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Décès du Général Alberic Vaillant

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Nous venons d'apprendre le décès du Général Albéric Vaillant.

Biographie :

Albéric Vaillant est né à Paris le 14 février 1915. Son père, médecin militaire, lui donna la fibre patriotique et la vocation militaire. Après avoir préparé Saint-Cyr au lycée Saint-Louis à Paris, il entre en 1935 à l'Ecole spéciale militaire (promotion Maréchal-Lyautey) d'où il sort, deux ans plus tard, sous-lieutenant d'infanterie.

Affecté au 146e  régiment d'infanterie de Forteresse (qui deviendra 156e  RIF.le 25 août 1939), il se retrouve, dès janvier 1938, au Ban Saint-Jean, près de Boulay au nord de Metz; dix mois plus tard, il est muté à la compagnie d'ouvrage numéro 1, dans le secteur de Faulquemont où il commande le plus petit ouvrage de la ligne Maginot, celui d'Einseling, sur la route de Metz à Saint-Avold.

En juin 1940, le secteur est durement attaqué; les soixante hommes d'Einseling résistent à toutes les attaques, notamment celles, très violentes, des 21, 22 et 23 juin, et refusent de se rendre par deux fois, le jour même de l'armistice. Ce n'est que dix jours après, le 2 juillet, que, sur l'injonction de la commission d'armistice le lieutenant Vaillant accepte de déposer les armes. Il devient un Ehrengefangener. Mais Gefangener quand même, il est interné à l'Oflag X B situé à Nienburg sur la Weser, entre Hanovre et Brême.
Après une première tentative d'évasion infructueuse en septembre 1941 (il est repris à Eupen en Belgique), il réussit la deuxième trois mois plus tard. Son itinéraire l'amène à son ouvrage d'Einseling où il est recueilli par un de ses anciens soldats, lorrain. Protégé, guidé, à pied, en voiture, par le train, il gagne Limoges où il est démobilisé.

Affecté au dépôt commun des régiments étrangers, il rejoint Sidi-Bel-Abbès par Royan et Marseille et devient chef de section à la 11e compagnie du 3e  bataillon du 1er  REI. à Ain-Sefra.
Pendant un an, il va vivre la vie des troupes d'Afrique-du-Nord, alternant exercices, manœuvres, tirs, travaux, préparant la reprise du combat, à la merci, cependant, des commissions d'armistice italiennes.

Après le 8 novembre 1942, c'est le branle-bas de combat au sein de l'armée d'Afrique; mais tandis que les 1er  et 3e  R.E.I.M. se battent en Tunisie, le lieutenant Vaillant ronge son frein à Sidi-Bel-Abbès, à l'état-major du régiment. Pire, alors qu'il est détaché comme instructeur au cours de perfectionnement des sous-officiers à Oran, le R.M.L.E. se crée sans lui le 1er  juillet et il se retrouve affecté au D.C.R.E., l'organisme administratif de la Légion étrangère. Le combat va-t-il reprendre sans lui ? Heureusement, la 13e  D.B.L.E. est proche. Elle arrive au bout de son fabuleux périple solitaire, jamais vaincue. Le 1er  septembre 1943, à Nabeul il découvre alors, non sans émotion, de jeunes anciens qui, écrira-t -il plus tard, «étaient la Légion telle que nous la souhaitions: la jeunesse, le dynamisme et des titres de gloire incomparables».

Le lieutenant Vaillant vient de signer un long bail avec cette unité hors du commun.

Avec le 2e B.L.E., équipé à l'américaine, il débarque à Naples et participe aux durs combats de la vallée du Liri en vue de percer la ligne Hitler à l'ouest de Pontecorvo, ce qui lui vaudra sa première citation. Puis, c'est la poursuite jusqu'à Rome, traversée en trombe le 11 juin et les derniers combats en Toscane, à Radicofani, enlevé de haute lutte le 18 juin.

Le 17 août, il débarque à Cavalaire: le retour sur le sol de France prend des allures de croisade. Toulon conquise, Marseille prise par la 3e  D I.A. de de Montsabert, la remontée vers le nord par l'Ardèche, Lyon et le Morvan s'apparente à une promenade.
Autun tombe le 9 septembre. Dans le Jura pourtant, l'ennemi durcit son action; après trois jours d'âpres combats, le lieutenant Vaillant s'empare de Marvelise, au nord de l'Isle-sur-le-Doubs. Le 21 septembre, il est blessé au pied à Onans et ne se laisse évacuer qu'une fois la mission remplie.

Après quelques mois de convalescence, il retrouve son bataillon en Alsace le 7 janvier 1944, avec les galons de capitaine, au moment où l'offensive allemande se brise autour de Sélestat. La libération du territoire national se poursuit par la réduction de la poche de Colmar; le capitaine Vaillant se distingue au nord d'Elsenheim où, prenant le commandement d'une compagnie qui avait perdu tous ses officiers et les deux tiers de son effectif, il repousse deux violentes contre attaques allemandes, ce qui lui vaut sa quatrième citation. La «13» achève la guerre sur le front des Alpes. A la tête de la 5e compagnie, il s'empare, en avril 1945, du plateau de Giagiabella et des monts Ventabren. La belle aventure se termine le 18 juin par le défilé de la Victoire sur les Champs-Elysées.

Mais une autre commence en Indochine. Le steamship Osmonde débarque la 13e  D.B.L.E. et le capitaine Vaillant à Saïgon le 10 mars 1946. Il faut s'adapter à ce nouveau type de guerre: la guerilla, par d'incessants coups de main, patrouilles, opérations de nettoyage. C'est au cours de l'une d'elles qu'il est à nouveau blessé à la jambe, le 23 juin, à Vin Loc. Il est rapatrié sur la France par le Pasteur.

Après sa convalescence, il rejoint les forces d'occupation françaises en Allemagne, puis l'Ecole d'état-major comme stagiaire durant un an et se porte à nouveau volontaire pour l'Extrême-Orient où il arrive le 31 décembre 1949. Chef du 3e bureau de l'état-major de la zone frontière du nord-est à Lang Son, il participe à l'organisation de plusieurs opérations. Lors du drame de la RC 4 en octobre 1950, il joue, dit le texte de sa septième citation, «un rôle de premier ordre dans la mise sur pied des colonnes opérationnelles et la direction même des opérations.», et a «par son action personnelle, permis d'assurer la récupération et la réorganisation des éléments des colonnes Charton et Lepage, le 10 octobre 1950...».

Chef de bataillon le 1er  octobre 1951, il prend, un mois plus tard, le commandement du III/13e  D.B.L.E. au moment du déclenchement de la bataille pour l'évacuation d'Hoa Binh décidée par le général Salan, le nouveau commandant en chef. Pendant un mois et demi, solidement implanté sur ses points d'appui, le bataillon Vaillant repousse victorieusement tous les assauts du Viêt-minh. Durant l'évacuation, il assure la mission la plus périlleuse, celle d'arrière-garde. Sous la pression d'un ennemi fougueux, jusqu'au corps à corps, le chef de bataillon Vaillant couvre le repli de la garnison, et en dépit d'une nouvelle blessure à la jambe et de lourdes pertes, manœuvre habilement pour mener, pendant deux jours, une série de combats retardateurs: la R.C. 6 est devenue le tombeau des bataillons du Viêt-minh.

Il rentre en France en avril 1952 et, jusqu'en 1961, chef de bataillon puis lieutenant-colonel (à compter du 31 décembre 1957), sert successivement à la délégation française du groupe permanent du pacte atlantique à Washington, à l'E.M.A., à l'Ecole supérieure de guerre comme stagiaire, à l'état-major du 19e corps d'armée à Bône, comme chef d'état-major de la 13e D.I. en Algérie, au cabinet du ministre enfin. Le 1er février 1961, le colonel (depuis le 1er octobre 1960) Vaillant retrouve pour la troisième fois la 13e  D.BLE., comme chef de corps cette fois, qu'il conduit une semaine plus tard, au succès lors de l'opération Dordogne dans les Aurès-Nementcha.

En avril, ce sont les durs combats de l'opération Isère, menée avec les frères d'armes du 3e REI; jusqu'en juillet 1961, il parcourt l'est constantinois jusqu'à la frontière tunisienne, au fameux bec de canard.

Le 1er août, le colonel Vaillant prend le commandement du 1er  REI. Un an plus tard, l'Algérie devient indépendante. Il a alors la lourde tâche d'effacer cent trente années de présence sur la terre algérienne, d'achever les dernières pages d'une fantastique aventure et d'en écrire les premières d'une nouvelle.

Le 29 septembre, les dépouilles mortelles du général Rollet, du prince Aage et du légionnaire Zimmermann s'envolent pour la métropole. Le 24 octobre, c'est la veillée d'armes poignante au cours de laquelle sont brûlées les soies du drapeau rapporté du Tonkin par le capitaine de Borelli: la Légion a toujours été fidèle à ses serments. Le lendemain, elle quitte sa terre natale. Mais la Légion continue.

A Aubagne, le colonel Vaillant veut faire du camp de la Demande, nouveau siège de la maison mère, un cadre digne d'elle; c'est d'abord l'érection du monument aux morts en haut de cette place en gravier qui deviendra la cour d'honneur et la voie sacrée. Puis, c'est l'étude et l'adoption du futur quartier Viénot.
Sous sa direction, les légionnaires redeviennent, comme leurs aînés, des bâtisseurs: la Légion perdure. Pendant ce temps, le colonel Vaillant ne cesse de visiter, d'inspecter son régiment éclaté sur plus de mille cinq cents kilomètres: Aubagne, Marseille, Puyloubier, Puits d'Auzon, Fontenay-sous-Bois, Strasbourg, Corte, Borgo, Bonifacio où le G.I.L.E. continue d'instruire les légionnaires.

Quand, le 1er  août 1963, il quitte le 1er RE. et la Légion définitivement, il laisse derrière lui un quartier en plein devenir. Il fut le premier maître d'œuvre du splendide quartier Viénot d'aujourd'hui.

Appelé à occuper ensuite de hautes fonctions, le colonel puis général Vaillant est nommé à l'état-major du commandement en chef des forces alliées centre-Europe, attaché militaire à Bonn, commandant de la 3e division blindée, inspecteur de l'infanterie, puis inspecteur général de l'armée de terre jusqu'en février 1976, date à laquelle il est admis dans la 2e section du cadre des officiers généraux.

Lors du 30e anniversaire de l'arrivée de la Légion à Aubagne, le général Le Corre a voulu honorer un chef qui a marqué la Légion de son empreinte en le désignant pour porter la main du capitaine Danjou pour la célébration de Camerone. Il est accompagné de l’adjudant-chef Sanchez Iglesias et du sergent-major Bachelet.

Pugnace, fin manœuvrier, d'un courage et d'un sang-froid légendaires, cet officier que ses chefs qualifiaient d'élite, a toujours eu le souci d'épargner le sang de ses hommes. Organisateur né, il a su, à une période sombre de notre histoire, maintenir le cap, redonner confiance et dynamisme à tous.

Titulaire de treize citations donc cinq à l'ordre de l'armée, trois fois blessé, le général d'armée (c.r.) Vaillant est grand-croix de la Légion d'honneur.


Décès du CBA (H) Louis STIEN

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Nous avons le regret de vous faire part du décès du chef de bataillon Louis STIEN, Grand Officier de la Légion d'honneur, survenu le 26 mai 2011 des suites d'une longue maladie.
Ses obsèques auront lieu  le mardi 31 mai 2011, à 10 heures, en l'église Notre Dame des Armées, impasse des Gens d'Armes à VERSAILLES -78000 dans l'intimité familiale.
Louis STIEN était né en 1923. Résistance (en 1943), EMIA, EAI, Légion étrangère, 1er BEP, Indo, 3 blessures, RC4, 4 ans de camps viets, libération en 1954, 18e RIPC, Algérie, BETAP.
Chef de Bataillon honoraire. Grand Officier de L.H auteur du livre « Les soldats oubliés » paru en 1992 chez Albin Michel  (prix Raymond Poincaré 1993).
Le chef de bataillon Louis STIEN était lieutenant au premier 1er BEP, il avait connu la double tragédie des combats de la RC 4 et de la captivité, qu'il avait su décrier pour les générations futures dans son livre poignant et très bien documenté « Les soldats oubliés » qui a été réédité récemment.
La Communauté Légionnaire présente ses condoléances à Madame STIEN et à ses enfants.

Décès du Caporal-chef Frank Bouard

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Nous avons le regret de vous faire part du décès du décès du Caporal-chef Frank BOUARD Matricule 174 835, décédé le 11 Mai 2011, à l’hôpital militaire Laveran à Marseille.
Le Caporal-chef Frank BOUARD était né le 4 Février 1963 et a servi pendant 18 ans à la Légion étrangère en particulier au 1er régiment étranger, 3e régiment étranger d’infanterie et 5e régiment étranger.

Décès du Commandant (er) Rudolf Eggs

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Rudolf Eggs, alias Robert Goldbin, un ancien légionnaire de nationalité suisse, compagnon de l'Ordre de la Libération, est décédé hierà Beaune (Côte-d'Or) à l'âge de 96 ans, a annoncé la chancellerie de cet ordre créé en novembre 1940 par le général de Gaulle. Après son décès, il reste 35 Compagnons de le Libération en vie.

Fait Compagnon de la Libération le 28 mai 1945, Rudolf Eggs avait reçu la nationalité française par décret le 2 novembre 2007. Né le 23 mars 1915 à Brebach-Saarbrucken en Allemagne dans une famille d'agriculteurs, Rudolf Eggs s'était engagé en juin 1936 dans la Légion étrangère. Après la campagne de Norvège, il est évacué en juin 1940 vers l'Angleterre, où il rejoint les Forces Françaises Libres (FFL) le 1er juillet sous le nom de Robert Goldbin, précise la chancellerie.

Il combat ensuite au Sénégal, au Cameroun, au Gabon, puis participe à la tête d'une section de mortiers aux campagnes de Syrie, d'Egypte et de Tunisie. Il débarque en Italie en avril 1944, puis en Provence le 16 août 1944, et participe à la campagne de France. Blessé par des éclats d'obus, il fait preuve d'un grand mépris du danger et s'illustre encore en janvier 1945 en Alsace lors de l'attaque de Gussenheim, où il est cette fois blessé par une mine antichar.

Adjudant-chef à la fin de la guerre, il combat ensuite en Indochine (1946-54), puis sert au Maroc (1954-57), en Algérie (entre 1957 et 1962) et à Madagascar (1962-64), avant de prendre sa retraite comme commandant. Rudolf Eggs était Grand officier de la Légion d'honneur.

De nationalité suisse, Rudolf Eggs est né le 23 mars 1915 à Brebach-Saarbrücken en Allemagne dans une famille d'agriculteurs.

Après le baccalauréat, il s'engage, le 12 juin 1936, dans la Légion étrangère.

Affecté à Sidi-Bel-Abbès en 1937, il est promu au grade de caporal. L'année suivante il sert au Maroc, au 3e REI.

En avril 1940, nommé sergent, il est affecté à la 13e Demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE) avec laquelle il participe à la campagne de Norvège en mai 1940.

Il se distingue alors par son courage à la tête d'une section de mortiers.

Rudolf Eggs

Ainsi, au combat du 29 mai 1940, une mitrailleuse ennemie empêchant la progression de la section, il réussit à s'infiltrer sous bois et à la réduire au silence.

Rudolf Eggs embarque de Narvik pour Brest en juin 1940 puis, évacué sur l'Angleterre avec le corps expéditionnaire français, s'engage dans les Forces françaises libres le 1er juillet 1940, sous le nom de Robert Goldbin.

Il prend part à l'opération de Dakar et est dirigé sur le Cameroun en octobre 1940.

En novembre il prend part aux opérations du Gabon avant de partir pour la campagne d'Erythrée en mars 1941.

En juin 1941, avec la 13e DBLE, il combat en Syrie. Promu adjudant en octobre 1941, il commande la section de mortiers du 1er Bataillon de Légion étrangère (1er BLE).

Il prend part aux campagnes de Libye, d'Egypte et de Tunisie et est promu adjudant-chef en juillet 1943.

En avril 1944 il débarque en Italie avec la 1ère Division française libre et est cité à l'ordre du corps d'armée pour avoir obtenu le meilleur rendement de ses hommes pendant les opérations.

Le 16 août 1944, il débarque en France, à Cavalaire. Durant la campagne de France, il obtient de ses pièces des résultats magnifiques. Blessé par éclats d'obus à Autun le 10 septembre 1944, il se distingue notamment au Mont des Oiseaux, où ses tirs efficaces amènent la reddition d'un point d'appui ennemi tenu par plus de 300 hommes; il fait preuve en cette circonstance d'un très grand mépris du danger en assurant lui-même le réglage de ses tirs à partir d'un observatoire très exposé et repéré.

Il s'illustre encore le 27 janvier 1945 en Alsace, au cours de l'attaque de Grussenheim où, malgré les bombardements violents et les tirs de chars ennemis, il se poste résolument à l'avant pour repérer les objectifs. Il y échappe de peu à la mort, ayant été blessé par une arme antichar. Bien que commotionné par le coup, il rejoint, après pansement, son poste.

Rudolf Eggs termine la guerre avec le grade d'adjudant-chef et retourne en AFN avec son unité en août 1945.

Promu sous-lieutenant à titre étranger en mars 1946, il part pour l'Indochine (1946-1954) où il commande toujours la section de mortiers du 1er BLE de la 13e DBLE et est cité à l'ordre du corps d'armée. Il reçoit ses galons de lieutenant en 1948 et est blessé par balle à Luong Phai au Tonkin en juin 1949 ; de nouveau cité en 1949 et en 1953.

De 1954 à 1957, il sert au Maroc comme commandant de compagnie de combat au 4e REI et reçoit une fois encore une citation. Promu capitaine en décembre 1956, il sert en Algérie de 1957 à avril 1959 et y reçoit une citation.

Il est ensuite en poste à Strasbourg jusqu'en juin 1960

De juillet 1960 à juin 1962 il sert de nouveau en Algérie au 3e REI et y reçoit deux nouvelles citations.

D'août 1962 à 1964, le capitaine Eggs sert à Madagascar avant de prendre sa retraite comme commandant.

Rudolf Eggs a reçu la nationalité française par décret du 2 novembre 2007.

• Grand Officier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 28 mai 1945
• Croix de Guerre 39/45 (3 citations)
• Croix des TOE (3 citations)
• Croix de la Valeur Militaire (4 citations)
• Médaille Coloniale avec agrafes "Erythrée", "Libye", "Tunisie", "E-O"
• Croix du Combattant
• Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
• Croix du Combattant Volontaire 39/45
• Médaille des Blessés
• Médaille Commémorative des Services Volontaires dans la France Libre
• Médaille Commémorative 39/45
• Médaille Commémorative de la Campagne d'Italie
• Médaille Commémorative de la Campagne d'Indochine
• Médaille Commémorative des Opérations de Sécurité et de Maintien de l'Ordre en AFN
• Médaille de la Reconnaissance du Roi de Norvège.
• Chevalier du Nicham Iftikar
• Officier du Nicham El Anouar


Décès du Général Antoine Lecerf

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Le général Antoine Lecerf, est décédé des suites d'une longue maladie, le 22 avril 2011 à 23h45.

Le général Antoine Lecerf était un personnage au caractère bien trempé et entier. Alors qu’il était encore en activité, il n’avait pas hésité à pousser un coup de gueule remarqué lorsque la FNAC de Nice avait primé une photographie sur laquelle le drapeau tricolore était outragé.

« Je ne peux, comme Français, comme officier et comme commandant des forces terrestres, accepter que la Fnac prime une photo abjecte », s’était-il alors indigné, dans un courrier adressé au chef d’état-major de l’armée de Terre. « J’ose espérer qu’une réaction aux plus hauts niveaux de notre institution (président, ministre, chef d’état-major des armées) a été initiée, tant sur un plan judiciaire que par le biais d’une déclaration formelle aux médias. Si tel n’était pas le cas, je n’exclus pas l’hypothèse d’une action personnelle »avait-il poursuivi.

Le général Lecerf était :
Titulaire de :

Décès de l'ancien légionnaire Harry BRAUN

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Le Président et les membres de l' Amicales des Anciens de la Légion Étrangère de Franche Comté ont la grande tristesse de vous part du décès de leur camarade Harry BRAUN ancien légionnaire de 1ère classe. Originaire de STETTIN (POMÉRANIE) Harry BRAUN avait rejoint la Légion Étrangère en 1947. Il avait effectué deux séjour en Indochine au sein des 38e et 40e compagnie des Camions Bennes.Il avait quitté la Légion en 1955. Croix de guerre des TOE médaille des blessés.

Décès de l'adjudant-chef (er) Frank ZGONEC

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Nous avons le regret de vous faire part du décès de Frank ZGONEC à Calvi à l'âge de 61 ans, ancien chuteur Opérationnel du REP.
La cérémonie religieuse aura lieu le 9 Avril 2011 à 15 h, 00 en l'église de CALVI  suivie de l'inhumation (caveau familial) à l'ancien  cimetière de Calvi.
l'adjudant-chef (er) Frank ZGONEC était titulaire de :
- la Médaille Militaire ;
- la Croix de la Valeur Militaire avec deux citations ;
Frank était un excellent Sous-officier et un camarade sur lequel on pouvait compter en toute circonstance.
Sa disparition laisse un grand vide.
La communauté Légionnaire présente ses condoléances à son épouse.

Décès de l' ADJ PREVOO Friedrich

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DECES A MARSEILLE LE 18 MARS 2011, de l' ADJ PREVOO Friedrich
mle. 106 274 à l'age de 78 ans. L-H + M-M + CVM
Ancien du 3° R.E.I.     3 X Cité + 1 Blessure par balle.

Il a été incinéré le 21 mars 2011, ses cendres devraient être transférées au carré Légion de Puyloubier.


Décès du Caporal-chef Noël SISTERSON

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Nous avons le regret de vous faire part du décès du Caporal-chef Noël SISTERSON (alias Norman SELLER) décédé le 8 Mars 2011 à Mayotte où il s’était retiré avec sa famille.
Noël était né le 26 Décembre 1943 à GUILDFORD GODALMING (G.B.) de nationalité américaine, il décida de s'engager le 01 Septembre 1967 au titre de la Légion étrangère et sert successivement au 2e REP, 3e REI et 5e RMP jusqu'au 01 Mars 1983.
Titulaire de la Croix du Combattant, médaille de reconnaissance de la Nation, médaille commémorative des opérations du Tchad et de la médaille d'outre-mer.
Il était membre de l'AALE de Marignane.
Les obsèques auront lieu à Mayotte.
La communauté Légionnaire présente ses condoléances à sa famille et à son camarade Michel FEUILLERET membre de l'AACLEM.

Décès du major SIGMUND KAPRON

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Il est décédé le 28 février 2011 à MÖERS (Allemagne).

Le général Coullon ancien président de la FSALE s'exprime : "C'était pour moi un fidèle parmi les fidèles et un ami. Nos relations duraient depuis plus d'un demi-siècle (52 ans).

Il était mon chef de peloton d'A.M de la 5e CP du 2e REI à Aïn Sefra en 1958.
Beau soldat, commandeur de la Légion d'Honneur, il a présidé très longtemps l'amicale de BOCHUM en Allemagne.

Légionnaire exemplaire, PAIX à son ÂME".

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