AALEME

Légionnaire toujours...

  • Plein écran
  • Ecran large
  • Ecran étroit
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

LE REGIMENT DE MARCHE DE LA LEGION ETRANGERE 1943 - 1945

Envoyer

AUTORITE21 HISTOIRE & DEFENSE

Oct 09, 2015

CREATION ET DENOMINATIONS :
 Le 5 décembre 1942 une Demi-Brigade de Légion Etrangère et d'Infanterie Coloniale est créée à partir d'effectifs du 3e REI. Elle devient le 15 décembre de la même année le 3e Régiment Etranger d'Infanterie de Marche (3e REIM).

le 1er juillet 1943, le 3e REIM redevient le RMLE.

À la fin de la guerre, le 1er juillet 1945, le régiment reprend de nouveau son appellation de 3e REI.
      
DECEMBRE 1942 - 3e REIM :
À la suite du débarquement des Américains en Algérie et au Maroc (opération Torch du 8 novembre 1942), l'ordre est donné à la Légion Etrangère de constituer des Unités pour combattre l'armée allemande en Tunisie. Après l'éphémère existence d'une Demi-Brigade de Marche de la Légion Etrangère et d'Infanterie Coloniale (5/12/1942) le Général Giraud crée le 15 décembre 1942 le 3e REIM (3e Régiment Etranger d'Infanterie de Marche) à partir du I/3e REI, du III/3e REI et d'un Bataillon mixte dont les effectifs proviennent du 3e et du 2e REI. Chaque Bataillon compte alors 4 compagnies.
   
Chef de corps Colonel Lambert     
  
I/3e REIM : Commandant Laparra

II/3e REIM : Commandant Boissier

III/3e REIM : Commandant Langlet
    
En janvier 1943 le 3e REIM est engagé en entier pour résister à l'offensive allemande qui vise à dégager le couloir de communication entre les armées de von Arnim de Tunis et celles de Rommel repoussées depuis El Alamein. Le 18, lors des combats du réservoir de l'Oued Kebir, le II/3e REIM est anéanti et son commandant, blessé, est fait prisonnier. Le lendemain c'est au tour du I/3e REIM de disparaître. Lors de ces combats, où le régiment qui fait preuve d'audace de courage et de vaillance, aura le triste privilège de rencontrer les premiers chars Tigre allemands, les pertes sont de 35 officiers et 1 634 légionnaires perdus.

Le Régiment ne compte plus que 2 Bataillons à 2 Compagnies chacun. Retiré du front le 10 février il est renforcé le 30 mars 1943 par un détachement en provenance du Maroc.
   
 Chef de corps Colonel Lambert     
   
I/3e REIM : Commandant Laparra

II/3e REIM : Commandant Gombeaud
   
Le 16 avril, le régiment est affecté à la Division Marocaine de Marche (DMM) commandée par le Général Mathemet. Le 12 mai, il reçoit la capitulation de 19 000 prisonniers.

RENAISSANCE DU RMLE :
Le 1er juillet 1943, le 3e REIM, entièrement équipé à l'américaine, redevient le RMLE. Il est « sur le pied » américain, c'est à dire « ternaire » (3  Bataillons à 3 Compagnies). Il devient le régiment porté de la 5e DB.
   
Chef de corps Colonel Gentis     
    
I/RMLE : Commandant Daigny (affecté au CC5)

II/RMLE : Commandant Charton (affecté au CC4)

III/RMLE : Commandant xxx (affecté au CC6)
    
BELFORT NOVEMBRE 1944 :
Les 14 et 20 septembre 1943, les 3 Bataillons débarquent près de Saint-Raphaël sur la plage de Dramont.

Du 15 novembre au 13 décembre, les Bataillons du RMLE participent avec les différents Combat Command de la 5e DB aux opérations de la Trouée de Belfort. La 3e Compagnie du I/RMLE est décimée à Montreux-Château tandis que des éléments de la 7e Compagnie (I/RMLE) s'illustrent près de Delle où elle neutralise une compagnie allemande.

En six semaines d’engagements quasi ininterrompus, le R.M.L.E. a perdu un millier d’hommes, quarante Officiers tués ou blessés. Cinq Chefs de bataillons ont été blessés : les Commandants Charton, Daigny, Gombeaud et Laimey, et le Commandant Roger Forde, mortellement blessé.

POCHE DE COLMAR JANVIER 1945 :
   
Chef de corps Colonel Gaultier (en intérim du colonel Tritschler)     
    
I/RMLE : Commandant Daigny (affecté au CC5)

II/RMLE : Commandant de Chambost (affecté au CC4)

III/RMLE : Commandant Boulanger (affecté au CC6)
    
Le Régiment est engagé avec la 5e DB à partir du 22 janvier 1945 dans la contre attaque décidée par le Général de Lattre pour soulager Strasbourg. le R.M.L.E. du lieutenant-colonel Louis Gaulthier et le 1er R.E.C. du colonel Roger Miquel opèrent dans le cadre de la 5e D.B. du général Henri de Vernejoul avec les trois C.C. vers Ribeauvillé. Les éléments du R.M.L.E. opèrent à partir du sud, sur un front de 25 km entre Mulhouse et les Vosges. Dans un premier temps toutefois, le C.C.4 marche avec la 3e D.I.U.S., démarrant un peu au sud de Sélestat.

Le 1er bataillon aux ordres du commandant Daigny est affecté au C.C.5 aux ordres du colonel Mozart ;

Le 2e bataillon aux ordres du commandant de Chambost marche avec le C.C.4 du général Guy Schlesser ;

Le 3e bataillon aux ordres du commandant Boulanger, appartient au C.C.6 du colonel Boutaud de Lavilleon.

Le CC6 est engagé avec le 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes à Jebsheim au cours de combats très violents (N-E de Colmar) du 25 au 30 janvier. Le 25 janvier, le 1er R.C.P. enlève Jebsheim, avec le 254e R.I.U.S., après de rudes combats; 300 parachutistes sont tués et autant d’Américains. Le 3e bataillon du R.M.L.E. du commandant Boulanger et son détachement éclaireur du 1er R.E.C. se battent ensuite pendant trois jours pour nettoyer Jebsheim aux S.S. qui résistent jusqu’à la mort : maison par maison, étage par étage, cave par cave, les légionnaires de la 9e compagnie du capitaine Masselot doivent neutraliser un par un les fanatiques défenseurs. ‘’Chaque immeuble est une redoute, chaque soupirail cache un Panzerfaust’’, Le CC5 conquiert Urschenheim le 1er février 1945 tandis que le CC4 libère Colmar le 2.

ALLEMAGNE - AUTRICHE MARS – MAI 1945 :
Le 11 mars 1945 le Colonel Olié remplace le colonel Tritschler décédé au Val-de-Grâce. Le 15 mars, le CC6 (III/RMLE) es engagé avec la 3e DIA pour la conquête de la Ligne Annemarie puis dans la percée de la ligne Siegfried le 20.

Le 9 avril, le Régiment pénètre dans la Forêt-Noire et conquiert Stuttgart le 21. Continuant sa descente vers le sud il finit par atteindre le Danube puis le Lac de Constance. Il pénètre enfin en Autriche en mai 1945 à la veille de la capitulation allemande
  
DRAPEAU 

Sur l'avers :     
    
République Française

Régiment de marche de la Légion étrangère
    
Sur le revers :         
    
Honneur et Patrie
(sur les drapeaux de la Légion Etrangère, cette devise est remplacée depuis les années 1920 par Honneur et Fidélité)
    
INSCRIPTIONS :

Les noms des batailles s'inscrivent peintes à la main en lettres d'or sur le Drapeau
      
Camerone 1863

Artois 1915

Champagne 1915

La Somme 1916

Les monts de Verdun

Picardie-Soissonais 1918

Vauxaillon 1918

Maroc 1921-1934

Djebel Mansou 1943

Alsace 1944-1945

Stuttgart 1945
     
Lors de la Seconde Guerre Mondiale, le nouveau RMLE a reçu le drapeau du 3e Régiment Etranger.
 
DECORATIONS :
 
Croix de guerre 1939-1945 avec 3 palmes

Croix de guerre de l'ordre Portugais de la Tour et de l'Épée (Chevalier et Grand-croix) (Portugal)

Médaille des volontaires Catalans (Espagne)
 
Cravate bleue de la "Distinguished Unit Citation", avec inscription "Rhine-Bavarian Alps" décernée le 6 mai 1946 (États-Unis)
   
CHEF DE CORPS :

1943 - 1943 : Colonel Gentis

1943 - 1944 : Colonel Tritschler

1944 - 1945 : Lieutenant-Colonel Gaultier

1945 - 1945 : Colonel Olié
  
TRADITIONS :

INSIGNE :
Rectangle d'or portant en cœur un rectangle vert et rouge frappé d'une grenade à sept flammes avec en chef FRANCE D'ABORD et en pointe R M L E souligné.

DEVISE :

« FRANCE D'ABORD » qui est aussi la devise de la 5ème Division Blindée


TEMOIGNAGE :
« Depuis la plus petite cellule de combat, désormais organisée autour du véhicule Half Track, jusqu’au niveau régimentaire, presque tout est nouveau. Le légionnaire combattant-muletier polyvalent ne sert plus ; il apprend à devenir soit conducteur-mécanicien, soit mitrailleur de bord, soit fantassin porté. Avec la fin de l’épreuve égalisatrice de la marche à pied, la spécialisation individuelle commence. Le cadre de contact évolue de même et trouve sa place comme chef de groupe ou comme chef d’engin. Le sous-officier adjoint découvre les joies de la maintenance et de la logistique, quant au chef de section il apprend à manœuvrer plus vite, à déborder plus largement et surtout à se coordonner avec les autres rouages du combat motorisé : les chars, l’artillerie, le génie. Les capitaines et les chefs de bataillon apprennent à manœuvrer en appui des chars dans le cadre d’un Combat Command (CC) structure de combat interarmes où se mêlent trois escadrons de char Sherman, trois compagnies d’infanterie portée, une compagnie d’appui de bataillon d’infanterie (CAB), une batterie d’artillerie, une compagnie de chasseurs de chars Destroyer et des éléments du génie. Pour la souplesse de manœuvre, les CC sont divisés en sous-groupements (un escadron de Sherman, une compagnie d’infanterie et leurs appuis) et les capitaines jouissent d’une belle autonomie. La structure, les savoir-faire et la tactique de combat sont donc totalement nouveaux et vont nécessiter un temps d’apprentissage, sous l’encadrement des équipes américaines d’instruction du French Army Instruction and Training Corps, basé à Port-aux-Poules. »Ph GUILLOT.

Le R M L E mettra 14 mois pour être pret, entièrement équipé et armé par les Etats Unis, pour recevoir l'ensemble de ses véhicules, mais à Camerone 1944, il est « sur pied ».
    
LA PRISE DE COLMAR JANVIER 1945 :
Le 29 janvier, la 9e compagnie du R.M.L.E. dont l’encadrement est constitué par le capitaine Masselot et les adjudants Mobmeyer et Mertens, atteint enfin le carrefour sud du village de Jebsheim que bordent aussi par l’ouest les Américains de la 3e D.I. U.S.
 
La Légion perd un officier, René Mattéi à Grussenheim.

Le 30 janvier, à la demande des Américains, légionnaires du R.M.L.E. et parachutistes du 1er R.C.P. lancent en commun un ultime assautqui a enfin raison des dernières résistances du Gebirgs-Régiment 136 et des Jagdpanthers du 525e groupe de chasseurs de chars.Le capitaine Georges Gufflet, commandant la 10e compagnie est tué, et tous ses chefs de section sont blessés. La prise de Jebsheim est l’un des épisodes les plus dramatiques de cette bataille avec de terribles combats de rues. 500 cadavres ennemis sont dénombrés, outre le millier de prisonniers, pour la plupart blessés. Les sacrifices du R.M.L.E. ont permis de couvrir efficacement la manœuvre des autres corps sur Colmar. La Légion perd les officiers Raoul Franqueville à Elsenheim et Jacques Peyrières à Urschenheim.

Le 31 janvier, affaibli par de lourdes pertes, le III/R.M.L.E. doit être relevé. Le C.C.5 prend le relais afin de poursuivre sur Durrenentzen et le Rhin. Dans ces actions, la 13e D.B.L.E. et le R.M.L.E. n’agissent évidemment pas seuls. Ils s’intègrent au cœur et très souvent en tête de cet ensemble franco-américain qui pousse vers Neuf-Brisach et Colmar.

Le C.C.4, après avoir travaillé à Orbey avec la 3e D.I.U.S., est affecté à la 28e D.I.U.S. du général Norman D. Cota. La 28e D.I.U.S. perce immédiatement au nord de Colmar.

Le 31 janvier au soir, Colmar est largement débordé, par l’est, par le 21e C.A. U.S. et, au nord, le 2e C.A. français a atteint le Rhin. Au sud-ouest, le C.C.5 attaque en direction de Neuf-Brisach et du Rhin. Un escadron du 1er R.E.C. investit la vieille citadelle de Vauban. Au sud, le C.C.4 avec le 2e bataillon du R.M.L.E. fait route en direction d’Andolsheim.

La 1ère D.M.I. parvient à s’emparer de Marckolsheim au-delà du canal et la tenaille est suffisamment refermée sur Colmar pour qu’il soit possible de songer à prendre la ville.

Le général de Lattre de Tassigny décide alors de lancer l’assaut final sur Colmar.

Le C.C. 4 est fractionné en trois sous-groupements :
    
le   Sous-groupement A, commandé par le lieutenant-colonel Du Breuil, comprend le 1er escadron de chars légers (capitaine Bouchard), le 3e escadron de chars moyens (capitaine Gauthier) du 1er Régiment de Cuirassiers, et la 5e compagnie (capitaine Boret) du R.M.L.E.

le   Sous-groupement B, sous le commandement du chef d’escadron de Préval, réunit le 4e escadron de chars moyens (capitaine Dorance) du 1er Régiment de Cuirassiers et la 6e compagnie (capitaine Simonet) du R.M.L.E.

le   Sous-groupement C, aux ordres du chef de bataillon de Chambost, est constitué par le 4e escadron de chars moyens (capitaine Guibert) du 1er Régiment de Cuirassiers, la 7e compagnie (lieutenant Hallo, suite à la blessure du capitaine Grange) et la compagnie d’accompagnement (capitaine Carayon) du R.M.L.E.
 
Chaque   Sous-groupement dispose également d’un peloton du 3e escadron ‘capitaine Boileau) du 1er R.E.C. avec des automitrailleuses de reconnaissance, d’un peloton du 3e escadron (capitaine Chaumel) du 11e Régiment de Chasseurs d’Afrique avec des tanks-destroyers, et d’une section de la 2e compagnie (lieutenant Salvat) du 36e Génie.
 
Le 1er février à 15 heures, le général Guy Schlesser est convoqué au P.C. du général Milburn qui lui demande sa conception de l’opération. Les éléments avancés du C.C seront le soir même à 15 km au sud-est de Colmar, séparés d’ailleurs de la ville par le cours d’ l’Ill dont le franchissement sera difficile. Pour le général Guy Schlesser, l’opération payante consiste à maintenir une puissante pression devant Sundhoffen pour attirer au sud-est de Colmar les réserves de l’ennemi et même à lui faire croire à la volonté de franchir l’Ill en tentant de lancer un pont dans cette région, pendant que le C.C.4, tous moyens rassemblés (bien que réduits à 23 chars et 4 tank-destroyers) se décrochera très rapidement et dans le secret (par conséquent au cours de la nuit ) et du sud-est se portera en plein nord de Colmar, attaquera du nord au sud, fera irruption dans la ville et interdira le débouché des routes venant de l’ouest et du sud.

Dans la nuit du 1er au 2 février, après s’être emparé d’Horbourg, le C.C.4 remonte sur Colmar tous feux éteints, parcourt 30 km par une nuit noire sur des chemins encombrés, verglacés, chargés de neige, franchit le canal de Colmar, l’Ill et la Fecht sur des ponts glissants, pour rejoindre sa base d’assaut au nord de l’agglomération. A l’aube, toutes les unités sont en place. Le C.C.4 est prêt à bondir sur Colmar.

Soudain, en cette aube de Chandeleur, un vent chaud balaye la plaine d’Alsace. Il précipite une fonte accélérée de la neige, avec en contrepartie une débâcle généralisée des cours d’eau. Il a l’avantage de découvrir bien des mines et autres artifices semés par l’ennemi.

Le 2 février, Français et Américains peuvent charger de front pour entrer dans la ville. Tous les chars du C.C.4 sont aux lisières de la forêt au nord de la ville ; le 109th Infantry Regiment passe à l’attaque. Cependant, à l’est de la route de Strasbourg, la résistance reste farouche. Des chars allemands sont signalés vers le cimetière et toute progression de l’infanterie dans cette direction est impossible. Arrivé aux lisières de la ville, le 109th R.I.U.S. doit s’effacer et laisser au C.C.4 l’honneur d’entrer dans Colmar.

Les équipages du C.C.4, extrêmement fatigués (ils n’ont eu le temps, ni de dormir, ni même de prendre la moindre nourriture), sont freinés par le fossé antichars.

Vers 9 heures 30, un trou est enfin découvert dans le dispositif antichar ; le peloton du lieutenant de courson, qui est en tête, trouve, en se rapprochant de la route nationale 83, un chemin de terre bordant les excavations pleines d’eau d’une gravière et mal obstrué par la défense ennemie ; par la route des Carlovingiens, il atteint la route de Strasbourg en évitant les barricades et les obstacles construits à l’entrée nord de Colmar. Mais peu avant la caserne Macker, les chars de tête du sous-groupement B se heurtent à une très vive résistance allemande mais le commandant de Préval met toute son énergie et sa hardiesse pour que son sous-groupement reprenne, à toute vitesse, le mouvement en avant.

Derrière lui, le sous-groupement C du commandant de Chambost, qui a rejoint la route de Strasbourg par la rue des Belges, rencontre lui aussi du dur.

Le sous-groupement A du lieutenant-colonel du Breuil s’engage à son tour dans la brèche.

Le sous-groupement C assure sa sécurité jusqu’au sud du canal (Brennbächlein) en gardant toutes les issues de la route de Strasbourg avant de nettoyer la caserne Lacarre.

A 11 heures 15, les premiers chars du sous-groupement B du commandant de Préval débouchent place Rapp : le premier char du C.C.4 à entrer dans la ville est un char de la Légion ; les légionnaires du III/R.M.L.E. suivent dans la foulée. Le sous-lieutenant Frédéric Torquebiau est tué durant les opérations de nettoyage. Colmar est libéré mais les combats continuent.

A 12 heures 30, le sous-groupement B atteint son objectif à l’est de Wintzenheim.

A 13 heures, il s’engage alors des combats singuliers contre quelques lots de résistance, menés par de petits groupes de légionnaires, à la mitraillette, à la grenade. L’adjudant Deleenher, qui vient de succéder au sous-lieutenant Frédéric Torquebiau, est tué en pleine rue dans un véritable duel avec un sniper allemand.Sur la plage arrière du premier char entré dans la ville, les quatre hommes de protection sont tués par les snipers allemands.

A 14 heures, le commandant de Préval est blessé au cours de l’opération.

Ailleurs, c’est un groupe qui appelle par radio : il est cerné par une quarantaine d’Allemands. Un half-track fonce et le dégage.

Plus loin, c’est le sous-officier Bruneau qui, guidé par un civil de Colmar, contourne avec son char un pâté de maisons pour réduire un nid de résistance. Il est tiré 2 fois au Panzerfaust, 2 fois manqué.

La colonne du lieutenant-colonel Du Breuil défile en trombe ; après avoir traversé la ville, elle dépasse le sous-groupement B qui a atteint son objectif.

A 16 heures 30, le sous-groupement conquiert Wintzenheim où il fait de nombreux prisonniers.

Vers 17 heures, dans la ville enfiévrée, le combat se tait ; toute résistance cesse cependant qu’au clocher de l’Hôtel de ville de Colmar montent les trois couleurs.

Colmar libérée se tapisse de drapeaux, une fois relevés les blessés et les morts ; sept cents légionnaires en tout sont capables de se tenir debout pour participer aux festivités.


Traduction

aa
 

Visiteurs

mod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_counter
mod_vvisit_counterAujourd'hui2881
mod_vvisit_counterHier2534
mod_vvisit_counterCette semaine5415
mod_vvisit_counterSemaine dernière18442
mod_vvisit_counterCe mois41529
mod_vvisit_counterMois dernier119907
mod_vvisit_counterDepuis le 11/11/0919900865

Qui est en ligne ?

Nous avons 638 invités en ligne

Statistiques

Membres : 17
Contenu : 14344
Affiche le nombre de clics des articles : 42656970
You are here ARTICLES 2016 LE REGIMENT DE MARCHE DE LA LEGION ETRANGERE 1943 - 1945