui sont toujours prêts, l’heure venue à accomplir la mission avec la même élégance et détermination.

- Un effectif très faible, la Légion n’a jamais d’excuse pour se sentir dépassée par une tâche quelconque : ce que réalise une compagnie à l’effectif réduit est un exemple désormais pour tout groupe de légionnaire.

- La création de traditions qui assument la renommée de la Légion. Réputation qui  impose la pratique de grandes vertus humaines.

- Le capitaine Danjou qui trouve dans son cœur d’homme, d’officier, de légionnaire, le geste qui va lier ses hommes avec une volonté commune de l’acceptation du sacrifice suprême.

- La disparition du Chef mais reste de lui la main articulée symbole du serment qui entrainera des milliers de légionnaires là où l’homme se dépasse.

Camerone, éveille le culte des gloires passées, racines pour celles à venir  et communion de pensée fraternelle  de tous les légionnaires et de leurs familles du monde entier.

 

Il  reste toujours un envahissant sentiment de nostalgie une fois  le défilé des troupes terminé. A la commémoration militaire succède celle des retrouvailles, de la rencontre entre amis et camarades, moment magique mais surtout, nous aurons ici à la Maison du légionnaire, une pensée particulière et fraternelle pour tous ceux qui seront sur le terrain ce jour là et qui marqueront cette fête légionnaire du mieux qu'ils le pourront …

 

Joyeux Camerone !


Toute une vie...

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Le mot du directeur

La liberté c’est aussi pouvoir rester vivre au sein d’une communauté, d’être au contact avec le monde réel et d’ouvrir des relations intergénérationnelles.

Tout commence dès que l’on ouvre les yeux à la naissances.

Après:
Se présente une jeunesse d’études, de combats aux fins de se faire une place dans la société, existence marquée d’échecs, de joies, de deuils, de renoncements, d’espérances.


Mais il arrive, rendez-vous incontournable, sans que l’on soit réellement préparé, de sentir une évolution sournoise de son corps, de sa manière de penser, nous vieillissons! A partir de ce constat, commence alors une lutte solitaire, l’oubli des autres, ratés d’un corps qui petit à petit, avec une violence insupportable subit les affres du temps qui passe. C’est alors, avec cette prise de conscience, que commence une lutte avancée vers l’obscurité, vers le trou noir.


Venir à la Maison du légionnaire pour un ancien légionnaire, c’est, pour lui, ouvrir les yeux à voir plus clair. C’est apprécier la lumière, percevoir à fleur de peau la présence de toutes les contraintes qui ont fait une vie, c’est s’apercevoir que l’on a vécu au milieu d’arbres immenses, bien serrés, sans échappatoire pour enfin n’avoir d’autre souci que celui de vivre pour soi-même. J’ai, en mémoire cet ancien légionnaire d’origine polonaise qui ne parvenait plus à parler, en arrivant au domaine, le seul mot qu’il prononcait de temps en temps était: «lumière».


Vieillir c’est:
Accepter les cheveux gris, les cheveux blancs, les rides, les creux des joues et les plis dans le cou, les mains qui se transforment, se déforment et tremblent, les veines qui gonflent, les tâches indélébiles du vieillissement se multiplient.


C’est aussi soigner une terrible maladie qui a pour nom solitude en ouvrant les albums photos.


C’est se réveiller, regard vieux mais heureux ou malheureux d’être encore là...


C’est vivre à cent à l’heure en marchant doucement.


C’est mendier une étincelle dans le regard des autres, celle qui vous voit vivant.


C’est ne pas craindre d’avancer doucement, mais de s’arrêter.


Enfin, vieillir est fait de renoncements physiques et moraux, mais c’est surtout subir de vivre dans un corps animal qui pense, se souvient, anticipe et qui souffre de voir son image réelle dans le miroir du regard des autres, des plus jeunes qui heureusement, dans leur tête, sont immortels.


More Majorum... Monsieur BURDA.

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Le mot du directeur

 

 

 

Pour les amateurs de BD, paraitra dès le 30 avril : « dessins de légionnaires », une bande dessinée publiée par le mensuel « Képi Blanc ».

 

Une rétrospective des dessinateurs humoristiques du journal et des aventures inédites du caporal Cabé. 56 pages, les auteurs : Christian MORISOT, Louis PEREZ Y CID et Bertrand MOREL.

 

En avant première pour les visiteurs du site de la Maison du Légionnaire, la préface de cette BD :

 

La bande dessinée véhicule le neuvième art et le matérialise au travers d’un ensemble de signes de dessins iconiques défini. Telle est la formule la plus adaptée pour expliquer la «BD». Il y manque, cependant, l’essentiel: c’est aussi un art à part entière où se rattache toutes les formes picturales pour aboutir à une histoire illustrée qui se déroule tel un film.

 

Pour conter l’histoire de la «BD», on pourrait s’amuser à faire remonter la narration d’un récit en images aux grottes préhistoriques, en ce qui nous concerne, l’aventure débute en Europe avec Rodolphe Töpler. Notre mémoire collective gardera surtout celle d’un petit reporter et de son fox-terrier en 1929 que suit de près Mickey Mousse en 1934, deux figures emblématiques du 9e art.

 

Dès le début de son existence en 1947, notre magazine «Képi Blanc» s’est intéressé à la «BD», vérité concrétisée par notre vénérable ancien, BURDA qui à marqué d’une empreinte indélébile les pages du journal. Nous lui rendons hommage avec cet album ainsi qu’à ses illustres prédécesseurs.

 

«Képi Blanc» sollicite plus que jamais les auteurs de BD à se mettre à l’heure du temps présent, ainsi, notre ami Perez Y Cid se régale à dessiner l’histoire mensuelles des aventures de notre caporal Cabé et de ses camarades.

 

Pour affirmer sa reconnaissance envers ceux qui lui rendent service, en grande première, notre magazine publie cet  album «Képi Blanc et la bande dessinée».

 

N’est-il pas vrai de dire que pour qu’un journal soit lu,  il ne faut pas qu’il soit trop sérieux, il doit distraire et c’est la mission de nos héros qui nous fait vivre un quotidien connu, celui des aventures comiques d’acteurs involontaires, de celles que l’on  raconte au coin d’un feu, petit plaisir avant les chants traditionnels.

 

La Bande dessinée fait partie des loisirs de nos jeunes, c’est par ce langage qu’il nous faut aujourd’hui informer, instruire, distraire, vaste programme incontournable qui justifie d’être sans cesse à la recherche d’une légitimité de rigueur. Gardons nous de manquer de jeunesse d’esprit, nous ne serions pas plus adultes si nous quittons les champs enchanteurs de notre enfance.

 

Merci à tous nos légionnaires qui se précipitent chaque mois, dès la réception de leur mensuel «Képi Blanc», à la page des aventures de Cabé. Nous avons oser la publication de cet ouvrage en pensons à eux, nos fidèles lecteurs, qu’ils sachent que, pour nous, notre manière de vivre sera toujours à l’identique de celle pratiquée par nos anciens. More Majorum Monsieur BURDA.


Connaissez-vous la résilience ?

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Auriol le 31 janvier 2010.
 

 

La Résilience :

La « résilience » dit le dictionnaire, entre autres définitions : « c’est la résistance au choc ».

Les études sur les traumatismes graves que subit l’être humain démontrent que certains s’en sortent mieux que d’autres et que le principal facteur serait la capacité de la personne à surmonter l’événement.

En clair, il n’existe aucun surhomme capable de faire face à toutes les épreuves, mais il y a des facteurs assemblés qui permettent à l’homme de se sortir de situations délicates et son environnement joue un rôle primordial.

 

A l’origine, la résilience désigne en métallurgie « une qualité des matériaux qui tient à la fois de l’élasticité et de la fragilité et qui se manifeste par leur capacité à retrouver leur état initial à la suite d’un choc ou d’une pression ».

 

Pour le végétal, tout organisme végétal se régénère, par exemple, après un incendie, il s’agit là aussi de résilience. C’est l’aptitude d’un écosystème à se remettre plus ou moins vite d’une perturbation importante.

 

Qu’en est-il pour l’homme ?

 

Tout être humain affronte la vie avec ce que ses parents ou son entourage lui donnent naturellement pour lui permettre de trouver, le moment venu, les ressources afin d’affronter l’adversité, c’est la « nourriture affective ».

 

A Castelnaudary, à l’instruction, une méthode permet la résilience des jeunes engagés volontaires après le traumatisme de leur engagement, c’est le binôme dit « binômage » où un légionnaire francophone et un non-francophone veille l’un sur l’autre, l’un alertant l’autre en cas de problème.

 

L’isolement, facteur de non-résilience :

 

En écologie, une étude portant sur les conséquences d’une très grave sécheresse a conclu que les parcelles qui se reconstituaient le plus vite étaient celles composées d’au moins 15 à 25 espèces. Celles ne composant qu’une ou deux espèces de plantes ayant beaucoup plus de difficultés.

 

A cette image, notre Légion est riche de la diversité regroupée de ces hommes « sans nom » d’origines différentes qui profitent de cette magnifique chance que leur présente la France avec cette possibilité de servir à la Légion étrangère. Cette ultime chance  preprésente pour la plupart de ces jeunes gens, un redémarrage vers un avenir souvent meilleur, une nouvelle vie où domine l’espoir, ainsi peut se présenter un accord, un contrat: « je vous offre ma mort éventuelle, occupez-vous de moi, s'il vous plait ! ».

 

Cette notion de contrat est capitale. Les témoignages montrent que les unités de la Légion étrangère font partie des plus « résilientes » alors qu’elles sont composées de soldat exilés, déracinés et souvent en rupture avec un système social où parfois l’humain n’a plus sa place. Cela  vient du fait, qu’ils sont membres d’une même famille très soudée et il en devrait être de même pour nos deux maisons qui hébergent nos anciens légionnaires.

 

La résilience, un processus inter-individuel :

 

L’idée suivante se présente : « Moi, blessé par la (ou les) guerre (s) ou plus généralement aujourd’hui par la vie, j’ai besoin de rencontrer quelqu’un avec qui je vais pouvoir partager des émotions, des actions, des mots et des idées ». A ce moment là, peut se déclencher un processus de résilience, mais encore faut-il ne pas rester accroché au passé. En fait, tout repose sur l’aptitude de l’homme à réagir avec ce qui l’entoure, ses amis, ses relations, ses camarades, sa culture, il s’agit pour lui de tisser des liens, de se renouveler. Seul, il n’a aucune chance de déclencher un processus de résilience.

 

En conclusion :

 

Tout en laissant une ouverture indispensable à la discussion (à l'opinion de l'autre), il semble important , pour  nos anciens légionnaires, pensionnaires d'Auriol de repenser leur « accompagnement de vie »  sans faux semblant, en se posant les bonnes questions, au delà des apparences trompeuses et du regard des autres. Donner au pensionnaire le sentiment qu'il n'est pas abandonné doit être une préoccupation permanente, d'autant que personne n'oserait prétendre connaître les tempêtes qui ravagent le cerveau d’un ancien au crépuscule de son existence… Pour se faire, nous nous chargeons, avec nos modestes moyens, de leurs loisirs, nous essayons surtout de leur éviter tout désoeuvrement avec ses horribles conséquences: alcoolisme, paresse, solitude, dépression, aggressivité. Nous osons prétendre que nous tentons avec conviction, d'organiser s'il se présente, le désordre.

 

Un binôme est mis en place, c’est une stratégie enrichissante et surtout sécurisante pour les plus faibles. Mais encore faut-il obligatoirement le piloter tout en ayant le souci de remettre notre ancien dans la «possibilité de décision ». Nous refusons pour nos vieux l’expression exploitée par certains jeunes : « no futur ! ». Nous lui apportons une cohésion dans ses pensées avec des réunions entretiens fréquentes, un soutien voire un pansement pour ses blessures morales, une attention dans sa lutte contre les « stess parasites », notre espérance étant de déclencher chez lui une résilience salvatrice.

 

Tout un programme auquel vous, membres de la maison du légionnaires (257 à ce jour), vous participez activement avec un formidable élan de générosité, soyez-en remerciés !

 

N'hésitez pas, pour ceux d'entre-vous qui ne l'on encore fait: "aidez-nous, devenez en 2010, membre de la Maison du légionnaire pour 10 euros, cotisation pour l'année, vous recevrez votre carte à votre nom et 2 numéros de "l'Echo de la Vède" à Camerone et à Noël".

 

Avec votre soutien, nous osons dire: "bienvenue chez toi l’ancien !".

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Traduction

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