Le Mercredi 10 juin 2015
L'habitant de Saint-Firmin a reçu sa médaille des mains du Colonel Jean-François Bourdillon à l'occasion de la Journée nationale d'hommage aux "Morts pour la France" en Indochine.
Né à Gênes (Italie) en 1931, Mario GALLI rejoint ses parents à Saint Sernin du Bois en 1949. Jusqu'en 1950, il travaille aux "Granits du Morvan" et pense alors à s'engager dans l'Armée Française, mais à Dijon, son incorporation est refusée car il est italien. Il lui reste la Légion Etrangère qu'il intègre le 3 janvier 1951, comme volontaire parachutiste au 3ème Bataillon Etranger de Parachutistes (3ème BEP) à la maison mère - passage obligé - à Sidi-Bel-Abbès.
Breveté parachutiste en avril 1951 à Philippeville, il est, dès le mois de mai, désigné pour effectuer un séjour en Indochine.
Affecté au 2ème BEP, c'est, d'août 1951 à novembre 1952, une série de sauts opérationnels et de combats au Centre-Annam, en pays Thaï, dans le delta Tonkinois, à Nassam…
Mario GALLI est nommé Caporal le 1er mai 1952.
Le 20 novembre, au cours d'une embuscade sur la route provinciale n°41, il est fait prisonnier par le Viet-Minh. Commence alors une captivité de 13 longs mois (409 jours, précisément) puisque sa libération n'intervient que le 3 janvier 1954, à Vietri.
Mario tente à deux reprises de s'évader, sans succès : le terrain hostile, la jungle, les différences physiques et faciales, les intempéries, le manque de nourriture, l'éloignement des lignes françaises sont autant de barrières naturelles pratiquement infranchissables pour l'européen…
Il est alors l'hôte du sinistre commissaire politique Georges Boudarel, au camp 113, où il subit une dure captivité, en sachant garder une attitude particulièrement digne, ainsi qu'en témoigneront des camarades d'infortune de l'époque.
A son retour en France, Mario GALLI bénéficie d'un congé de fin de campagne, dans sa famille, et c'est alors qu'il fait connaissance de sa future épouse.
En 1954, départ pour l'Algérie au 3ème REP, puis au 2ème REP. A partir de novembre 1954 et jusqu'au 3 janvier 1956, fin de son contrat, il vit les évènements d'Algérie dans les Aurès, secteur de Batna, où sauts opérationnels et actions héliportées se succèdent.
De retour à la vie civile, il débute comme ouvrier, aux Etablissements ROBERT S.A. (Chaudronnerie Industrielle), entreprise installée à Bouvier et bien connue dans la région.
En 1956, il épouse Jacqueline, une des filles du patron, rencontrée précédemment, et demande à être naturalisé. Un décret de décembre 1958 lui accordera cette naturalisation, dite "par le sang versé".
Fidèle à l'entreprise ROBERT pendant presque 32 ans, Mario GALLI prendra, au fil des années, plus de galons que dans l'armée, puisqu'il sera successivement contremaître, chef de service et responsable du service "Achats".
Puis, en 1987, c'est la préretraite, suivie en 1991 d’une retraite bien méritée après 41 ans de services actifs (militaire et civil). La Croix de la Légion d'honneur lui avait été remise par le Général PIQUEMAL (Commandant la Légion Etrangère) le 31 juillet 1998, à Aubagne, nouveau sanctuaire de la Légion, en récompense de ses brillants états de service.
A noter à son palmarès : 29 sauts en parachute dont plusieurs en Indochine et Algérie.
Breveté parachutiste en avril 1951 à Philippeville, il est, dès le mois de mai, désigné pour effectuer un séjour en Indochine.
Affecté au 2ème BEP, c'est, d'août 1951 à novembre 1952, une série de sauts opérationnels et de combats au Centre-Annam, en pays Thaï, dans le delta Tonkinois, à Nassam…
Mario GALLI est nommé Caporal le 1er mai 1952.
Le 20 novembre, au cours d'une embuscade sur la route provinciale n°41, il est fait prisonnier par le Viet-Minh. Commence alors une captivité de 13 longs mois (409 jours, précisément) puisque sa libération n'intervient que le 3 janvier 1954, à Vietri.
Mario tente à deux reprises de s'évader, sans succès : le terrain hostile, la jungle, les différences physiques et faciales, les intempéries, le manque de nourriture, l'éloignement des lignes françaises sont autant de barrières naturelles pratiquement infranchissables pour l'européen…
Il est alors l'hôte du sinistre commissaire politique Georges Boudarel, au camp 113, où il subit une dure captivité, en sachant garder une attitude particulièrement digne, ainsi qu'en témoigneront des camarades d'infortune de l'époque.
A son retour en France, Mario GALLI bénéficie d'un congé de fin de campagne, dans sa famille, et c'est alors qu'il fait connaissance de sa future épouse.
En 1954, départ pour l'Algérie au 3ème REP, puis au 2ème REP. A partir de novembre 1954 et jusqu'au 3 janvier 1956, fin de son contrat, il vit les évènements d'Algérie dans les Aurès, secteur de Batna, où sauts opérationnels et actions héliportées se succèdent.
De retour à la vie civile, il débute comme ouvrier, aux Etablissements ROBERT S.A. (Chaudronnerie Industrielle), entreprise installée à Bouvier et bien connue dans la région.
En 1956, il épouse Jacqueline, une des filles du patron, rencontrée précédemment, et demande à être naturalisé. Un décret de décembre 1958 lui accordera cette naturalisation, dite "par le sang versé".
Fidèle à l'entreprise ROBERT pendant presque 32 ans, Mario GALLI prendra, au fil des années, plus de galons que dans l'armée, puisqu'il sera successivement contremaître, chef de service et responsable du service "Achats".
Puis, en 1987, c'est la préretraite, suivie en 1991 d’une retraite bien méritée après 41 ans de services actifs (militaire et civil). La Croix de la Légion d'honneur lui avait été remise par le Général PIQUEMAL (Commandant la Légion Etrangère) le 31 juillet 1998, à Aubagne, nouveau sanctuaire de la Légion, en récompense de ses brillants états de service.
A noter à son palmarès : 29 sauts en parachute dont plusieurs en Indochine et Algérie.
Mario Galli est également titulaire de :
- Légion d'honneur (Officier)
- Médaille Militaire
- Croix de Guerre TOE : 2 citations
- Croix de la Valeur Militaire : 1 citation
- Médaille des Evadés
- Croix du Combattant Volontaire (Indochine)
- Croix du Combattant
- Médaille Coloniale
- Médaille Commémorative d'Indochine
- Médaille Commémorative d'Algérie
- Médaille d'Afrique du Nord