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La Newsletter 13/01 de l'AALEME

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La Newsletter 13/01 de l'AALEME

Assemblée générale extraordinaire de l’AALEME

Elle aura lieu le dimanche 13 janvier 2013, au 6 bis rue des Pointes, 34920 Le Crès.

 

Ordre du jour

 

- Minute de Silence,

- le rapport moral du secrétaire général,

- le rapport du trésorier.

- le rapport du vérificateur aux comptes,

- Le plan d’emploi des ressources pour 2013,

- Modification de l’article 4 des Statuts,

- Le renouvellement, par tiers du Bureau

 

Horaires et déroulement :

10H00 : Accueil des membres de l'AALEME.

10H30 : Assemblée générale.

11H30 : Accueil des AALE.

12H00 : Apéritif.

12H45 : Déjeuner.

Menu :

Brochettes de filets de Cailles.

Queue de Gambas sauce grand siècle.

Suprême de Chapon sauce foie gras.

Assiette du fromager.

Royaume et galette.

Café.

Vin.

Prix : 30€. A régler auprès de notre trésorière, avant le mercredi 9 janvier 2013, Mme Simone Lemarié, 9, rue Louis Blériot, 34470 Pérols.


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Ces «Gascons» d'ici et d'ailleurs

Publié le 04/01/2013

Lot-et-Garonne, terre d'accueil : hier comme aujourd'hui, le constat est d'évidence. Depuis un siècle et demi, au fil des décennies, notre pays gascon a vu arriver de nombreuses populations originaires de (presque) toutes les régions du monde. Afrique du Nord et Asie du Sud-Est, bien entendu, conséquence principalement des conflits passés, et (ou) de la misère économique de ces régions. Mais aussi Européens du sud (Italiens, Espagnols, Portugais) et du nord (principalement Anglais, Néerlandais,Suisses) guidés par des motivations diverses, en recherche d'un emploi ou d'une terre à travailler pour les uns, ou tout simplement d'un ciel plus bleu pour les autres… Immigration volontaire ou contrainte, donc, pour les intéressés qui, pour la plupart, sont devenus Français, sinon Lot-et-Garonnais, Gascons…

Les décomptes préfectoraux attestent que le département compte à ce jour près de 8 000 étrangers possesseurs d'un titre de séjour, 7 893 exactement au 31 décembre 2012. Parmi ce nombre, deux nationalités sont majoritaires, à savoir les Marocains, dont on recense 5 101 ressortissants et les Algériens au nombre de 700. A ajouter à ces chiffres, les enfants résidants : 2 850 Marocains et 490 Algériens. Ce qui donne un total de 12 219 étrangers vivant sur le sol de Lot-et-Garonne, cela étant précisé que ces statitstiques ne tiennent pas compte des Européens intracommunautaires,lesquels n'ont pas obligation de détenir un titre de séjour.

Mais à l'arrivée, qu'ils aient gardé leur nationalité d'origine, qu'ils y aient accolé la Française ou qu'ils soient tout simplement devenus des nationaux, ces gens d'ailleurs et d'ici garderont toujours au cœur une petite tranche de leur différence, comme le montrent les parcours individuels ci-dessous retracés, ceux d'Ursula, originaire des Pays-Bas, Mohamed, le Franco-Marocain ou Cathy, au sang espagnol. Tous différents. Des différences qui plaisent…


Ursula Marquez, une franco-néerlandaise pas vraiment «hollandaise»

Le prénom, d'accord, on imagine. ça sonne bien l'Europe du Nord. Mais accolé à ce patronyme de consonance hispanique, on s'interroge. Pas si compliqué, pourtant : Ursula Marquez, originaire des Pays-Bas, née d'une mère allemande et d'un père néerlandais, s'est mariée à un Catalan espagnol, avant de devenir Française. Rien de plus simple . Elle est une enfant de l'Europe qui a porté sa prédilection pour notre terre gasconne, sans rien renier de sa riche histoire.

Installée depuis 1986 dans le petit village de Saint-Pierre-de-Clairac où, avec son mari Antonio, elle avait acheté une maison, Ursula y est restée après le décès de ce dernier. Elle y est aujourd'hui conseillère municipale et est, par ailleurs, présidente du comité de jumelage Agen-Dinslaken qu'elle avait initialement intégré pour faire office d'interprète. Plus Lot-et-Garonnaise qu'elle…

La petite Ursula a vu le jour, juste après-guerre, à La Haye. En bonne écolière néerlandaise, elle apprit très tôt l'allemand, l'anglais et le français, quasiment quadrilingue dès la sortie du collège. Jeune fille, la branche familiale du côté maternel lui donne l'occasion de travailler à Munich, dans le commerce et le tourisme. Son parcours l'emmène ensuite à Paris puis en Corse, où elle s'engage comme guide pour des tour-opérateurs. C'est sur l'île de Beauté qu'elle rencontre celui qu'elle épousera, Antonio Marquez, un légionnaire catalan espagnol. Accessoirement, cela lui donnera l'occasion de maîtriser une cinquième langue… Elle suit son homme dans ses affectations, à Djibouti où ils se marient, puis de nouveau en Corse, à Orange dans la Vaucluse et enfin à Agen, où Antonio effectue un stage à la caserne Toussaint. Ce passage en Lot-et-Garonne les fixera : «Nous sommes tombés sous le charme», dit-elle. À la disparition de son époux, il y a 15 ans, Ursula n'a pas hésité : «On avait pris nos racines ici. Je me sentais chez moi». Ses deux filles s'appellent Barbara et Sabrina. «Des prénoms qui passent dans tous les pays», relève la Franco-Néerlandais, qui sourit à l'évocation du patronyme de notre nouveau président. Hollandaise, elle ? «Pas vraiment !», glisse-t-elle malicieusement.

B.S.


Mohamed Bessri, un franco-marocain qui balance entre deux rives

Sur les quelque 7 900 Marocains résidant en Lot-et-Garonne (lire ci-dessus), Mohamed Bessri n'est pas le dernier arrivé, pas le moins solidaire de ses «frères» et probablement un de ceux qui se sont le plus impliqués dans des activités d'intégration pour favoriser le rapprochement des deux cultures. A la tête de l'Amicale franco-marocaine et président de l'Association départementale des travailleurs et commerçants marocains qu'il a créée dès 1980, l'Agenais s'est toujours préoccupé du sort de ses voisins «débarqués» comme lui en terre gasconne, d'abord et surtout pour y trouver du boulot.

Son boulot à lui, il l'a entamé à l'usine Pont-à-Mousson de Fumel, le premier jour de mai… 1 968. «Les autres commençaient à débrayer mais vous pensez bien que pour moi il n'en était pas question !». Un travail qu'il conservera pendant près de trente ans.

En 1974, il procède à un regroupement familial après s'être marié l'année précédente à Casablanca. Avec Fatima, ils auront cinq enfants dont Mohamed est fier aujourd'hui de la réussite. Il énumère : ingénieur dans l'aéronautique, secrétaire dans la fonction territoriale, travailleur social…

En plus de quatre décennies sur le sol lot-et-garonnais, notre homme n'a pas fait que travailler dur. Il s'est aussi impliqué dans la vie locale avec notamment un engagement qu'il revendique au-dessus des autres : bénévole au Secours populaire, à Agen, depuis 14 ans. Le Franco-Marocain, qui a épousé sa deuxième nationalité dans les années 80, avait même été approché en 2008 sur la liste municipale du maire sortant Alain Veyret, inscrit en 27e position.

Aujourd'hui, Mohamed Bessri poursuit son engagement bénévole caritatif, continue des soutenir ses compatriotes dans le besoin et, à l'occasion, s'occupe de ses quatre petits-enfants. «Mes enfants sont un peu plus Français que moi ! Moi, je reste quelque part un Berbère».

B.S.


Cathy, la franco-espagnole, dit «merci» à la République

Au fil des années, de nombreux Espagnols, par vagues successives, se sont retrouvés dans le département et y ont fait souche. Cathy Joly est de ceux-là, qui sont arrivés dans les années 60. «J'avais déjà 13 ans quand nous sommes arrivés avec mes parents dans le Villeneuvois. Et la première chose que ma mère m'a dite : dès demain, tu vas à l'école». Pour Cathy, ce fut le début d'une nouvelle vie : «J'ai eu la chance d'avoir un instituteur remarquable, M. Charles Charrier, à l'école de La Sauvetat-sur-Lède. Il a immédiatement compris que j'avais déjà reçu une éducation à l'école en Espagne et que mon seul problème était l'apprentissage de la langue française». Si bien qu'un an plus tard, à l'heure du certificat d'étude, Cathy Joly l'obtiendra et sera classée parmi les meilleurs élèves du département. Alors c'est vrai que pour Cathy, comme pour beaucoup d'autres, l'école a été la chance de s'intégrer à la communauté, «et c'est sûrement grâce à cela que je suis devenue institutrice. Mais c'est aussi grâce à mes parents, et je ne suis certainement pas la seule dans ce cas, qui se sont sacrifiés pour que leurs enfants aient une vie meilleure», et quand elle parle de sacrifice, le mot n'est pas innocent. «Je suis persuadée que mon père est mort de chagrin de ne pas être compris et de ne pas pouvoir se faire comprendre». Mais cela ne s'est pas fait sans mal. «Les enfants sont souvent cruels car ils répètent ce qu'ils entendent à la maison. J'étais au début considérée comme une «bête curieuse» car je ne parlais pas leur langue, et nous venions «manger le pain des Français». C'était une véritable blessure que d'entendre ces mots. Mais à partir du moment où j'ai su maîtriser la langue, beaucoup de problèmes se sont rapidement réglés». Pour Cathy Joly, le principal problème qui frappait ces immigrés espagnols «c'était surtout un problème de communication. Connaître la culture, la langue, les mœurs de l'autre, voilà le premier pas qui mène vers l'intégration. Quand on ne possède pas la langue de son pays d'accueil, c'est comme se retrouver en prison».

F. P.


À Sainte-Livrade, le «petit Vietnam» existe encore

La commune de Sainte-Livrade-sur-Lot a reçu, dès 1954, une population venue du Vietnam désormais partie intégrante de la vie de la commune. Les habitants du Cafi, ceux qui y vivent encore, qui y ont vécu ou qui y ont encore des attaches, tous ont chacun leur vision de ce pan de leur vie. Mathieu Samel est de ceux-là, un porte-parole officieux de cette communauté qui vit ici depuis près de 60 ans. «Il faut bien évidemment replacer l'arrivée de ces Vietnamiens, mais aussi Tamouls, Cambodgiens ou Laotiens dans le contexte géopolitique de l'époque. Nos parents, ceux qui ont décidé de partir en France suite aux accords de Genève, n'avaient que très peu de conscience politique. Ils sont arrivés en France avec l'espoir d'être accueillis dans un pays de liberté». Pour beaucoup, la réalité fut toute différente : la vie dans un camp de réfugiés se retrouve «soumise à la loi de l'arrêté de mai 1959 qui instituait un règlement de type militaire dans la vie quotidienne…». Mais, et toujours d'après l'analyse de Mathieu Samel, «nos parents, même des années après, ont toujours gardé l'espoir d'une vie meilleure pour leurs enfants. Mais le fait qu'à l'intérieur du Cafi les services sociaux étaient présents, qu'une école ait été ouverte dans le périmètre, que les pratiques religieuses se déroulaient à l'intérieur, tout ceci n'a pas permis l'intégration ou même l'assimilation rapide que ces réfugiés appelaient de leurs vœux. Pour preuve, Livradais et réfugiés ont rapidement appelé le Cafi le «petit Vietnam». Quant à la vie quotidienne du Cafi, les choses ont évolué, de nouveaux logements pour ceux qui y vivent encore, la mise en place d'un pôle de mémoire car cette population fait partie intégrante de l'histoire du département, et par-là même de la République, mais aussi et pour beaucoup, surtout une forme d'intégration qui passe par la culture au sens large du terme, car quel habitant du Livradais ou de ses environs n'est jamais allé faire un tour au Cafi, qui pour rencontrer des ami(e) s ou tenter de découvrir certains secrets de la cuisine traditionnelle, ou tel autre car il s'intéresse à la vie locale? De nombreux problèmes ne sont pas encore réglés, et comme le dit encore Mathieu Samel, «la conscience collective ne semble pas encore prête à assumer ses contradictions».

F. P.

Bessy Selk

La rafale Tome 2 Les traverses de Song-Lap

Sur la piste Hô Chi Ming, la plus dangereuse du monde, une forteresse roulante est chargée de ravitailler des hommes… 1948, en pleine guerre d’Indochine. Frédéric Daguet, jeune ingénieur du Chemin de fer Transindochinois recruté par la Légion étrangère, est toujours à bord de La Rafale ! Le train blindé vient d’effectuer sa première mission de ravitaillement et non sans mal, puisque les Vietminhs n’hésitent pas à attaquer lorsque l’occasion se présente.
Inquiet face à la situation, Daguet éprouve aussi un respect croissant pour l’audace de l’ennemi en même temps que pour le courage sans artifice des Légionnaires. Lui qui se croyait prévenu contre l’uniforme devient même proche du sergent Pascual Paco, et de son amie, une adolescente prostituée, si frêle qu’il l’a surnommée Moineau, sans savoir que ce drôle d’oiseau appartient au Vietminh. Déchiré entre sa fascination grandissante pour ce pays et sa mission auprès des hommes de la Légion, parviendra-t-il à concilier ses idées avec ses engagements sans risquer sa vie ?...

Parution le 06 Février 2013

Venez visiter l’Indochine avec La Rafale !

Képis blancs et bérets verts.

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Montauban. Monclar : le général Résistant termina gouverneur

Publié le 03/01/2013

Une expo lui fut consacrée à l'ancien collège./Photo DDM-MV - Tous droits réservés. Copie interdite.

Une exposition consacrée au général Monclar (1892-1964) vient de s'achever à la Maison de la culture. Raoul Magrin-Vernerey à pris le nom du village de Monclar, village d'origine de sa famille, comme nom de résistance. En effet, il fut l'un des premiers à rejoindre le général de Gaulle en Angleterre avec la 13e demi-brigade de Légion étrangère. Sa carrière militaire s'est développée sur tous les fronts d'opérations: 14-18, 39-45 (Norvège, Afrique, Syrie, Corée…). Il finit sa carrière comme gouverneur des Invalides où il repose. Cette exposition organisée par Robert Badinier, responsable régional de Mémoire et Espoirs de la Résistance a connu une nombreuse assistance. Son vernissage s'est déroulée en présence de la famille du général Monclar, de nombreuses personnalités civiles et militaires et de nombreux porte-drapeaux d'associations patriotiques.

La Dépêche du Midi

La chronique tchèque de Cognac

1 Janvier 2013

Entre 1917 et 1919, 6 000 Tchécoslovaques ont vécu à Cognac Journaliste à la retraite, Michel Moineau s'est intéressé au destin de ces militaires de la Légion étrangère Il raconte.


Le jumelage aurait du sens. Il faudrait qu'on y pense sérieusement un jour. J'en ai déjà parlé au maire.

 

En décembre 1918, la Légion étrangère tchécoslovaque défilait place François-Ier à Cognac. 	Repro CL
En décembre 1918, la Légion étrangère tchécoslovaque défilait place François-Ier à Cognac. Repro CL
Près de 6 000 militaires ont vécu à Cognac de 1917 à 1919 (ici en 1918). 	Repro CL

Près de 6 000 militaires ont vécu à Cognac de 1917 à 1919 (ici en 1918). Repro CL

Il s'en est fallu de peu pour que le tchèque supplante le patois charentais dans les rues de Cognac de 1917 à 1919. Entre 5 000 et 6 000 militaires de la Légion étrangères s'étaient établis dans la ville pour combattre aux côtés de la France pendant la Première Guerre mondiale. Seule trace de leur passage aujourd'hui: une plaque apposée rue Gaudronne, à l'endroit où siégeait l'état-major.

En août dernier, Jan Czerny, ministre conseiller à l'ambassade de République tchèque en France, était venu se recueillir au cimetière du Breuil sur les dizaines de tombes des soldats. Une visite éclair qui a ravivé le souvenir de cette part d'histoire. Tout comme l'étude de Michel Moineau, publiée dans la revue l'Aguiaine (1) en septembre dernier.

Des chais réquisitionnés

Ancien journaliste d'Europe 1 et correspondant de CL, le Charentais à la retraite a reconstitué les deux années de vie de ces soldats en épluchant les archives municipales et départementales ainsi que les archives militaires de Vincennes. «J'avais vu la plaque commémorative dans les rues de Cognac, un ami m'avait raconté l'histoire d'une jeune fille prise en charge par des soldats tchèques. J'ai voulu comprendre. D'après moi, aucune étude exhaustive sur le sujet n'a été réalisée jusque-là.»

Dès septembre 1917, les premiers soldats tchécoslovaques ont débarqué à Cognac. Pourquoi ici? «Parce que la région dispose d'installations militaires et civiles non utilisées ou mal utilisées», répond l'apprenti historien. Les soldats sont logés dans l'ancien chai Marie-Brizard, près de la gare, et dans ceux de la société Bisquit-Dubouché. Peu à peu, ils s'installent aussi dans les communes alentour. Ils s'entraînent sur un terrain de la société de tir de Cognac, à Ars, Châteaubernard ou encore Jarnac. Les places d'honneur de l'UA Cognac (2) sont réservées aux «représentants supérieurs du contingent tchécoslovaque».

Après l'armistice du 11 novembre 1918, des messages d'amitié sont envoyés à Prague. Beaucoup de soldats s'installent en Charente. En 1924, une société de secours mutuel pour la colonie tchécoslovaque est même créée et s'établit au Café du commerce, rue du canton (3).

Michel Moineau regrette qu'aucun jumelage n'existe entre Cognac et une ville tchèque. «Certes, les relations entre les deux pays se sont distendues durant le deuxième conflit mondial, mais c'est dommage qu'il n'en subsiste rien, d'autant qu'il y aurait une vraie raison historique.» Un argument qui fait mouche auprès de Patrick Sedlacek, adjoint aux finances du maire de Cognac et lui-même d'origine tchèque (voir encadré). «Cela aurait du sens. Il faudrait qu'on y pense sérieusement un jour. J'en ai déjà parlé au maire.»

(1) L'Aguiaine est une revue ethnologique et historique sur la région qui paraît tous les trois mois: www.sefco-subiet.eu

(2) Union amicale Cognac football.

(3) Le café a aujourd'hui disparu.

François Sedlacek, le grand-père paternel de Patrick Sedlacek, adjoint aux finances du maire de Cognac (Photo archives CL), a fait partie de la légion étrangère. Si l'élu ne l'a pas connu - «Il est mort en 1945 et moi je suis né en 1950» -, il en connaît beaucoup sur son parcours. Dans son bureau, il sort des dizaines de photos d'époque et des coupures de presse. «Il finissait un apprentissage en cordonnerie quand la Première Guerre mondiale s'est déclarée. Il s'est engagé dans la Légion étrangère pour combattre aux côtés des alliés. Il a été transféré à Cognac, dans une caserne de la rue d'Isly.» En 1920, arrive l'heure de la démobilisation et du retour au pays. «Sauf qu'entre-temps, il avait rencontré ma grand-mère, qui était cognaçaise. Il a décidé de rester.» Il a d'abord travaillé dans une usine de chaussures avant de s'installer à son compte rue Alsace-Lorraine. «Ce qui est drôle, c'est que ma grand-mère a découvert un peu plus tard que ses propres grands-parents étaient eux aussi d'origine tchèque!» Le vocabulaire tchèque de Patrick Sedlacek se limite à quelques mots d'usage, mais il se rend souvent à Prague voir des amis. «Je n'ai plus de famille en République tchèque, mais je suis toujours attaché au pays.»

«Je suis toujours attaché au pays»

La légion étrangère Published 1890 by Alphonse Michel Blanc

Le mambo des légionnaires 081258

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