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La Newsletter 16/34 de l'AALEME

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Bessèges : William Talagrand décoré de la Légion d'honneur

MIDI LIBRE

Le 5 juillet 2016

Bessèges : William Talagrand décoré de la Légion d'honneur

Une cérémonie...

Bessèges : William Talagrand décoré de la Légion d'honneur

...officiellle...

Bessèges : William Talagrand décoré de la Légion d'honneur

...honorifique...

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Bessèges : William Talagrand décoré de la Légion d'honneur

...conviviale...

Bessèges : William Talagrand décoré de la Légion d'honneur

...chaleureuse...

Bessèges : William Talagrand décoré de la Légion d'honneur

...et amicale.

Un parcours militaire remarquable lui vaut cette distinction.

Dans la salle des mariages de l'hôtel de ville, en présence de Jacky Valy, conseiller départemental du Gard, de Bernard Portalès, maire de Bessèges, de Josiane Roure, maire de Bordezac, du capitaine Thierry Giornal, commandant de la communauté de brigades de gendarmerie de Saint-Ambroix, de l'adjudant Ferré Élisabeth, commandant la brigade Bessèges, de Gérard Scelers président de la section gagnièroise des anciens combattants, de Guy Poulet, porte-drapeau de la Légion d'honneur, de Joël Goasmat, porte-drapeau de la Fraternelle, et de Rabah Baazia, porte drapeau de la FNACA, a eu lieu samedi 25 juillet, la cérémonie officielle de remise des insignes de chevalier de la Légion d'Honneur à William Talagrand.

Une cérémonie ouverte par le colonel Callamand Martin, qui a présenté un exposé sur l'institution honorifique qu'est la Légion d'Honneur, Bernard Portalès et Jacky Vally s'attachant tout à tour à énoncer la valeur et les mérites du récipiendaire et à souligner que l'éclat de cette distinction rejaillit sur les communautés. Germain Pialet, officier dans l'Ordre, délégué de la Chancellerie, a retracé la carrière de ce combattant engagé à 18 ans, en 1956, dans la Légion étrangère en Algérie.

Devenu maître-chien, il se distingue à plusieurs reprises et obtient une citation élogieuse avec la Croix de la Valeur militaire avec étoile d'argent, et, plus tard, la Médaille militaire et la Croix de combattant volontaire d'AFN. Après cinq ans, il est muté à Djibouti et revenu en France, change d'orientation et dirige une équipe de 175 personnes chargée de l'entretien et de la surveillance de Mirage IV. Puis, il entre en mission spéciale chez Peugeot, dans le service de fabrication des voitures blindées de chefs d'état. Il termine sa carrière aux Renseignements généraux en assurant, dans la discrétion, la protection de personnalité.

En épinglant, conformément au protocole réglementaire, les insignes de Chevalier de la Légion d'Honneur, Germain a souligné "combien sa bonté, son dévouement, son altruisme font de lui un homme remarquable et estimable". Après une accolade fraternelle, William Talagrand, non sans émotion, a remercié les personnalités, sa famille et tous les amis présents, à qui il a offert un vin d'honneur convivial.

Bitche : la légion d’Honneur, bonheur de Norbert Kloss

LE RÉPUBLICAIN LORRAIN

13/07/2016

Honneur et fidélité. La devise de la Légion étrangère, Norbert Kloss la porte dans son cœur et dans sa vie de tous les jours. Aujourd’hui, il sera fait chevalier de la Légion d’honneur à Bitche. Portrait.

En 1975, Norbert Kloss a été décoré de la médaille militaire. Il recevra aujourd’hui la légion d’Honneur, la plus haute décoration honorifique française, lors d’une cérémonie organisée pour célébrer la Fête nationale à Bitche.  Photo C. D. G.

À bientôt 82 ans, Norbert Kloss est toujours bon pied bon œil ! Ce 13 juillet, il recevra la légion d’Honneur lors d’une cérémonie organisée à Bitche pour la Fête nationale. L’octogénaire ne boude pas son plaisir, même s’il note avec le sourire que quand même, « ils auraient pu penser à moi un peu plus tôt. Mais comme dit le proverbe, il n’est jamais trop tard pour bien faire ! » Norbert Kloss est né à Berlin en 1934.

De Berlin au djebel

Il a onze ans quand les Russes entrent dans sa ville, mais l’ancien combattant garde intact dans sa mémoire le souvenir de « ces terribles années de guerre ». Plus d’un tiers de Berlin est détruit à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Alors que les vainqueurs se partagent le territoire, Norbert doit faire face au quotidien avec ses parents, dont le papa tient une petite épicerie. En 1957, face à un avenir qui lui semple incertain, il décide de s’engager dans l’armée. Ce sera la Légion étrangère et sa devise "honneur et fidélité". « J’en avais entendu parler autour de moi par des connaissances. Je suis allé m’inscrire au bureau de recrutement de Strasbourg. » Il fait ses classes sous le soleil brûlant de Saïda, en Algérie, avant de rejoindre le 2e régiment étranger d’infanterie. Il reste en Algérie durant la période de ce que le gouvernement d’alors appelle les "événements".

Sur le sujet, Norbert n’est pas très prolixe. Tout juste évoque-t-il un accrochage avec les rebelles sur les crêtes du djebel, à Djilali, au cours duquel tombent deux de ses camarades.

En 1975, Norbert Kloss a été décoré de la médaille militaire.

En 1962, en raison de soucis de santé, ce grand gaillard d’1,90 m décide de ne pas renouveler son contrat. Direction l’Alsace où des membres de sa famille tiennent un hôtel. Il y travaillera deux années. C’est là aussi qu’il rencontre celle qui deviendra son épouse Marcellina, née Burgun, une jeune femme originaire de Saint-Louis-lès-Bitche. « Ma cousine était gérante d’un hôtel à Morsbronn-les-Bains. Je faisais un peu l’homme à tout faire jusqu’à ce qu’on nous propose un travail à la cristallerie de Saint-Louis-lès-Bitche. »

Une belle carrière aux cristalleries

Simple ouvrier, il termine sa carrière comme cadre responsable des expéditions avant de prendre une retraite bien méritée selon la formule consacrée ! Aujourd’hui, le couple passe des jours paisibles dans son pavillon situé sur les hauteurs de cette ville et fêtera le 23 juillet prochain ses cinquante années de mariage.

Le sergent Norbert Kloss, président des anciens du 2e REI, attend désormais avec impatience le moment où cours duquel le général Daniel Jozan lui épinglera la légion d’honneur ce soir à Bitche devant la mairie. Un moment d’autant plus privilégié que « j’ai connu le général quand il était capitaine en Algérie ! » Et sans doute auront-ils l’occasion de trinquer au bon vieux temps lors du vin d’honneur en savourant un Puyloubier, ce vin produit par la Légion étrangère toujours très apprécié par Norbert qui en a réservé quelques bouteilles pour ses noces d’ors.

Le 14-Juillet met en valeur des hommes exemplaires

78actu

Publié le : 13/07/2016

 

Mercredi 13 juillet, la municipalité de Rambouillet a rendu hommage à ceux qui ont accompli une action solidaire lors des inondations, ainsi qu' à un ancien combattant remarquable.

François Espagnet fait commandeur

Lors des inondations, le 31 mai 2016, Pierre-Olivier Mayoral n’a pas hésité à prendre son canoë pour venir en aide à plus d’une cinquantaine de personnes. Durant deux jours, il n’a cessé de ramer pour secourir des hommes et des femmes. Marc Robert lui a remis la médaille de la ville au nom de toutes les chaînes de solidarité qui ont été créées à Rambouillet : des forces de l’ordre au groupe facebook Tu sais que tu viens de Rambouillet.

Les trois bonheurs de Gérard Larcher

Mercredi 13 juillet à 18h, François Espagnet, 91 ans a été fait commandeur au rang de la légion d’honneur des mains du président du Sénat, Gérard Larcher, “au nom du Président de la République”, a déclaré Gérard Larcher. Il a rendu hommage à ce Rambolitain qui est l’un des sous-officiers de la légion étrangère les plus médaillés de France.  Il fut de tous les combats, en 1944 dans les forces françaises de l’intérieur, en 1946 à la légion étrangère ou encore en Indochine en 1951. “Il fut le premier analyste programmeur de l’armée de terre à l’époque où les ordinateurs étaient de très grandes dimensions”, a rappelé aussi Gérard Larcher.

Le président du Sénat a dit ses “trois bonheurs de la journée du 13 juillet : j’ai accueilli la prise d’armes de la 13e demi-brigade de la légion étrangère au Palais du Luxembourg.  J’ai remis le fameux drapeau retrouvé à Londres au musée de la légion étrangère. Et mon troisième bonheur est d’être ce soir dans ma ville, Rambouillet !”

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Pierre, un artiste russe à la Légion

Actualités

Publié le 07/07/2016

Le sergent-chef au régiment, en concert ou lors de la venue de François Hollande à Mayotte./Photo DDM.

Le sergent-chef au régiment, en concert ou lors de la venue de François Hollande à Mayotte./Photo DDM.

Il est pianiste, violoniste, chef d'orchestre symphonique et ténor… Pierre est également sergent-chef au 4e régiment étranger. Rencontre avec un bel artiste.Qui aurait pu prédire au petit Piotr qu'il serait un jour légionnaire en France… Ce fils d'ouvrier est né en 1972 à Kiev. Nicolas, son père, est mécanicien grutier au port, quant à Ludmilla, sa maman, elle, est professeur de piano à l'école de musique n° 1 de la capitale de l'Ukraine. Quand il passait par là, il était sous le charme «d'un son merveilleux». Il ne savait alors pas qu'il s'agissait du violon mais savait que c'était de cela...

Éclatante cérémonie légionnaire au Sénat

Le mamouth

mercredi 13 juillet 2016


Chaque 14 juillet, l'Etat honore son armée, mais la veille, le Sénat dit son admiration pour la Légion.
Traditionnellement, c'est là que la Légion met à l'honneur une ou plusieurs unités (cette année la 13e DBLE, avec son drapeau multidécoré), décore ses officiers et ses légionnaires, délivre des bourses d'études aux enfants des légionnaires, grâce à la fidélité d'un mécène. Enfin, c'est là que le président du Sénat attribue des titres de nationalité française par le sang versé -deux légionnaires encore cette année-.
L'ancien soldat de la Libération et policier Raymond Sasia -bien connu des policiers qui ont été formés à sa méthode tir) a été fait première classe honoraire, comme un avocat parisien.
L'édition 2016 restera dans les mémoires, aussi parce que la Légion a reçu de la part de la banque Rotschild et d'un de ses anciens caporaux-chef (du 1er REP algérois) un drapeau apparemment historique, qui dormait dans un immeuble londonien depuis plu de 70 ans !
Ce drapeau à l'effigie de la France Libre, qui aurait orné le bureau du général de Gaulle, sera conservé par le musée de la Légion, avant, d'être, peut-être, visible, avec tout son histoire.

Grâce aux Rotschild et à un ancien caporal-chef du 1er REP, ce drapeau revient en France, où il sera bien conservé par la Légion. Photos JMT

Raymond Sasia, l'ancien "gorille" du général de Gaulle, également proche de la Légion qui l'a honoré cette année.

Grâce à la bourse du mécène, cette fille de légionnaire pourra préparer son concours à l'école de l'air.

Grandes écoles, université, plusieurs types de cursus étaient représentés ce midi au sénat, lors de l'attribution des bourses d'études.

La bourse viendra soutenir cette jeune fille en bac pro.


Pour la première fois, attentats oblige, des légionnaires en armes ont sécurisé la prise d'armes.

Légionnaire un jour, légionnaire toujours. Cet ancien caporal-chef britannique qui connaît les Rotschild a permis de faire ramener ce drapeau de la France Libre en France, et la Légion en sera dépositaire. Il n'a rien perdu en coup de main en matière de cérémonial de drapeau, comme il l'a rappelé, en direct, aux "jeunes".

Jean-Claude Mallet, conseiller spécial de Jean-Yves Le Drian, était présent ce martin. Il salue Hubert Germain, ancien lieutenant de la 13e DBLE, compagnon de la Libération et ancien ministre de Pierre Mesmer.

Mais la vraie vedette de cette journée au sénat, c'était lui, le drapeau de la 13e DBLE, multidécoré. Les volontaires sont venus de toute la Légion, pour, en 2016, se battre sous cette bannière, la première a refuser la défaite en 1940, et a redonner foi à la France Libre

La Légion Etrangère, une situation pour les athlètes différente de la Turquie

Spe15

11 juillet 2016

L’omniprésence des athlètes turcs au Championnat d’Europe d’Amsterdam a suscité moult réactions négatives, en raison des naturalisations ultra-rapides obtenues par la Turquie pour les coureurs recrutés au Kenya. Cette situation n’est pas sans rappeler celle qu’a connue la Légion Etrangère en France, avec ses membres étrangers autorisés à évoluer sous les couleurs de la France. Les deux situations sont-elles comparables ? Non, répond avec force l’adjudant chef Pascal Jeannot qui a géré l’équipe de la Légion pendant plusieurs années.

legion étrangère 2a

Installé en Provence depuis qu’il a pris sa retraite de l’armée, l’adjudant chef Pascal Jeannot n’a pas complètement perdu le fil de l’athlétisme. La semaine dernière, entre deux matchs de l’Euro, l’ancien militaire a pris le temps de regarder quelques épreuves du Championnat d’Europe d’Amsterdam. Il le reconnaît, il a été surpris par la présence sur 10.000 mètres des deux coureurs du Kenya évoluant sous le maillot de la Turquie. Et il l’avoue tout de go : « Je me suis dit que ce n’était pas la même chose que la Légion ».

Autant dire qu’il n’est nullement surpris par mon appel, le sollicitant pour évoquer cette époque, et comparer les deux situations. D’entrée, il situe le débat : « Nous, on ne pouvait pas faire les choses d’une manière hors la loi ». Cela signifie qu’il était obligatoire de respecter le délai légal pour la naturalisation d’un légionnaire, avec 3 années de feuille d’impôts minimum. Comprenez que le légionnaire souhaitant devenir Français doit produire la preuve qu’il déclare bien ses impôts en France depuis au moins 3 ans.

Les lois françaises respectées

Et il l’affirme avec vigueur, il n’y a pas eu d’exceptions à cette règle. Seulement quelques dérogations pour accélérer le processus, mais pour quelques petits mois. Des cas particuliers qui se réglaient directement avec la FFA : « L’Armée de terre avait de très bonnes relations avec la FFA. Ils nous aidaient si besoin d’une naturalisation rapide ». Pascal Jannot le reconnaît, il s’est souvent battu pour « ses » légionnaires pour que les procédures soient le plus rapide possible, mais selon lui, aucun coureur n’a jamais été naturalisé après quelques mois dans la Légion, ou seulement deux ans.

Pascal Jannot insiste même en expliquant : « Par exemple, pour James Theuri, Patrick Tamwge, Abraham Kiprotich, ils n’ont pas été naturalisés dès qu’on a su qu’ils seraient intéressants pour l’Equipe de France civile. » A noter que côté militaire, les règles ne sont pas les mêmes, et que tous les légionnaires pouvaient intégrer l’Equipe de France militaire sans avoir la nationalité française.

Pourquoi une telle prudence dans ces naturalisations ? Pour éviter de créer trop d’écarts avec les autres légionnaires. Tout légionnaire peut devenir français, à la condition qu’il ait été un bon soldat, avec le respect des vraies valeurs militaires, le courage, l’engagement… Pour les coureurs à pied, il fallait donc également que leur comportement soit correct, à tous les niveaux, et pas seulement sur les performances. Tout simplement parce que les athlètes de l’Equipe de la Légion étaient très jalousés par les autres légionnaires, m’avoue Pascal Jannot, qui a retrouvé une certaine liberté de parole depuis sa retraite de l’Armée.

Sur ce point de la vitesse de naturalisation, la Turquie se situe effectivement en contrepoint avec des changements de nationalité souvent effectués en quelques mois.

Le légionnaire, un coureur sans maillot officiel

Mais l’intégration dans la Légion Etrangère comportait tout de même un aspect très négatif. Celui de la « perte » de la nationalité du coureur pendant toute sa période d’engagement, avec comme conséquence que l’athlète ne peut alors plus représenter son pays d’origine tant qu’il est Légionnaire. Et dans le même temps, il ne peut pas non plus prétendre au port du maillot français… C’est ainsi que les pourparlers avec Dieudonné Disi, un temps intéressé pour intégrer l’équipe des légionnaires, se sont arrêtés : « Il m’a expliqué qu’il voulait devenir le premier Rwandais à représenter son pays aux JO ».

Un point important que Pascal Jannot n’oubliait jamais de mentionner dans ses prises de contacts avec les athlètes.  Comme il insiste aussi sur trois autres éléments importants : « Ils devaient faire leurs classes comme tous les autres. Ils devaient aussi tirer à arme réelle une fois par mois. Et porter l’uniforme de temps en temps. »

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Quelles sont les contraintes imposées aux athlètes du Kenya recrutés par la Turquie ? Assurément très peu, vu le temps qu’ils passent à longueur d’année dans leur pays natal. Et avec l’autre énorme avantage que leur carrière ne soit jamais stoppée au niveau international.

Quels avantages financiers ?

Quels avantages financiers recevaient les légionnaires de l’Equipe de l’Athleg ? La solde de légionnaire. Soit 1200 euros en débutant, avec l’avantage d’être nourri, logé, blanchi. Il s’y ajoutait les primes reçues en course, qui leur étaient reversées en totalité. Même s’il avait fallu à Pascal Jannot mener un petit combat pour que cette règle soit respectée : « Il y avait beaucoup de jalousies. Pas des moins gradés d’ailleurs… Ils n’étaient pas d’accord pour les coureurs touchent leurs primes de courses. Ils auraient voulu les conserver sur un compte. »

Des remarques s’amplifiant à la faveur des performances des coureurs, comme la 4ème place au Marathon de New York de Patrick Tamgwe, ou le doublé de John Kuya sur les 20 km de Paris et Marseille Cassis, ou avec la remise de primes à la performance par Asics.

> Quelles sommes reçoivent les athlètes naturalisés turcs ? Comment leurs primes leur reviennent-elles ? Ces éléments ne nous sont pas connus.

Une démarche étatique ?

Pour la Turquie, la démarche d’intégration des athlètes du Kenya dans les rangs de leur équipe nationale obéit à une décision d’Etat. Et pour la Légion ? L’idée d’une équipe d’athlètes au sein de ce corps d’armée avait germé dans l’esprit du Général Piquemal (revenu sur le devant de la scène au printemps pour ses débordements à Calais pour protester sur la présence des immigrés dans les camps de la ville).

Une idée lancée à partir d’un constat simple : il y avait dans les rangs de l’Armée de nombreux coureurs à pied. Le premier, le Britannique, Steven Tunstall, est recruté par le Général Piquemal, il représentera même la France au Mondial de cross. Suivent aussi quelques athlètes portugais, que le Général sort du REP, pour les amener à Aubagne, comme également Driss El Himer, Mohamed Ouaadi, Luis Soarès.

La démarche n’est pas impulsée par la FFA ou un Ministère, mais la FFA la soutient. Au point même qu’à l’annonce de la dissolution, de l’équipe de l’ATHLEG, il y a quatre ans, la FFA monte au créneau pour protester sur la disparition de ce club affilié.

Car après cette période de lancement décidé par le Général Piquemal, l’opération s’est encore étoffée sous la houlette du Lieutenant Colonel Lantaires, qui décide de la création du club, et recrute Pascal Jannot comme entraîneur. Avec une consigne simple : augmenter le nombre de coureurs sous les couleurs de la Légion.

Pascal Jannot s’oriente alors vers le Kenya, puis l’Ouganda pour y découvrir de nouveaux talents qu’il rencontre souvent sur des compétitions en France. L’équipe compte environ une vingtaine d’athlètes. Mais le nombre aurait pu monter jusqu’à 50 s’il avait pu disposer de suffisamment de moyens…

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La Turquie veut briller au plan européen, décision d’Etat mise en œuvre avec des moyens officiels, comme le recrutement de l’entraîneur roumain, Carol Santa.

Et le dopage ?

Avec la domination des athlètes turcs constatés lors du Championnat d’Europe, et leur propension à enchaîner les doublés, comme pour Yasemin Can, en or sur le 5000 m et le 10000 mètres, la question de dopage se pose en filigrane. Comme elle s’est posée pour la Légion, à sa belle époque…

Mais Pascal Jannot réfute totalement l’idée d’un dopage « organisé ». Au contraire. Et d’expliquer : « Imaginer ça, c’est faire une insulte à ma pomme et à d’autres, en disant qu’on a cautionné ça. Moi, j’ai été finaliste sur 800 m au Championnat de France avec Dupont et Milhau, j’ai été 3 fois dans l’Equipe de France militaire. Et je peux me regarder dans la glace. J’ai été le premier à faire en sorte qu’ils soient propres ».

Pour lui, la Légion n’a eu qu’un seul credo à l’égard des athlètes, la tolérance zéro : « Il leur a souvent été répété qu’il y aurait des sanctions s’ils ne courent pas bio. Soit l’envoi dans les compagnies de combats. Soit le remerciement définitif. » Une conception qu’il affirme avoir véhiculée de manière vigoureuse, ainsi que toute sa hiérarchie : le général Pichot de Champfleury, le colonel Lanteirès, le directeur Lebbos. Et il sort aussi comme preuve de cet engagement l’augmentation du nombre de contrôles effectués au Championnat de France de cross Inter armées, qui a ainsi permis de détecter le cas positif de Khalid Zoubaa, militaire à l’époque.

Malgré tout, il admet « Des pratiques se font sans qu’on arrive à trouver les tricheurs. » Pour preuve, les cas de contrôles positifs n’ont pas manqué : « Je suis allé 3 ou 4 fois avec eux à la FFA en commission disciplinaire ». Par exemple aux côtés de Hassane Ben Lkhainouch, qui sera envoyé en Guyane en rétorsion, avant d’être réintégré… Et le dopage a aussi touché d’anciens légionnaires après leur sortie, comme Abraham Kiprotitch, Patrick Tambwe, James Theuri.

Autant d’éléments que Pascal Jannot interprète comme une preuve que le dopage n’était pas une « arme » à disposition pour les Légionnaires…

La Turquie a compté de nombreux cas de dopage dans les trois dernières années. Mais force est d’admettre qu’à ce jour, tous les athlètes concernés étaient des Turcs d’origine, excepté pour Elvan Abeygelesse, et Alemitu Bekele, toutes les deux recrutées en Ethiopie. Depuis, les athlètes sont d’ailleurs tous recherchés au Kenya.

Traduction

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